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Tous les livres de Jean-Marc Varaut

C'est le récit d'une vie, celui d'un grand avocat et de sa passion pour le droit, pour la justice imparfaite des hommes, pour ces voix qui s'élèvent dans le prétoire, et défendent, et convainquent, et libèrent.

Ce sont aussi, retracées par un témoin et un acteur majeur, cinquante ans de notre histoire judiciaire et politique : où l'on revit les grands procès de l'Algérie "française" - celui du général Challe, du général Salan, des conjurés du Petit-Clamart, du lieutenant Pierre Guillaume plus connu sous le nom de "crabe-tambour" -, mais aussi d'étonnantes affaires de presse où se côtoient Jacques Laurent, François Mauriac, Raoul Girardet, Michel Droit. Ce sont mille anecdotes et portraits en pied, de Tixier-Vignancour à Roland Dumas, en passant par Maurice Garçon, Vladimir Boukovsky, François Léotard et Bob Denart... Enfin, bien sûr, c'est la défense inspirée et obstinée de Maurice Papon, lors d'un procès spectaculaire par sa portée symbolique et qui reste à ce jour le plus long de l'histoire de France.

À ce titre, ce livre est aussi une réflexion éclairée sur une société aux prises avec son histoire, sa culpabilité, ses aveuglements, ses obsessions. Toute sa vie, Jean-Marc Varaut aura ainsi combattu les menaces exercées sur ce que doit toujours être un procès équitable. Il n'aura fait, selon la méthode très simple qu'il explique, que "dire l'irréductible valeur, ou saveur, de tout homme". Sa conviction nous emporte : quelle mission pour l'avocat, sinon d'"être celui qui dit quand il le faut : "on ne passe pas"" ? "Il y a des principes qui sont des conquêtes de la civilisation juridique, ils constituent la charge de la dignité humaine. L'espace où vit l'homme, c'est la petite plage d'ombre et de lumière que dessine et qu'enclôt le droit, opus incertum, que tente d'ajuster le juge."

Avec une préface de Roland Dumas.

Le 20 novembre 1945 s'ouvrit à Nuremberg, la ville emblématique du national-socialisme, le plus grand procès de l'Histoire. Celui des maréchaux Goering et Keitel aux grands amiraux Doenitz et Raeder, en passant par Ribbentrop, von Papen, Speer, Kaltenbrunner et Rudolf Hess. S'y ajoutait une charge inédite dans l'histoire, celle de " crime contre l'humanité ". Ce procès de dix mois et dix jours fut un procès équitable et non la métaphore du "vae victis". Trois accusés furent acquittés, sept condamnés à la prison et douze à la pendaison. Avec le recul du temps, il est aujourd'hui possible de mieux comprendre l'importance capitale de ce procès. Les secrets de l'Anschluss, de Munich et de la Drôle de Guerre y furent révélés, de même que le pacte secret germano-soviétique partageant la Pologne entre Hitler et Staline et livrant à ce dernier les Etats baltes. Et l'essentiel de ce que nous savons de la solution finale fut alors révélé par les témoignages des acteurs eux-mêmes. C'est à partir des quarante-deux volumes du procès-verbal du procès que Jean-Marc Varaut, avocat et historien, renouvelle l'histoire de ce procès sans précédent. Au-delà de l'événement, le philosophe du droit propose de conclure du procès de Nuremberg à l'instauration nécessaire d'un tribunal pénal international permanent qui applique pour l'avenir à tous le droit de Nuremberg, car telle en était la vocation.

Voilà sans aucun doute les dépouilles des quelques soixante-trois victimes du doux médecin... Mais qui est le docteur Petiot ? Génial Jekyll ou diabolique Mr Hyde ? Dans ces années troubles de l'entre-deux-guerres, puis de la Seconde Guerre mondiale, le jeune médecin de province, fraîchement débarqué à Paris, a pourtant bonne réputation. Il soigne les pauvres gratuitement, réconforte les malheureux. Qui peut imaginer qu'il mène une double vie, nocturne, inavouable, baignée de sang et calcinée de chaux vive ?

Les Français ne s'aimaient plus. La France n'était plus, en ces temps de construction européenne et de mondialisation, l'objet d'un " amour sacré ". Mais il y eut ce mois de juillet 1998 où tout fut oublié, sauf le football. Plus que la victoire en finale de la Coupe du Monde, l'événement imprévu, ce furent les Marseillaise improvisées sur les gradins et les milliers de drapeaux tricolores surgis d'on ne sait où. " On a gagné ! ", ce cri traduisit le bonheur de reconstituer une communauté nationale. Le bonheur d'être Français. Cette résurgence est la preuve que les Français conservent dans leur inconscient le regret d'un grand projet commun et de grands accomplissements de la Nation. L'intention de cet essai est de retrouver les raisons et le sens de cette appartenance à une patrie, une histoire partagée, un patrimoine, une langue, un avenir ensemble. Une communauté de naissance et une communauté de citoyens qui demeure, dans un monde incertain et dangereux, la limite politique qui nous aide à nous identifier. L'enracinement historique qui ouvre à l'universel.

""Un procès comme celui-là n'est jamais clos, il ne finira jamais d'être plaidé", écrit François Mauriac le lendemain du verdict du 15 août 1945 qui condamne Philippe Pétain à la peine de mort. Peine commuée en détention perpétuelle par le général de Gaulle. Cinquante ans plus tard, j'ai souhaité, en tant qu'historien du procès de Nuremberg, me faire le chroniqueur judiciaire du plus grand procès de l'histoire contemporaine. Bien qu'il n'ait pas été instruit, bien qu'il ait été jugé par des jurés partisans, sous la houlette d'un magistrat qui avait prêté serment à l'accusé, ce fut effectivement un grand procès, à la différence de celui de Pierre Laval, véritable mise à mort judiciaire. "Dans ce livre, j'analyse l'accusation, la défense, les secrets du délibéré, les recours en révision, et rapporte les témoignages essentiels. Mais, pour aller au-delà du procès de 1945 qui portait sur l'armistice, le changement de régime et la collaboration, je me suis attaché à un autre procès, celui qui est instruit depuis vingt ans, sous l'influence d'un renversement historique, relayé par les médias : celui de la responsabilité du régime de Vichy dans la promulgation du statut de Juifs et la déportation raciale. "Or, si elle fut évoquée en 1945, elle n'était pas à charge. On associait le nom de Pétain à Montoire, pas à Auschwitz. Aussi ai-je abordé ce dossier sans complaisance, mais avec le souci que le "devoir de mémoire" n'oblitère pas le devoir de vérité historique. "A l'heure où un fonctionnaire, qui avait refusé la solution de la démission afin de résister administrativement à l'ennemi et de contribuer à sauver ce qui pouvait l'être, est le bouc émissaire de ce procès posthume, mon souhait est que la réédition de ce livre apporte une contribution importante à la manifestation de la vérité judiciaire."

On a commémoré la Révolution de 1789 et l'admirable Déclaration des droits de l'homme. Ce serait refuser le retour complet sur nous-mêmes que d'occulter le bicentenaire de la contribution de la Révolution, du 10 août 1792 au 9 thermidor 1794, à la barbarie moderne. Le tribunal révolutionnaire, archétype des juridictions d'exception, le comité de sûreté générale, précurseur des polices politiques, la loi des suspects, modèle de toutes les proscriptions et de tous les massacres pour tare de naissance, de religion ou de pensée, le populicide de la Vendée, premier génocide idéologique, que préface le procès et l'exécution de Louis XVI, sont l'armature d'une terreur institutionnelle, matrice du terrorisme d'Etat. Ainsi la Révolution française a-t-elle institué et expérimenté, en violation des principes qu'elle avait déclarés en 1789, les prototypes de toute terreur révolutionnaire et singulièrement du totalitarisme communiste. Lénine, Trotski, Staline et leurs épigones s'autoriseront de son exemple comme d'une référence ou d'un alibi.

La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible, proclame Robespierre. La justice, écrit Lénine au commissaire du peuple à la Justice, ne doit pas supprimer la terreur, mais la fonder et la légitimer clairement.

Jean-Marc Varaut décrit donc et analyse la terreur judiciaire de 1793-1794, bras de la terreur politique, et démontre l'incompatibilité entre l'idée de droit et l'idéologie révolutionnaire de la table rase et de la régénération de l'homme.

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