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Tous les livres de Jean-Christophe Bailly

Le langage, on l'utilise tous les jours mais de quoi est-il fait ? Comment fonctionne-t-il ? Comment et pourquoi est-elle venue cette formidable machine qui nous permet de presque tout dire de nos émotions, de nos sentiments, de nos pensées ? À ces questions, on ne peut répondre qu'en faisant fonctionner la machine, avec des exemples, des jeux, des sauts. Le langage, c'est gai. Jean-Christophe Bailly nous propose un voyage plutôt qu'une leçon, un voyage au pays des animots, qui est, dans toutes les langues, notre seul vrai pays.

Livre, enfance, pays, langue, époque les cinq parties de ce livre d'essais sont ici les noms de cinq formes d'expériences du temps. Par-delà l'étude des oeuvres (benjamin, eisenstein, platonov, baudelaire, büchner ou lucile desmoulins) ou des lieux (la russie) ou des pratiques (la lecture, les arts), il s'est agi de configurer un temps qui ne serait ni celui des horloges, ni celui du souvenir, ni celui de la prophétie, mais celui qui confondrait en un seul cours ce qui est flux et ce qui est césure. le cours de ce temps implique pour les signes qui y émergent une tout autre vie que celle de l'actualité ou celle de la restitution historique. En lui l'actualité est permanente et consiste en une actualisation toujours latente. cette actualisation prend la forme de l'éveil, qui révèle la connaissabilité à elle-même. retracer les chemins de signes de l'éveil, en repérer l'émotion dans différents champs, tel est le propos de ce livre.

L'une des 24 planches du Pencil of Nature de W. H. Fox Talbot, le premier livre de photographies jamais publié, montre une meule de foin contre laquelle est posée une échelle dont l'ombre se découpe avec netteté. De cette photographie émane une force singulière, qui permet d'interroger l'apparition de l'image, et ce qu'elle garde du temps qui s'écoule. L'ombre portée est, dans ce cadre, l'objet d'un vertige tout particulier. Qu'est-ce qu'une prise photographique, qu'est-ce qui s'y dépose ? A partir des images de Talbot, mais aussi de celles de Hiroshima et de l'homme soufflé, l'auteur élabore un véritable récit de formation qui interroge la puissance fictionnelle de ces apparitions. Entre la paix de la campagne anglaise et la violence anéantissante de la bombe atomique, c'est tout le destin de la photographie qui se joue.

Le visible est l’ensemble de tous les récitatifs qui fabriquent l’apparence. Ce sont des réseaux, des enchevêtrements, des systèmes de marelles infinis, des puissances d’écho, de ricochets. à l’intérieur de ces systèmes qui tous ensemble forment une gigantesque et indéfaisable pelote, il y a quantité de trous, de cachettes, de fils non tirés. Chaque animal habite le réseau des apparences à sa façon, c’est-à-dire qu’il s’y cache. Le visible recèle le caché. Vivre en effet, c’est pour chaque animal traverser le visible en s’y cachant. Ce livre est publié à l'occasion de l'exposition Y compris les animaux, peintures et dessins de Gilles Aillaud, au musée de la Chasse et de la Nature du 31 mars au 30 juin 2009.

Au lieu d'invoquer en passant la " biodiversité ", entrer dans la multiplicité hétérogène du vivant, descendre dans le jeu entrecroisé des conduites et des écarts par lesquels sans fin le monde animal se déploie. Et peut-être trouver là, l'entière et mirifique conjugaison du verbe être : peut-être en effet est-ce seulement là, auprès des animaux, que cet infinitif se dégage de toute pose, libérant une déclinaison infinie des façons de vivre et même de penser : être brochet, être gnou, être chat, être singe... Il y a là une piste ou plutôt des pistes, des voies que l'on ne peut suivre qu'en pensée - et c'est ce qui est tenté dans ce livre, simplement, à partir d'une route et d'un animal qui jaillit dans la nuit.

Des images, il y en a partout, tout le temps et de toutes sortes. Les hommes ont-ils toujours eu besoin des images, à quoi leur servent-elles et que peut-on dire à leur propos qui puisse rendre compte de ce qu'elles sont et de ce qu'elles font ? Des plus anciennes images connues (les animaux peints sur les parois des cavernes) aux plus récentes (les photos numériques) en passant par les images originaires que sont le reflet et l'ombre, c'est tout un parcours qui se déploie : et par-delà les différences techniques, historiques, fonctionnelles, il y a quand même un fonds commun, où les images se rassemblent : les images, qui cadrent l'espace et découpent dans le monde des fragments silencieux tendent à échapper au temps, à fixer le temps. Ainsi, en suspens, elles s'ouvrent devant nous comme des réserves de sens inépuisables.

Un jour qu’il se trouve à New-York, l’auteur voit au cinéma La règle du jeu de Jean Renoir. Surgit alors la question qui est au centre de ce livre, organisée comme une subtile enquête : « qu’est-ce qui, de la France, résonne en moi ? Qu’est-ce qui fait que, à ce pays, je me sens appartenir ?».Porteur de cette interrogation délicate et profonde qu’une récente actualité politique a malheureusement enlaidie, l’auteur a entrepris toutes sortes de petits voyages en France, dans des endroits où il sentait devoir aller, parfois historiques (Bibracte, Varenne, Verdun…), parfois poétiques (un fleuve, une rivière, la ferme où habita Rimbaud…), tantôt dans des villes (Nîmes, Arles, Beaugency, Lorient…), ou encore le long d’un parcours en train, ou d’une frontière. Ce peut être aussi une activité industrielle, un lieu utopique, un jardin, la source de la Loue… Ce que Bailly cherche à dire, c’est une forme de bonheur dans une France qui ne s’enracine pas, qui ne se replie pas, mais qui produit les signes parfois anciens de sa mémoire collective et des plis ou replis de son territoire. C’est un livre de traces, de souvenirs personnels ou empruntés ; c’est un pays avec ses façons de faire, de dire, ses pénétrations étrangères qui participent elles aussi à une culture. C’est un vivre ensemble qui parfois accueille, intègre, mais qui peut aussi rejeter ou se perdre. Non pas une nostalgie, mais un recueil de temps, de lieux, de parcours, de vies.

En janvier 1990, Phèdre fut créée à Bhopal, en Inde, par la troupe du Rangmandal Bharat Bhavan, dans une mise en scène de Georges Lavaudant. Associé dès le départ à cette expérience singulière de translation, Jean-Christophe Bailly la relate sous la forme d'un journal de bord qui tresse ensemble la découverte de l'Inde et la fabrication du spectacle, tout se passant comme si les deux enjeux se rejoignaient. Au jour le jour, à travers des réflexions sur le tragique, la langue, la traduction, la religion, à travers aussi l'évocation constante du paysage et de ceux qui y vivent, se configure un livre qui tente de pénétrer en douceur la frange extensible du contact entre les civilisations.

Élargir, c'est agrandir, mais c'est aussi libérer ce qui était détenu. À partir de la « poésie élargie » de Novalis, ce livre forme une boucle dont le poème est le nœud. Ce qu'il envisage, c'est une sortie hors des limites, non seulement du poème et de la littérature, mais aussi des hommes, confinés dans les enclos qu'ils se sont donnés. L'indice et l'écho, le ricochet, la connexion, la résonance et l'évasion - tels sont les mots clés de cet élargissement proposé ici comme méthode.

Quatre pistes distinctes, ayant toutes à voir avec le Pays de Galles, forment la matière de ce livre. Chacune d'entre elles est ici dénommée aventure. La première reconstitue l'incroyable histoire de Thomas Jones, ce peintre qui en 1782, à Naples, inventa l'art moderne avant de se retirer incompris dans sa ferme du Radnorshire. La deuxième tente d'identifier le geste poétique que formèrent l'œuvre et la vie de Dylan Thomas, le génial enfant de Swansea, le " Rimbaud de Cwmdonkin Drive ". La troisième suit les pas de W.G. Sebald, dont le livre Austerlitz comprend un pan gallois sur lequel se projettent, au sein même de l'exil qu'il raconte, les images d'un séjour transfiguré. La quatrième et dernière se déroule dans les vallées du sud, parmi les vestiges d'un monde qui fut celui des mineurs de charbon et que de parfaites images (dues à Robert Frank ou Eugene W. Smith) fixèrent en son temps.

Ainsi peinture, poésie, récit et photographie, réunis par une identique volonté de saisie et de vérité, permettent-ils d'aborder de l'intérieur cet ouest absolu qu'est le Pays de Galles. Chemin faisant, le livre est aussi une réflexion sur le rapport entre réalité et fiction, sur la nature des souvenirs et des traces, et sur ce que peut être l'identité d'une contrée.

Caractériser la force avec laquelle une image, devant nous, se souvient et celle avec laquelle elle nous demande d’identifier ce dont elle est le souvenir : tel est le propos de ce livre – ce qui veut dire qu’il considère l’image, toute image, comme une énigme et comme l’espace incarné d’une expérience qu’il appartient à ceux qui la voient (regardeurs de Duchamp, regardants de Poussin !) de refaire. L’imagement nomme aussi bien les processus qui conduisent aux images que les chemins qu’elles suivent pour instiller dans la pensée la puissance de leur silence. « Toute image est une maison hantée, toute maison est hantée par les images. »

Étoilée en treize chapitres, l’enquête traverse toutes les époques de l’art et parcourt les modes les plus variés de constitution de l’image.

Les huit textes qui composent ce livre sont tous consacrés aux animaux. La surprise et le joie qu'ils existent, les craintes envers une disparition qui semble hélas programmée pour beaucoup d'entre eux, ces motifs s'entremêlent à ceux du regard et du silence. Ce que dit et répète ce livre, c'est que les animaux, qui font rayonner l'existence hors des rets du langage, exercent pourtant envers nous la pression intimante d'un autre accès au sens. C'est ce sens éperdu, confondu au vivant, qui est poursuivi ici.

Pourquoi fabriquons-nous encore des livres ? Pour répondre à cette question très contemporaine, puisque le livre numérique ne cesse de prendre de la place, Jean-Christophe Bailly fait une déclaration d'amour aux livres. Il leur reconnaît cette capacité formidable pour des objets relativement petits et d'usage si simple, de contenir tout un monde. Et il leur attribue des pouvoirs : à chaque fois qu'on ouvre un livre, quelque chose apparaît : une histoire, un poème, une réflexion, une explication. Nous embarquons dans un livre comme sur un bateau, il va nous emmener, nous ne savons pas où, mais à chaque fois, le monde s'agrandit. Ce court texte est plein d'un enthousiasme très communicatif. Sa grande qualité : donner envie de se précipiter sur les livres.

Depuis 2017, dans le cadre du « Livre en question », la Maison des écrivains et de la littérature (Mél) commande à des hommes et des femmes de lettres un texte librement inspiré par la bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne (BIS). Pour la quatrième saison, ce sont Linda Lê, Arno Bertina, Muriel Pic, Jean-Christophe Bailly et Jean-Marie Gleize qui font le récit de leur déambulation dans les espaces de la bibliothèque, des sous-sols insolites aux salles de lecture. Leurs textes prennent les chemins détournés d'une enquête au sujet d'un ouvrage qui conduit à d'autres ouvrages. Linda Lê et Jean-Marie Gleize réinterprètent un livre sur lequel il leur fallait revenir, La mort de Socrate de Lamartine, pour lui, Le Malheur d'avoir trop d'esprit de Griboïedov, pour elle. Ayant dépouillé un fonds de tracts et affiches des mouvements sociaux et étudiants, Arno Bertina s'interroge sur la politique qui conduit une institution à entreprendre une telle collecte. Muriel Pic traque les traces des gestes de lecture dans les marges des manuscrits médiévaux et des livres du fonds général. Jean-Christophe Bailly s'isole un temps dans le local où sont entreposés les ouvrages destinés à sortir des collections de la bibliothèque et salue, comme pour leur dire adieu, ces livres sur le point de devenir des fantômes.

Quatrième de couverture

Ce volume regroupe les quatre premiers livres de poésie de Jacques Dupin : Gravir, L'embrasure, Dehors, Une apparence de soupirail.Jacques Dupin est originaire de l'Ardèche. Bien que vivant et travaillant à Paris depuis 1944, où il est arrivé à l'âge de dix-sept ans, il ne s'est pas éloigné de son territoire de pierres sèches et de buissons. Il écrit toujours avec et contre les éléments du paysage qui le constitue, avec et contre l'âpreté d'une langue opaque, qu'une vive lueur réussit parfois à traverser.Nul repos, nul sursis, une volonté qui s'active dans les muscles, les nerfs et le souffle pour naître à l'effraction du jour. Recommencement sans fin, matérialité déchirée, réitération ouverte, piétinement nécessaire : Dupin souligne lui-même le ressac, l'acharnement qui tente, par surprise, de saisir le réel, d'y inscrire une trace impossible.Sitôt l'empreinte avérée, elle s'efface dans un autre pas, vers une nouvelle empreinte, elle aussi à détruire ou à distancer. Comme si le silex disparaissait dans son éclat. Dure et foudroyante absence, qui accède, par brefs instants apaisés, à l'évidence d'un bleu intense, d'un bleu qui tourne le dos au ciel.La terre et les mots, le roc et l'impatience, la bourrasque et l'affrontement, le silence et le cri tué des douleurs, la poésie de Jacques Dupin, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d'autant plus brutal qu'il ne se soucie pas de ses ravages.

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