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Livres - Bibliographie

Kossi Efoui


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Tous les livres de Kossi Efoui

Lorsque les dimensions du monde se ramènent à celles d’une cellule. Lorsque le temps qui reste avant de comprendre se réduit à une nuit, une seule, durant laquelle un tout jeune homme nous souffle à voix basse une enfance sortie des âges archaïques. Et lorsqu’un père trop longtemps attendu, un père revenu du bagne, devenu bien malgré lui un héros, préfère s’enfuir aux confins de la réalité, réservant aux oiseaux, dans la boue des marais, les seuls sons qui s’échappent de sa gorge…

Après Solo d’un revenant, Kossi Efoui poursuit le fil de la plus tragique des histoires : celle d’une guerre interminable où la fausse parole s’allie à la violence des armes. Ici ou ailleurs, cela nous concerne intimement.

Un livre éblouissant et visionnaire, sur fond de mélancolie radicale, de dérision absolue, de générosité désespérée.

Le narrateur revient dans son pays après dix ans de massacres. Ce faisant, il cherche à comprendre comment son ami Mozaya est mort, et à retrouver un certain Asafo Johnson avec lequel il avait fondé une troupe de théâtre en ses années d’étudiant. La vie renaît, hantée par de vieilles et mortelles litanies, ces phrases-talisman qui se recourbent sur elles-mêmes comme la queue du scorpion.

Edgar Fall était étudiant en Union soviétique. Mais il n'y a plus d'Union soviétique. Traduire en russe des romans-photos porno, tout en rêvant de traduire en français le roman inachevé de Pouchkine, voilà qui ne suffit pas vraiment à nourrir son homme. Aussi Edgar accepte-t-il de quitter sa mansarde parisienne pour suivre Urbain Mango, lui-même ex-étudiant en ex-Union soviétique, dans sa peu recommandable Odyssée : il s'agit d'effectuer des repérages en Afrique de l'Ouest pour le compte de Périple Magazine, un journal de voyages spécialisé dans les visites de l'enfer et organisateur patenté d'une véritable Bourse aux frissons. Mais y a-t-il encore une Afrique ?

Arrivé à ex-Atlantis, ex-Lomé, ex-capitale de l'ex-Togo à demi submergée par les flots et totalement investie par des milices sans foi ni loi. Edgar tente de renouer le fil avec le passé, avec son passé, dans cette ville presque disparue. Tout s'éclaire et tout s'obscurcit. Le drame familial se mêle à la tragédie du continent tandis que s'agitent les clowns fantomatiques de la «mondialisation».

Pourtant, sous l'amas des ruines, des morts et des souvenirs, sans doute existe-t-il un continent à construire : il y faudra de la patience, de l'imagination, une science jubilatoire de la langue... et une sacrée dose d'humour !

Elle n’a d’abord été qu’une légende énigmatique tracée au dos d’une carte postale représentant une adolescente au buste nubile, tête inclinée vers l’arrière, les cheveux tressés en fines antennes, et le sourire comme jeté vers le haut des arbres. Une icône touristique ordinaire sortie du grand sac sombre de l’Homme-Papier, marchand d’images à l’érudition débridée, seul à s’intéresser au mystère de la rencontre entre un cliché tropical et une dance polonaise à deux temps, cousine lointaine de la biguine. Jusqu’au jour où Nahéma do Nacimento tombe du ciel dans l’arrière-cour du Bar M, là où toute la vile vient se frotter sur une lancée d’arpèges de flûte avec crépitement de congas, maracas et castagnettes. C’était un temps où la vie ? ceux qui y croyaient disaient la vraie vie ? était rythmée par la rumba et son incessant appel de jour et nuit jusqu’au plus impatient des jours : vendredi ; jusqu’au plus frétillant des mois de l’année : novembre et ses nuits de carnaval. C’était avant ce que les journaux ont appelé les événements.

Alors la ville sans nom, ou baptisé par orgueil et dérision du nom de St-Dallas, la ville a commencé à se défaire, privée de rumba, de polka, privée de la danse vitale du corps et de l’esprit.

L’enfant n’était pas encore née, mais Io-Anna s’était tatoué son prénom futur dans le bas du dos : Joyce. Et Grace, la belle-mère, devineresse, enchanteresse et guérisseuse, avait été visitée par une vision prometteuse.

« Confiance est le chemin de ce qui échappe au malheur. » Cette parole, Io-Anna l’a laissée en dépôt auprès de Grace afin qu’elle soit transmise plus tard à Joyce. Car elle ne sait pas si elle aura le cœur à lui dire, elle-même, ce qu’elle a eu pourtant le cœur à vivre : comment, pour échapper à un ordre patriarcal honni, elle s’est enfuie sur un vélo, à travers la boue des marais, avec Sunday le colporteur qui deviendra plus tard le père de l’enfant ; comment la petite Joyce leur est arrivée, inanimée, sur un radeau flottant. « Il faut se mettre à trois pour faire un enfant », dit Grace, « le mâle, la femelle et l’Invisible. »

Au pied de l’acacia, l’arbre de l’innocence, un magnifique hymne au courage de vivre, porté par trois générations de femmes en révolte dans l’Afrique d’aujourd’hui.

Kossi Efoui est né dans le Golfe de Guinée. Cantique de l’acacia est son cinquième roman, après Solo d’un revenant (2008, prix des Cinq continents de la francophonie) et L’Ombre des choses à venir (2011). Comme auteur de théâtre, il travaille en France au sein de la Compagnie Théâtre Inutile.

(Source : Seuil)

Il y a un moment, dans une vie, où l’écrivain abat ses cartes, pris par une sorte d’urgence. Le déclencheur de ce récit bouleversant, c’est un appel téléphonique d’un frère perdu de vue, annonçant que leur mère est au plus mal, à l’hôpital de Lomé. La mère qui lui a dit vingt ans plus tôt : « Va vivre. Va vivre ailleurs et ne reviens plus. » Qui se déplace une bassine sur la hanche, colportant des morceaux de pain, jusqu’au jour où des soldats interceptent son menu commerce, et où il arrive ce qui doit arriver. La mère qui chante pour exorciser « les choses dures ». Qui l’a porté sur son dos bien au-delà de l’âge habituel, prétendant que son garçon avait « les os fragiles ». Qui lui a donné, enfin, le goût des parures, des vêtures et des bijoux, transgressant la frontière des genres. « Plus je vieillis, plus je ressemble à ma mère. »

De ce portrait d’une femme joyeuse, inspirée et aimante, d’une mère courage dans un monde d’absolu dénuement, surgit une grâce mystérieuse qui se confond avec la genèse d’une vocation d’écrivain.

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