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Tous les livres de Jean-Marie Godard

Cédric Gouverneur dans Le Monde Diplomatique de juillet 2018 :

Pendant un an, le journaliste Jean-Marie Godard a recueilli les témoignages anonymes de policiers. Confrontés à la détresse sociale, à la violence et à la mort, ces fonctionnaires s’estiment déconsidérés, parfois haïs, mal payés et privés de moyens. Un exemple : la prime horaire pour une planque nocturne s’élève à 0,97 euro. Dans des commissariats insalubres, certains se résignent à acheter, sur leurs deniers, torches électriques et menottes. Au cours des années 2000, la mise en place d’une absurde politique du chiffre, destinée à faire baisser — artificiellement — les statistiques de la délinquance, a désorienté les policiers : « On n’est pas une entreprise ! », s’étonne un officier. S’y ajoute, depuis 2015, le contexte des attentats djihadistes. « On exige de nous d’être des RoboCop infaillibles. Sur la durée, ce n’est pas tenable », témoigne Jean, croisé par l’auteur au Courbat, une maison de repos pour policiers en dépression. Chaque année, en France, une cinquantaine de membres des forces de l’ordre se suicident. Une enquête fouillée, un tableau social à la fois glaçant et surprenant.

Les urgences, qui n’y a pas mis les pieds au moins une fois dans sa vie ? En 1990, nous étions 7 millions à avoir franchi leurs portes. Trente ans plus tard, nous sommes 20 millions. Vingt millions à nous y presser la peur au ventre avec un bras cassé, un enfant fiévreux, une blessure bénigne ou pas, un infarctus…

Ou simplement avec nos angoisses. Vingt millions à y faire la queue des heures durant, à côté de SDF venus y trouver refuge, de toxicomanes en manque, de personnes âgées que les institutions spécialisées ne veulent plus prendre le risque de soigner.

Vingt millions pour qui ces urgences sont devenues le dernier recours médical quand le médecin de ville a tiré sa révérence, quand le spécialiste nous donne des rendez-vous à trois mois, ou quand nous ne savons plus vers qui nous tourner avec des proches en phase terminale…

Certains s’étonnent qu’il y ait des accidents ? Que parfois des patients soient oubliés sur un brancard ? À lire l’excellente enquête menée par Jean-Marie Godard au plus près du personnel des urgences, on s’étonne surtout qu’il n’y en ait pas plus. Les femmes et les hommes qui y travaillent sont en première ligne.

Au front du social et du médical. 24 heures sur 24. Mais malgré leur dévouement, comment espérer qu’ils résolvent cette équation impossible : faire face à toujours plus de malades avec toujours moins de moyens. Alors, ils accumulent les heures… jusqu’à frôler le burn-out.

Bienvenue aux urgences.

Jean-Marie Godard est journaliste depuis 1990. Reporter durant vingt ans au bureau français de l’agence Associated Press, il exerce aujourd’hui sa profession en indépendant et est l’auteur du livre Paroles de flics (Fayard, 2018), une plongée dans le quotidien des policiers de base pour raconter l’humain derrière l’uniforme. Il est également co-auteur, avec Antoine Dreyfus, de La France qui gronde (Flammarion, 2017), road-trip au travers du pays.

Parce que de nombreux Français estiment qu’on les ignore, qu’on les méprise ou qu’ils n’ont plus le droit à la parole, Jean-Marie Godard et Antoine Dreyfus ont décidé d’aller à leur rencontre. De les interroger pour rapporter leurs propos sans fard ni filtre, sans a priori ni jugement.

D’entreprendre un grand tour de France permettant de brosser le portrait réel du pays en 2017, fruit des avis et récits de chacun.

En se posant dans les zones urbaines, les villes, les villages, une semaine ou dix jours à chaque fois, en prenant le temps d’écouter pour raconter, ils sont allés découvrir la France silencieuse, celle que l’on entend peu, plus ou pas.

Une France mutique, que l’on sent, ressent, fractionnée, dans laquelle la défiance entre ceux «d’en haut» et ceux «d’en bas» n’a jamais été aussi forte. Mais aussi une France qui tente d’innover de manière pragmatique, loin des idéologies, pour résoudre des problèmes très concrets. Une France aux multiples visages, le nôtre, le vôtre, ceux de vos amis, familles et voisins.

De Saint-Étienne-du-Rouvray, traumatisée par l’assassinat du père Hamel, à Sète et ses solidarités locales ; de Noirmoutier aux hameaux de la Loire où cohabitent néoruraux et villageois ; du Nord et ses «flics» au Jura agricole ; de Marseille, et le combat des parents et enseignants pour l’école publique, à Nice et ses musulmans déprimés ; d’Amiens et la désindustrialisation à la Bretagne et ses commerçants en colère... voici le tableau d’un pays pas dupe qui cherche un second souffle.