Tous les livres de Julie Brafman
« On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation », écrivait Platon. Et vous, quel joueur êtes-vous ? Plutôt cartes ou console ? Joueur solitaire ou en réseau ? Amateur de paris ou de tactique ? Les jeux qui animent ces pages vous aideront sans doute à mieux vous connaître...
Vous découvrirez aussi que le jeu a toujours été une activité indispensable à l'homme. Parce qu'il rend la réalité plus légère, nous fait vibrer dans l'espoir d'une victoire ou d'un gain qui, peut-être, changera notre vie. Le jeu nous met à égalité devant la chance, qu'elle survienne aujourd'hui ou un vendredi 13. Nous jouons avec nos émotions et notre intelligence, au gré des stratégies et des alliances, car le jeu est aussi un formidable vecteur de lien social. Historiens, humoristes, philosophes, photographes nous proposent une découverte documentée et ludique, car le jeu a ceci de merveilleux qu'il ne se prend pas au sérieux.
Ce livre propose un voyage aux confins de la parole, là où les mots condamnent. Pendant plusieurs mois, la journaliste Julie Brafman est allée à la rencontre d’avocats et de juges, d’accusés et de victimes, de policiers et de gendarmes avec lesquels elle a décortiqué le processus de l’aveu, et cherché à décrypter, de manière très incarnée, ce moment particulier où une affaire bascule. À travers leurs yeux et leurs souvenirs, elle explore dix histoires criminelles, plus ou moins connues, qui révèlent aussi bien le vertige de ceux qui ont confessé leur crime que celui des témoins muets qui ont « accouché » leurs confidences. Chacun de ces récits se lit comme une nouvelle.
L’ouvrage, enrichi par une dizaine d’illustrations en noir et blanc d’inspiration cinématographique, aborde ce thème de façon originale en alternant les chapitres sur les affaires et d’autres, plus analytiques mais tout aussi passionnants. L’auteur veut comprendre pourquoi la justice est obnubilée par l’aveu, cette confession spontanée ou arrachée, considérée comme « la reine des preuves ». Julie Brafman ouvre ainsi une réflexion sur la justice au carrefour de l’histoire, de la psychologie, de la religion, de la morale et du droit.