Commentaires sur ses livres

J'ai choisi ce livre surtout pour sa couverture. je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, et ce fut une belle surprise. L'histoire avance progressivement, on apprend à connaître les personnages, comprendre leur histoire et ressentir leurs émotions.

Intitulé “Mixtape” dans sa langue d’origine, “Lovesong” n’en reste pas moins une référence musicale à un tube iconique du rock anglais : The Cure. Et pour cause, ce roman nous emmène dans le berceau du genre, en Angleterre, dans la ville de Sheffield. Jane Sanderson a d’ailleurs pris soin d’adresser en début d’ouvrage une playlist pour les oreilles curieuses et désireuses de se plonger en totale immersion dans l’ambiance du roman.

Mais la musique et le rock ne sont qu’un prétexte ou une toile de fond pour proposer une histoire d’amour. Pour la raconter, l’auteure britannique alterne sa narration entre le passé avec l’année 1978 et le présent, trente ans plus tard. Le lecteur assiste à la naissance de l’idylle entre Daniel Lawrence et Alison Connor et remonte le fil de l’histoire pour comprendre les événements tragiques qui ont entraîné leur séparation amoureuse. Mais géographique également puisque Dan vit ensuite à Edimbourg où il est devenu journaliste musical alors qu’Alison Connor s’est exilée à Adélaïde, en Australie, où elle est devenue auteure de romans à succès. C’est sur le réseau Twitter que Dan retrouve miraculeusement la trace d’Alison et, plutôt que de lui écrire un message maladroit, il décide de lui envoyer une chanson, clin d’oeil au bon vieux temps. Cette dernière inaugure le début d’une correspondance musicale qui n’est pas sans rappeler les fameuses playlist (mixtape) que faisaient Dan à ses amis et à Alison, trente ans plus tôt. Jane Sanderson explore les souvenirs et le lien indéfectible entre ses protagonistes avec une bande son haute en couleurs ! La musique peut créer des émotions vives et susciter des états extraordinaires chez celui qui l’écoute, mais peut-elle faire renaître un amour en exil depuis trente ans ? Je vous laisse deviner...

Sur le papier, tous les éléments étaient réunis pour faire de ce “Lovesong” une belle histoire d’amour et un vibrant hommage au rock. Malheureusement, le contrat n’est rempli que pour le second. Jane Sanderson maîtrise de bout en bout son sujet et offre une immersion totale dans le rock britannique : des nombreuses références musicales à l’ambiance des concerts, en passant par l’époque, tout y est. Et ça, on ne pourra pas le lui enlever. Mais pour l’amour, on repassera tant l’auteure enfonce pléthore de portes ouvertes. L’écriture très fleur bleue souffre de formules mielleuses et convenues, qui personnellement, ont gâché mon plaisir de lecture. La progression de la narration est d’une banalité affligeante : Jane Sanderson tire le fil de son histoire sans jamais créer la surprise sur près de 400 pages.

Le reste, n’est qu’un pêle-mêle maladroit de remplissage et de longueurs sans grand intérêt, avec un sacré patchwork de personnages secondaires qui sont, il faut l’avouer, tous plus stéréotypés les uns que les autres. Il y a - pour ne citer qu’eux - la mère alcoolique, le frère gay, le mari riche et pédant, la femme hystérique et jalouse, la gouvernante croyante d’origine portugaise, le couple hippie fumeur de joints et le meilleur ami infidèle, symbole du schéma à ne surtout pas reproduire. Sans oublier les principaux intéressés, Daniel Lawrence et Alison Connor : ils sont beaux, ils sont parfaits, plein de bons sentiments et seules leurs erreurs passées sont condamnables, car dans le présent, ils font toujours les bons choix. Ceux qui vont bien entendu les rapprocher pour les réunir à jamais, quitte à commettre l’adultère et à briser leurs familles respectives, car c’est bien connu, l’amour, le vrai, est sans foi ni loi et triomphe toujours sur tout. Très à l’eau de rose, pas très rock’n roll et encore moins moral tout ça.

Malgré ses qualités évidentes, “Lovesong” cumule plus de défauts que de qualités et n’est que trop rarement à la hauteur de ses ambitions. Histoire d’amour ordinaire sur bande-son extraordinaire, le roman de Jane Sanderson ne parvient jamais à décoller et à se délester de son classicisme, faute à un cruel manque d’originalité, une plume assez convenue et des longueurs bien trop présentes. On s’imaginait dévorer ce roman comme on s’imprègne avec fougue d’un grand classique de rock, mais le résultat final est aussi plat et banal qu’un morceau de pop lambda qui passe à la radio. C’est la mélodie de l’amertume qui se joue ici.

[Lu en anglais]
Alison et Daniel sont deux adolescents anglais, qui vivent du côté de Sheffield. Ils partagent en cette fin des années 70 une vive passion pour la musique. Et petit à petit, ils tombent amoureux. Mais un jour, Alison disparait, sans laisser de message, sans un au revoir, et Daniel a le coeur brisé.
30 ans plus tard, au détour d'un fil twitter, Daniel découvre qu'Alison vit désormais en Australie, et qu'elle est célèbre pour un roman qu'elle vient d'écrire. Commence alors entre eux un échange de chansons, tout d'abord un rappel de leur jeunesse, et de leurs moments forts, puis en forme de dialogue.
Est-ce que Daniel trompe sa compagne en faisant cela ? Est-ce qu'Ali ment à son mari ? Pas vraiment, ils sont à des milliers de kilomètres l'un de l'autre. Mais ils ne peuvent le nier, l'étincelle est toujours là, et tout ceci ressemble bien à une deuxième chance...

Après un début un peu lent (certains flashbacks sont parfois trop longs), j'ai finalement été totalement happée par ce livre. A en perdre le sommeil ! Il fallait que je connaisse la fin de cette histoire ! Et j'ai adoré...

Alison est une romancière dont la carrière décolle. Elle mène une vie paisible en Australie avec son mari et ses deux filles.
Daniel vit de sa passion pour la musique, il aime sa vie dans sa petite maison en Ecosse avec sa femme et son fils qui leur rend visite pendant les vacances.

Ce roman est rythmé par la musique, chaque chanson a une signification pour nos deux personnages, j'avoue ne pas avoir eu la plupart des références mais il y a une playlist à écouter et cela ne gêne pas la lecture.

J'ai adoré suivre le passé de Dan et Ali et essayer de comprendre ce qui a pu séparer ce couplé si fort et soudé. On alterne les points de vue et les moments présent /passé.
Ce livre est très beau il m'a beaucoup touchée. Le style est très fluide et le roman se lit très bien.
Les personnages m'ont touchée, je me suis vite attachée à eux.
↪️ En bref : Un roman très romantique et très beau. Je ne pense pas que j'aurais acheté de moi-même ce livre et c'est dommage parce que c'est une pépite alors je remercie mes amies qui me l'ont offert.