Tous les livres de Joannic Royer Bellais
Entraînement, boulot, repos, Chloé maîtrise totalement le cours de sa vie. Elle s'offre parfois une respiration et apaise ses angoisses en exerçant sa troisième spécialité : la fin de vie brutale sous contrat. Mais cet équilibre parfait est mis en péril le jour où son grand-père débarque de l'au-delà où il était censé reposer, avec pour projet de venger la famille. Le vieux mafieux gâteux, cramponné à sa vendetta comme Smith à Wesson, risque de ruiner toutes ses précautions et foutre en l'air sa couverture. La meilleure solution serait de l'éliminer. Mais il y a la règle N°1 : un tueur professionnel n'opère jamais dans son cercle.
Vendetta, c'est une errance punitive qui se balance entre comédie et tragédie, un chemin tortueux qui serpente entre la vie et la mort, parcouru par deux êtres qu'apparemment tout sépare, hormis leur 25% d'ADN partagé.
Perdu, Frédéric, 48 ans et demi, l'est un peu dans sa vie de père au foyer d'une grande famille recomposée. Lui qui s'était imaginé cinéaste dans sa jeunesse, se demande depuis un moment s'il n'est pas en train de renoncer définitivement à ses rêves. Alors il a décidé de s'offrir une parenthèse insouciante et régressive. Quelques jours en solo, à Londres, à la recherche de son grand pote du lycée. Celui avec qui il aurait dû faire ce voyage trente ans plus tôt, quand il avait encore le choix entre la raison et l’audace. Ce qu'il aimerait c'est un peu d'aventure et d'imprévu.
L'aventure ça commence par rater son Eurostar et l'imprévu c'est d'accepter la proposition étrange d'un inconnu : convoyer une Mustang de 1967 à Londres. Mais sa petite virée prend une autre tournure lorsqu'il découvre ce que cache cette offre miraculeuse : emmener à Calais deux enfants syriens sans papiers et sans famille. Un frère et sa sœur dont la plus grande peur est d'être séparés et qui cherchent eux aussi à regagner la capitale anglaise.
Avec Frédéric et sa « bonne tête », ils sont certains de ne pas risquer un contrôle et de terminer ce bout de chemin en sécurité. Rien ne l'oblige à dire oui, à part peut-être son âme et conscience…