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Tous les livres de Jean-Luc Raharimanana

C'est en 1999, alors de passage à Madagascar, que Raharimanana éprouve la nécessité d'écrire un livre sur les lieux de son enfance. La pauvreté s'est accrue, les paysages autrefois si poétiques sont maintenant désolés, la mémoire semble s'être perdue dans une histoire réécrite par des vainqueurs. En décembre 2001 ont lieu les présidentielles et les événements qui s'ensuivent. L'auteur poursuit son récit pour répondre à cette question : pourquoi les Malagaches sont-ils au bord de la guerre civile? Quelques mois plus tard, son père est arrêté, puis torturé. L'Histoire prend alors le pas sur sa propre histoire. L'arbre anthropophage est à la fois la recherche et la restitution d'une mémoire souvent bafouée et falsifiée. C'est également un témoignage personnel fort émouvant, d'une lucidité acerbe.

Pour qui a arpenté les hauts plateaux de l’Imérina, sillonné ce pays de rizières, de forêts peuplées d’une faune fabuleuse, pour qui a côtoyé jour après jour les Malgaches des villes (Antananarivo, Mahajanga, Antsirabe, Antsiranana [Diego Suarez], Tamatave, Tulear, etc.) et ceux des campagnes, l’énigme de cette île enchanteresse es encore plus grande. La littérature malgache d’aujourd’hui s’écrit en malagasy, ou, vestige de l’histoire coloniale, en français. Elle demeure aussi souvent orale, c’est la littérature dite des Anciens par laquelle se perpétuent les traditions.

Ce recueil, avec des nouvelles inédites d’auteurs vivant à Madagascar ou en Europe, tous hantés par leur île, ses sortilèges, son histoire ancienne et tous soucieux de son devenir, est une photographie de l’île aujourd’hui. La pauvreté, celle des campagnes et celle des villes, l’exode, le tourisme et ses terribles conséquences, la corruption, l’instabilité politique, mais aussi le passé prestigieux, Antananarivo la grouillante « Ville des Mille » : tels sont les sujets de ces textes qui permettent d’aborder la réalité malgache ; ou plutôt quelques-unes des multiples facettes de la réalité de l’immense Île rouge.

confortablement installé dans son canapé, un témoin regarde la télévision et il y voit le monde tel qu'il semble aller. c'est à dire mal, d'images de guerre en image de guerre, toute la vie niée. c'est bien sûr cet examen de ce qu'on lui donne à voir - jusqu'à ce que fragments de réel et hallucinations se mêlent indistinctement - qui est le fil conducteur de ces quatorze textes courts, poétiques, fulgurants, écrits comme à bout de souffle et au bord du gouffre. l'auteur de Lacume poursuivait ici sur un monde incantatoire son autopsie de l'âme malgache.

Vers quoi Hira, né le jour du septième anniversaire de l'Indépendance de Madagascar, veut-il vraiment revenir ? Vers les premiers souvenirs d'une enfance enchantée, chargée de rires et de couleurs, où il lisait en cachette les livres interdits qu'il avait dérobés à l'église et jouait aux cow-boys et aux Indiens dans les collines hantées par l'esprit des Vazimba ? Ou vers le passé plus lointain de son propre père, intellectuel pacifiste, figure de l'opposition, arrêté et torturé ? L'histoire familiale se confond avec l'Histoire de l'île à mesure que surgissent les récits des émeutes de 1947, et les images bien vivantes des soulèvements étudiants de 1972, des lynchages de 1984... L'écriture n'est plus alors seulement pour Hira un refuge où peut renaître la poésie de l'enfance perdue : elle devient nécessaire pour dire la révolte et dénoncer l'horreur.

Récit de l'auteur malgache Raharimanana qui entremêle légendes, mythes fondateurs et réalités contemporaines. Soucieux de restituer la mémoire trop souvent trahie par les récits, l'auteur reviste les luttes de libération, les formes de résistance et d'utopie. Il met en place une cosmogonie où tout se tisse dans une diversité de voix, de perspectives poétiques et politiques, rassemblant des formes singulières d'écriture et de transmission de la parole. Un enfant mort-né raconte la genèse du monde. Il fait appel aux mythes pour dire les dérives totalitaires et la quête de liberté. Fable contemporaine qui rétablit la relation entre les temps, passé et présent, les ancêtres et le monde contemporain, l'Esprit et le réel, le récit se donne à lire comme fibres à tisser l'humanité. Point de vue de l'auteur : "Tisser", c'est le récit de la vie. La vie faite de plusieurs fibres, chaque fibre ayant sa nature, sa force, mais unie à d'autres, forme le tout, le motif, le sens, la force, la délicatesse. Tisser, c'est se connaître comme fibre, et accepter de se lier à d'autres pour une existence plus vaste. Tisser pour moi, c'est avoir cette hauteur de vue, prendre soin de chaque fibre, chaque fil tout en se projetant sur le tissu à réaliser. * Dans ce récit, la politique comme la poésie ont les mots comme matériaux. La politique, celle qui est au service des citoyens, la politique doit tenir compte des uns et des autres, et justement "tisser" le juste milieu. La poésie, elle, renouvelle ou ravive, toujours l'essence des mots, remet le sens et la beauté au centre des échanges. La poésie est politique car elle interroge le monde, propose une vision, bouscule sinon révolutionne le langage.

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