Livres - Bibliographie

Raconter en quelques centaines de répliques quarante années de spectacle, cent cinquante-trois films et d'innombrables chansons n'est pas chose aisée. Pourtant, avec un rare sens du verbe et de l'image, on suit " avé lassent " l'enfant de Marseille débarquant à Paris, le comique troupier triomphant à New York, le touchant héros de Marcel Pagnol transfiguré en Don Camillo. En réalité, Fernandel a inventé un personnage éternel qui n'était autre que lui-même. Au gré de ses répliques mais aussi des témoignages, des anecdotes, il est toujours là, son coeur chaleureux, son visage rieur, son accent inimitable, même trente-cinq ans après sa disparition (le 26 février 1971). Le " Fernand d'elle " (de sa femme) laisse ce nom à la postérité mais aussi des images inoubliables derrière lesquelles Fernandel demeure également " nôtre " Fernandel ! Ce livre, second florilège d'une collection d'exception après le premier consacré à Jacques Villeret - et où l'on attend Bourvil, Pagnol et De Funès - est une somme unique qui nous rend encore plus proche de celui qui se cachait sous les prénoms les plus touchants de nos écrans : Ignace ou Simplet sans oublier Crésus, Ali-Baba et Barnabé.

C'est l'histoire fabuleuse des frères Gibb qui pour moi,on bercé mon enfance et la musique avec "la fièvre du samedi soir".Ils ont chanté pendant plus de 40 ans.En 2003,le décès de Maurice a interrompu leur carrière . Dommage...

"J'ai fait la connaissance de Louis de Funès en 1942 lorsqu'il était pianiste à la Madeleine, se souvient le cinéaste Georges Lautner. Dans un bistrot à Bagatelle, il tenait le piano à quatre mains avec l'inspecteur. Lorsque ce dernier jouait seul, de Funès montait sur le piano et chantait."

Lorsqu'il tourne Le Gendarme de Saint-Tropez en 1964, son premier film en couleurs, Louis de Funès est déjà passé cent fois devant la caméra ! C'est peu de dire qu'il aura connu des débuts difficiles. Après une multitude de seconds rôles, il lui faut attendre le début des années 1960 pour voir sa carrière décoller... et il a déjà cinquante ans !

Jean-Jacques Jelot-Blanc, avec le concours de Daniel de Funès, le fils aîné de l'acteur, nous fait revivre une carrière jalonnée de comédies inoubliables et de duos légendaires avec Bourvil, Jean Richard, Michel Galabru, Jean Gabin, Mireille Darc, Bernard Blier, Yves Montand, Coluche ou encore Annie Girardot. L'auteur nous fait aussi découvrir l'homme derrière le personnage, sa modestie, sa générosité, et la vie calme qu'il menait dans son château de Clermont.

Jean-Jacques Jelot-Blanc est un journaliste et écrivain reconnu par ses pairs, auteur depuis trente-cinq ans de nombreuses biographies de référence sur le cinéma et la télévision, notamment Louis de Funès, Bourvil ou Jean Marais.

Chansonnier et comique, son personnagede naïf (L'Arrestation, Les Crayons...) fait crouler de rire des salles entières, dans une carrière de music-hall relayée ensuite par la radio et le disque.

Comédien, il incarne, des Trois Mousquetaires au Cercle rouge, de La Traversée de Paris à La Grande Vadrouille, les personnages les plus drôles ou les plus pathétiques, les plus roses ou les plus noirs.

Tout de sincérité, d'humour, de tendresse, Bourvil conserve vingt-trois ans après sa mort une popularité intacte.

On revivra ici une vie d'artiste qui croise celles de René Clair et de Jean Gabin, de Fernandel et d'Arletty, de Pagnol et de Montand, de Sacha Guitry et de Louis de Funès.

Depuis "Le lauréat" (1968), un film qui le rend célèbre du jour au lendemain, Dustin Hoffmann s'est affirmé comme une des stars les plus éclectiques du cinéma international à travers une multitude de personnages attachants et particulièrement représentatifs du mal de vivre de l'Amérique des années 70. Vagabond new-yorkais dans "Macadam Cowboy", pionnier de l'Ouest dans "Little Big Man", bagnard myope dans "Papillon", brillant journaliste dans "Les hommes du Président", acteur travesti dans"Tootsie", il clôt provisoirement avec le poignant autiste de "Rain Man" une galerie caméléonesque où explose cette personnalité à la fois brillante et complexe qui le rend résolument unique

Vingt années après son célèbre père, la star Kirk Douglas, le petit Mike Douglas allait devoir faire ses preuves...

D'abord derrière la caméra ou assistant-réalisateur, Michael Douglas se familiarise très tôt avec la plupart des métiers du cinéma.

Lauréat de l'Oscar pour sa première production Vol au-dessus d'un nid de coucou en 1975, et de celui du meilleur acteur pour sa brillante création dans Wall Street en 1987, il mène depuis plus de quinze ans une double carrière à la fois de « jeune premier romantique », puis acteur éminemment « physique » (la saga entamée avec Le Diamant vert), et de producteur mariant avec bonheur son goût pour le film d'action (Black Rain), le thriller (Liaison fatale), le pamphlet écologique (Le syndrome chinois) ou la comédie musicale (Chorus Line).

Mais c'est surtout son rôle du jeune lieutenant Steve Keller dans la série télévisée Les rues de San-Francisco qui lui octroiera la notoriété internationale et ses trois premières citations à l'Oscar.

A l'évidence, Michael Douglas perpétue bel et bien l'image vivace de son père, celle de la réussite, de la race des « self-made men » chère à l'Amérique de toujours... Une carrière exemplaire à plus d'un titre !

Le 23 septembre 1970, Bourvil quittait définitivement la scène et les écrans. Puis, le 27 janvier 1983 disparaissait à son tour Louis de Funès, son partenaire privilégié dans deux des plus grands succès du cinéma français : Le Corniaud et La Grande vadrouille, deux films signés Gérard Oury.

Dix ans avant, les deux grands comédiens se sont croisés dans deux autres films : Poisson d'avril de Gilles Grangier et La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara.

Pour la première fois, ce livre raconte leur extraordinaire grande vadrouille cinématographique et familiale à travers de nombreuses anecdotes et de passionnants témoignages, pour la plupart inédits.

Entre Bourvil et Louis de Funès, le paysan et le châtelain, le gentil et le hargneux, le chanteur et le musicien, si proches et si différents, une miraculeuse alchimie du rire et de l'humour saluée par plus de cent millions de fidèles à travers la planète.

Car ces deux immortels de la scène et de l'écran ont traversé l'espace et le temps.

Voici reconstituée par le détail, année par année, l'histoire de leur prestigieuse association.

Car dans nos mémoires, l'un ne va jamais tout à fait sans l'autre !

Enfin la première biographie officielle du père de Marius, Fanny, César, Jofroi, Panisse, Cigalon, Merlusse, Ugolin et bien d’autres ! Derrière l’auteur de La Fille du puisatier, de La Femme du boulanger et des merveilleux Souvenirs d’enfance se cache l’un des hommes parmi les plus importants du XXe siècle. Avec sérieux et patience, grâce à de nombreux entretiens accordés par la famille de Pagnol, son concitoyen et biographe Jean-Jacques Jelot-Blanc analyse ce parcours exceptionnel. Ce portrait fait même dire à sa veuve Jacqueline Pagnol, immortelle Manon des sources : « Dans ce gros volume, je découvre en même temps l’être exceptionnel et familier dont j’ai partagé la vie durant trente années et un personnage toujours renouvelé qui continue de me charmer. » En effet, comment ne pas être subjugué par son incroyable itinéraire à travers le théâtre, le cinéma et la littérature ! Découvrez, racontés par le détail, les débuts de ce poète de 16 ans, du bohème des folles années 20 à Paris, de l’insolent jeune homme révolté par la tuerie de la guerre de 14-18, auteur des Marchands de gloire et de Topaze, du promoteur du cinéma parlant et père du néo-réalisme à la française, du premier producteur indépendant de films, du directeur des studios où, saltimbanque à pantalon élimé, il fi t tourner Raimu, Fernandel et Bourvil, de l’ami d’Orson Welles, Alexandre Korda ou William Wyler, du très peu académique académicien qui fi t entrer le cinéma sous la Coupole, du président du Festival de Cannes découvrant Brigitte Bardot, du consul du Portugal à Monaco pour Rainier et Grace Kelly... Un portrait inattendu, décapant, insolite, rare...

Artiste de music-hall, résistant, flic, voyou, grand bourgeois, Jean Gabin a joué tous les rôles. Pourtant, l'homme aux 85 millions de spectateurs et aux plus de 90 films reste un mystère. Cette grande biographie de celui dont Jean Renoir disait qu'il était "un acteur unique" lève le voile sur la vedette aux multiples chefs-d'oeuvre, de Pépé le Moko au Clan des Siciliens, en passant par La Grande Illusion, Le Quai des brumes, ou encore Un singe en hiver. L'homme discret dont la puissante silhouette, les pesants silences et les grands yeux bleus ont marqué le cinéma français, a enflammé le coeur des femmes, Michèle Morgan, Marlène Dietrich et d'autres. Mais délaissant ses folles amours, Gabin finira par mener une vie de famille exemplaire avec Dominique et leurs enfants. Après des années de recherches et d'entrevues, l'auteur retrace ici l'épopée incroyable d'un gamin de Clignancourt devenu grand et livre un vibrant hommage à ce comédien qui a incarné mieux que quiconque un cinéma populaire et sincère. Un sacré gars, le Gabin.

Le portrait d'une star incontestée mais surtout d'un acteur que ses rôles ont imposé comme un mythe incarné.