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Tous les livres de Jean-Luc Nancy

Dans le ciel, il y a des avions, des nuages, le soleil, des étoiles. Et pour bien des humains, il y a aussi des dieux, ou un Dieu. Tout le monde n'y croit pas, mais tout le monde voit bien le mystère de l'existence. Alors, y a-t-il là-haut dans les cieux, quelqu'un, créateur de toutes choses ? Comment en parler ? Comment comprendre que cet être invisible, les hommes se le soient figuré de façons si différentes, et que pour d'autres, au contraire, les cieux soient vides ?

Noli me tangere -Ne me touche pas : c'est une scène singulière de l'évangile de Jean, et c'est une parole emblématique pour des situations de violence ou de désir. C'est aussi, et d'abord, le rappel lapidaire d'un tabou majeur de toutes les cultures : celui du toucher. Or Marie-Madeleine, à qui cette parole est adressée par Jésus, a connu dans l'hagiographie un destin bien particulier: amante tantôt physique et tantôt mystique du Christ, double féminin et sensuel de l'incarnation que son Seigneur est censé représenter, pécheresse dont le repentir poursuit la volupté, son personnage est fait pour troubler aux deux sens du mot la légende religieuse. Comment donc interpréter la scène, et la « résurrection» qu'elle veut annoncer? Comment les peintres l'ont-ils interprétée ? Que nous font-ils voir entre ces deux corps levés l'un vers l'autre, qui se frôlent et qui s'écartent?

Je t'aime, nous nous aimons, je ne t'aime plus, aimons-nous les uns les autres... La conjugaison infinie du verbe aimer, ce sont toutes les histoires des hommes, mais qu'est-ce que ça veut vraiment dire, aimer ? Et qu'est-ce que la philosophie, elle-même « amour de la sagesse », peut nous en dire ?

« Dans quel monde vivons-nous ? » : le plus souvent, dans cette question, le point d’interrogation vaut autant qu’un point d’exclamation. Elle sonne à la fois sur le mode de la révolte et sur celui de la résignation. Dans l’usage ainsi fait du mot, ou de l’idée, de « monde » se cache la valeur la plus forte qu’on puisse lui attacher : celle du cosmos, ensemble harmonieux des corps célestes dont les orbes portent les rapports de l’ordre universel, c’est-à-dire tourné vers une unité intégrale. C’est le sens et le balancement de cet ordre et de cet un qui se trouvent donc implicitement interrogés par cette question. Il se trouve qu’aujourd’hui l’expérience, tant scientifique qu’existentielle, du monde déjoue la postulation « cosmique » dans laquelle la pensée semblait inévitablement devoir se déployer. D’une part, le monde-cosmos est éclaté ou désuni ; d’autre part, l’idée même de « monde » (un, ensemble) ne répond plus ni à l’investigation physique ni à l’interrogation métaphysique : « plurivers » ou « multivers » sont à l’ordre du jour des physiciens tandis que « multiplicité » et « multitude » traversent les sociologies autant que les ontologies. En un temps où nous disons simultanément que le monde est toujours plus « globalisé » (donc unifié) et que nos modes de vie, de culture sont toujours plus hétérogènes, il faut remettre en chantier cette question : nous continuons à nous considérer comme vivant dans un monde alors qu’il n’est plus certain que nous puissions user encore de ces termes. Nous ne sommes plus ni « dans » ni « devant » le monde, mais celui-ci dérobe et déporte de manière vertigineuse la consistance de sa réalité « en soi ». Et peut-être ne vivons-nous pas plus dans un monde ou dans plusieurs mondes que le ou les mondes ne se déploient, divergent ou se recoupent en nous et par nous.

- Ecoute ! Qu'est-ce qui résonne ?

- C'est un corps sonore.

- Mais lequel ? Une corde, un cuivre, ou bien mon propre corps ?

- Ecoute : c'est une peau tendue sur une chambre d'écho, et qu'un autre frappe ou pince, te faisant résonner, selon ton timbre et à son rythme.

"Qui d'autre au monde connaît quelque chose comme le corps" ?

C'est le produit le plus tardif, le plus longuement décanté, raffiné, démonté et remonté de notre vieille culture. Si l'Occident est une chute, comme le veut son nom, le corps est le dernier poids, l'extrémité du poids qui bascule dans cette chute. Le corps est la pesanteur. Les lois de la gravitation concernent les corps dans l'espace. Mais tout d'abord, le corps pèse en lui-même : il est descendu en lui-même, sous la loi de cette gravité propre qui l'a poussé jusqu'en ce point où il se confond avec sa charge. C'est-à-dire, avec son épaisseur de mur de prison, ou avec sa masse de terre tassée dans le tombeau, ou bien avec sa lourdeur poisseuse de défroque, et pour finir, avec son poids spécifique d'eau et d'os-mais toujours, mais d'abord en charge de sa chute, tombé de quelque éther, cheval noir, mauvais cheval."

Cette édition est complétée par une conférence intitulée "De l'âme".

La démocratie aurait-elle trahi toutes ses promesses ? Trente ans après la chute du Mur de Berlin, les peuples doutent et beaucoup sont habités par le ressentiment. Certains en appellent à une démocratie « directe », d’autres consentent à l’instauration de « démocraties illibérales ». Mais de quoi parle-t-on ?

La naissance de la démocratie à Athènes, l’avènement de la République à Rome, et sa lente réémergence à partir des communes médiévales jusqu’aux révolutions anglaise, américaine et française, sont l’effet d’un long basculement de civilisation alors à peine soupçonné, lié, pour partie, aux évolutions de la technique, et dont les conséquences ne sont pas épuisées.

Si la démocratie est la manière dont des hommes libres et égaux choisissent de ne pas subir leur destin en délibérant entre eux, qu’en est-il donc de la liberté, de l’égalité et du peuple qu’ils forment ? Ces questions sont au cœur de la crise des démocraties contemporaines.

Renouer avec la démocratie au moment où les crises politiques, sociales, écologiques, culturelles, et l’empire de la technique et du calcul minent les démocraties contemporaines, appelle à une révolution d’un genre inédit. Sans doute fallait-il l’ébranlement de toutes les certitudes héritées de la modernité pour pouvoir commencer à le penser.

"Questions de caractère" est une collection dirigée par Adèle Van Reeth et publiée en co-édition avec France Culture. Au rythme de 3 titres par an, cette nouvelle collection explore les passions humaines, les "couleurs" de l'âme qui animent chacun d'entre nous. Adèle Van Reeth, productrice des "Nouveaux chemins de la connaissance", l'émission quotidienne de philosophie de France Culture, donne la parole à un philosophe qui éclaire ces grands mots, ressorts de nos conditions. De façon complémentaire et sur le même thème, chaque volume, à sa sortie en librairie, sera associé à une semaine d'émissions.

L'imaginaire contemporain associe la jouissance à une expérience qui serait d'abord sexuelle. Or la jouissance, y compris étymologiquement, dépasse largement le domaine de la sexualité. Comment et pourquoi son sens a évolué selon les époques, d'une signification juridique à une notion de plaisir, en passant par la consommation ? De quoi jouit-on ? Qui jouit ? Quelle est la différence entre jouissance et joie ?... sont parmi les questions auxquelles les deux auteurs répondront dans cet ouvrage à la fois passionnant et accessible.

Qu'est-ce qui se passe entre les corps en ce XXIe siècle débutant ? Qu'est-ce qui se passe avec le sens ? C'est à ouvrir ces questions que s'emploient dans ce volume des spécialistes éminents de la pensée et de l'art.

Ni du sens des corps, ni des corps du sens, mais bien : le corps, le sens, dans l'épreuve de leur disjonction et dans la chance de leur rencontre offertes ici à méditation et à interrogation.

Françoise Héritier étudie le sens et la valeur de la différence sexuelle, André Green celui du négatif en psychanalyse, Jean-Luc Nancy les conditions de l'exemption du sens, Claude Régy celles de sa profération, notamment théâtrale, et Jean-Claude Ameisen celles de sa construction paradoxale dans le vivant.

Le corps c'est celui de la femme, du sujet de la psychanalyse, de la biologie ou de la philosophie, mais c'est aussi celui des acteurs à propos desquels le metteur en scène déclare : " le souffle, c'est la vie par la respiration. "

C'est à reprendre son souffle que le lecteur est ici invité.

Deux philosophes s'entretiennent sur la situation et sur la signification de l'art aujourd'hui : ce que son nom veut dire désormais, ce que, bien loin d'être un nom désuet, il nous donne à penser de neuf.

La pensée très élaborée de Jean-Luc Nancy sur ce sujet est reprise mais aussi continuée au cours d'une discussion où Jérôme Lèbre s'interroge avec lui sur la meilleure manière de saisir l'engagement du corps sensible dans l'activité artistique et l'approche des oeuvres, la relation de l'art à la technique, à l'histoire, sa modulation en arts traditionnels et nouveaux, sa position actuelle vis-à-vis de la religion, de la politique et de la littérature.

Si l'homme est bien « l'existant qui présente », alors il lui aura fallu inventer les outils et les formes de cette présentation : le langage, le dialogue, la représentation.

Mais quels sont les enchaînements et les limites de ces formes ? Et comment le théâtre, qui les rassemble, peut-il, via l'espacement de la scène, ne pas les trahir ?

Ce sont ces questions qui trament les deux dialogues ici reproduits : Scène, qui fut publié en 1992 dans la Nouvelle revue de Psychanalyse, et Dialogue sur le dialogue, qui date de 2004 et qui en fut le prolongement.

Deux moments de haute intensité du travail en commun mené par les deux philosophes.

Les deux dialogues composant ce volume appartiennent à ce moment où, pour les auteurs, l'interrogation philosophique sur le politique croisait les faisceaux de questions mises en avant par la psychanalyse.

À la lumière de l'approche freudienne du phénomène politique, ce sont les conditions de possibilité de l'existence collective qui sont interrogées.

Dès lors qu'a pu être éloignée l'imposition d'une Figure (Dieu, Père, Chef, Peuple), comment et sur quoi étayer un être-ensemble capable d'échapper au délitement et à la panique ?

« Œuvre de philosophie et non d’histoire, Le mythe nazi interroge la logique spécifique du nazisme en tant qu’elle peut nous rendre attentifs à certaines possibilités de notre histoire occidentale. »

L’Homme et la Société« Une mise en garde contre l’idée que notre époque ne pourrait à son tour être sauvée que par le recours à de nouveaux mythes, de nouveaux rêves. »

Lire« Pourquoi et comment le recours au mythe a été au cœur de la pratique politique et sociale du nazisme. »Le Monde« À lire absolument. »

Bulletin critique du livre françaisJean-Luc Nancy et Philippe Lacoue-Labarthe (mort en 2007) sont deux philosophes nés en 1940. Enseignants à l’université de Strasbourg, ils ont beaucoup travaillé et publié ensemble, notamment L’Absolu littéraire (Le Seuil, 1978) ou L’«Allégorie» suivi de Un Commencement (Galilée, 2006).

Avant de faire époque dans la littérature et dans l’art, avant de représenter une sensibilité ou un style (dont on annonce régulièrement le « retour »), le romantisme est d’abord une théorie. Et l’invention de la littérature. Il constitue même, très exactement, le moment inaugural de la littérature comme production de sa propre théorie– et de la théorie se pensant comme littérature. Par là, il ouvre l’âge critique auquel nous appartenons encore.

Poétique où le sujet se confond avec sa propre production, et Littérature close sur la loi de son propre engendrement, le romantisme (nous, en somme), c’est le moment de l’absolu littéraire.

Cela s’est joué vers 1800, à Iéna, autour d’une revue (l’Athenaeum) et d’un groupe (celui des frères Schlegel). Or, depuis bientôt deux cents ans que ce moment a eu lieu, pratiquement aucun des textes majeurs où s’est effectuée une telle opération n’a été traduit en français. La première ambition de ce livre est, par conséquent, de donner à lire certains d’entre eux.

Mais comme la contrainte que le romantisme exerce sur nous est à proportion de la méconnaissance où il a été tenu, on a voulu, chaque fois, accompagner ces textes et en prendre, à notre usage, la mesure théorique. Question, tout simplement, de vigilance : car au fond « l’absolu littéraire », n’est-ce-pas ce qui hante, encore aujourd’hui, notre demi-sommeil théorique et nos rêveries d’écritures ?

Ph. L.-L. et J.-L. N.

Jean-Luc Nancy nous a quittés avant la publication de ce livre d'entretiens auquel il tenait. Il porte sur l'antisémitisme et le rejet des Juifs. Pourquoi hait-on les Juifs ? Comment le judaïsme a-t-il survécu à la pulsion d'extermination ? Comment vivre avec l'antisémitisme quand on est juif ?

Autant de questions, et bien d'autres, que ces entretiens soulèvent : les origines de l'antisémitisme, sa singularité irréductible, le rôle du christianisme dans sa constitution, la distinction entre antijudaïsme et antisémitisme, l'impensé que l'exclusion des Juifs représente dans l'histoire de la philosophie, le cas Heidegger depuis la sortie des Cahiers noirs, le phénomène de banalisation, les questions théologico-politiques, ou encore le renouveau de l'antisémitisme. La haine des Juifs semble être un fait civilisationnel avéré, que Jean-Luc Nancy analyse ici sous la forme d'un dialogue sans concession avec Danielle Cohen-Levinas.

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