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Commentaires sur ses livres

Kââ

Par PaperStreetSoapCo le 26 Juillet 2020 Editer
PaperStreetSoapCo
Rouvieux, cadre supérieur exerçant dans l'informatique, marié, père de deux enfants, vraisemblablement heureux en amour et au travail, a une passion secrète, le vice du jeu, qu'il cache à sa famille et à son patron. Un soir, en cachette, il tape le carton de trop, voit son talent caché se transformer en talon d’Achille et perd une forte somme d'argent qu'il ne peut rembourser, sans briser son équilibre familial et professionnel.

Il est alors contacté par un étrange duo, mi-hommes d'affaires mi-mafieux, qui lui propose de rembourser pour lui cette somme d'argent contre un menu service, celui de faire transiter de Neufchâtel en Suisse à Marseille en France une voiture, contenant un colis dont il ne connaît rien, et dont il ne doit rien connaître. Rouvieux, pour garder la face et sauver son ménage, accepte, mais, au fond de lui-même, en a t-il vraiment envie ?

Lire un livre de Kââ, c'est entré dans un monde de mystère et de suspense, quelque part entre le néo-polar, l'opéra-bouffe, le fait-divers scabreux, le gore, le nihiliste et la littérature classique, un monde foutraque ou la noirceur humaine prend des allures de farce sanglante, à la fois si proche et si lointain de notre quotidien. Kââ, c'est avant tout un style, une ambiance, une plume unique et atypique, que ce soit sous ce pseudonyme ou sous celui de Corsélien. C'est ramassé, vivant, cynique, imagé, lyrique et poétique, bourré d'un humour noir glacé et léché que, personnellement, j'adore, et qui, auprès du lecteur, fait immédiatement mouche ou laisse irrémédiablement sur le bord de la route.

Dès lors, l'histoire de ce pauvre Rouvieux, victime plus ou moins consentante, embarqué dans un complot international qui le dépasse, s'apparente à une succession de rebondissements, de fuites et de fausses pistes, ballotté qu'il est entre les différentes forces en présence. Histoire qui offre à l'auteur le prétexte pour ajouter comme décor à cette déambulation le paysage d'une France du terroir profonde et culturellement riche, signant un road trip à la française décalé où les protagonistes font bombance dans les meilleurs restaurants, tout en faisant la une des journaux, où la bonne chair côtoie le bon verre entre deux morts, où la baise et la cigarette ne sont pas encore des gros mots, mais des plaisirs propices aux bons mots, en attendant le prochain traquenard. Il y a un côté cinéma dans ce roman qui n'est pas pour me déplaire, celui des films d'actions français des années 1970 et 1980, de Belmondo et de Delon, car ce roman noir est de cette époque, de ce moule.

Clairement, un auteur qui fédère ou indiffère, totalement recommandable pour ma part, d'abord et surtout pour le style, qui surpasse de très loin, dans le cas de ce roman, l'histoire, qui reste malgré cette belle plume finalement bien légère, presque forcé par ce principe d'accumulation que l'auteur affectionne. Pas forcément le meilleur titre à lire de l'auteur, mais un univers à découvrir, certainement.
Par Amaranth le 27 Avril 2016 Editer
Amaranth
Je ne sais pas pourquoi, mais je m’attendais à un polar. Pourtant rien ne l’indique, et pour cause, ce n’en est pas un. Cela posé, je dois dire que je connais très peu le roman noir et ne suis pas très fan du « gangstérisme ». Et pourtant, j’ai passé un très bon moment de lecture, surtout grâce à l’humour incisif qui transparait à quasiment chaque page.

Il faut s’habituer à l’écriture assez particulière, qui semble plutôt suivre un phrasé « parlé » mais d’un langage auquel je suis peu habituée. Est-ce le Sud ? Ou l’époque ? Peu importe, cela donne un rythme qu’il faut apprivoiser. Mais une fois cela fait, les événements s’enchaînent sans temps mort et je ne me suis pas ennuyée. Les personnages sont tous assez singuliers, toujours dans une perspective à la fois cynique et décalée. Ils réagissent à tout avec calme, presque indifférence, s’ils n’éprouvent pas un certain plaisir malsain aux massacres parsemés sur leur route. C'est ce décalage entre horreur et flegme qui rend certaines situations irrésistiblement drôles alors même que ce qui s’y déroule ne l’est pas du tout.
L’auteur prend également les lecteurs à contrepied soit en inversant certains stéréotypes (le malfrat écoute de la musique classique, lit du Victor Hugo et aime boire du vin de qualité), soit en jouant avec, en exagérant certains à outrance.

J’avais découvert cet auteur avec « lésions irréparables » de la collection Gore. Le style est ici très différent, de même que l’histoire. Mais il y incontestablement quelque chose de l’intelligence et du cynisme de l’auteur qui transparaît, sans oublier la brutalité de certaines scènes et la violence tout de même omniprésente. L’histoire m’a moins parlée, mais j’ai passé un agréable moment de lecture.