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Leafar Izen

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Note moyenne : 6.8/10
Nombre d'évaluations : 10

0 Citations 10 Commentaires sur ses livres

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de Leafar Izen

Sortie France/Français : 2020-09-02

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par sylviek 2018-12-27T22:46:20+01:00
Grand Centre

Grand Centre m’a été adressé par son auteur et je l’en remercie. Je sortais d’une lecture où il était question d’un futur dans lequel les gens vivent hors du temps dans une décharge et… Dans cette histoire on est vraiment dans le futur, un nouveau monde ; celui des enfermés dans une zone de non-dit et ceux du dehors. Félix fait partie de ceux du dehors et se déplace dans son cloporte contournant le règlement, il côtoie les enfermés surtout Lisa et ses deux enfants. Son pote Léo un génie de l’informatique est un ex consultant privé pour la police mais il ne travaille plus depuis… depuis quoi ? L’histoire commence par des enregistrements sur le dictaphone de Félix, des flash-back. L’auteur nous balade dans les retours en arrière avant de nous emmener dans la deuxième partie de son livre au cœur d’un trhiller car Félix va assouvir une vengeance. Le passé rattrape Léo et Félix dans cet univers où Félix à peu de chance de s’échapper mais où tout différent et monnayable

C’est un roman d’anticipation agrémenté d’une histoire de vengeance et même d’amour. Chacun trouvera des sentiments ou un style différent en résonnance. J’ai beaucoup aimé le style et l’histoire, Leafar peut continuer d’écrire des romans car celui-ci est prometteur !

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Commentaire ajouté par Fred_09 2021-12-20T20:34:16+01:00
La Marche du Levant

Ce n’est peut-être pas un coup de cœur mais j’ai beaucoup apprécié cette lecture ! Ce qui m’a le plus marquée (et qui m’a surtout retourné l’esprit) c’est le world building. Faut savoir qu’on se retrouve sur une terre où une journée dure environ 300 ans… ça ne vous dit peut-être rien, mais j’ai trouvé ça excessivement difficile à appréhender (et j’en salue d’autant plus l’auteur qui a réussi à garder la logique jusqu’au. Chapeau bas). Et ce « petit détail » entraine beaucoup d’adaptation (ce qui étoffe encore plus cet univers) : des villes qui se déplacent, des villes sur l’eau, des villes du désert, des villes du froid… Avec chacune leurs croyances et leurs traditions… et leurs jeux de pouvoir.

Parlons-en justement, de ces croyances : l’élément central du livre, c’est la réalisation d’une prophétie. J’ai trouvé le format assez original et le rythme différent de ce qu’on retrouve habituellement (l’histoire se divise notamment en chants). Étant donné que les humains vivent plus de 100 ans, il y a parfois plusieurs dizaines d’années qui s’écoulent entre deux chants.

Je ne me suis pas réellement attachée à un personnage particulier, c’est sûrement du au format de l’histoire et à la chronologie. Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose, car à mon sens ce n’est pas un livre qui se centre sur les persos. L’important, c’est plutôt la morale de l’histoire et son world building, la créativité de l’auteur et l’originalité du monde qu’il a créé.

Enfin, je tiens à dire que le dernier chapitre m’a coupé le souffle. Je l’ai même relu deux fois parce que j’y croyais. Quelques pages on suffit pour modifier COMPLÈTEMENT mon point de vue du livre. Et ça, c’est magistral.

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Commentaire ajouté par knotcaro 2022-03-21T18:54:10+01:00
La Marche du Levant

La marche lente du levant jusqu'à l'épilogue qui remet tout en perspective.

L'univers construit par l'auteur est très riche, difficile d'appréhender cet univers à la marche du temps ralentit, les mois, les années passent différemment, mais on a envie d'aller visiter les autres contrées de cette Terre.

On ne s'attache à aucun personnage en particulier, mais ce n'est pas gênant pour l'histoire. On s'attache cependant à cette prophétie, va-t-elle se réaliser? de quoi s'agit-t-il?

Et la fin, le dernier chapitre et l'épilogue... qui remet en perspective toute l'histoire.

J'ai voyagé avec la marche .

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Commentaire ajouté par meli78 2022-04-16T17:25:41+02:00
La Marche du Levant

Une longue marche en un long jour, la narration est lente et hypnotique comme cette marche. J'ai eu du mal au début à m'imaginer ce monde avec ce jour sans fin mais après on est happé par l'écriture. Aucun personnage n'est plus important qu'un autre, c'est l'univers qui est important. Et surtout quelle fin !!! Surprenante, inattendue, captivante.

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Commentaire ajouté par kadeline 2022-05-28T13:24:18+02:00
Le courage de l'arbre

Grâce à l’Egrégore et au phytoïde de Katz, les humains ont pu coloniser et garder le contact partout dans l’univers. Malgré cela, certains colons ont perdu le contact et ont évolué en vase clos. L’histoire commence avec Thyra, une ethnologue qui arrive au bout de son étude. Elle vient de passer un très long moment seule à observer un peuple qui était isolé et est « redevenu primitif ». Ses résultats n’ont pas été obtenus de manière très éthique, ce qui l’inquiète quand elle est contactée par un ponte de l’Egrégore. Le sujet abordé n’est pourtant pas sa triche mais une demande qui semble improbable : tuer un néo-endémique. Elle ne peut se résoudre à suivre cet ordre et c’est le début d’une course poursuite qui n’est finalement qu’une excuse pour découvrir le monde mis en place par l’auteur.

Commençons par le Phytoïde de Katz, un arbre qui sent la magie. Il est capable de créer à partir de rien nourriture, atmosphère et tout ce qu’il faut pour rendre une planète habitable. La logique scientifique derrière cet arbre ? Aucune, tout comme il n’y a aucune tentative d’explication ou de compréhension du phénomène, il faut se contenter d’accepter comme dans un roman de fantasy.

Ensuite, il y a l’Egrégore qui apparait comme un mot valise pour tous les éléments qui constituent ce système. C’est à la fois le réseau de communication instantané global, la référence culturelle et temporelle générale et le nom des personnes qui règnent via ce réseau voire celui de toutes les entités qui s’y sont immergées définitivement ou les IA. Avec l’Egrégore, tout est universel, tout le monde peut contacter tout le monde, tout le monde reçoit les mêmes divertissements, informations… Cela va même plus loin, grâce au stockage avec accès instantané, les humains sont devenus quasi immortels, ils stockent des sauvegardes de tout le contenu de leur cerveau et peuvent les réimporter dans un corps identique au leur ou non. Un autre aspect particulier est géré via le lien à l’Egrégore, les émotions en particulier celles jugées comme néfastes car négatives. En cas de sentiments forts, un cocktail de régulateurs se répands. La diversité et l’individualité ont donc un sens très restreint bien que tout soit fait pour que personne n’en ait conscience.

Il y avait des possibilités infinies pour faire évoluer les protagonistes dans un tel univers et pourtant les personnages développés pourraient correspondre à n’importe quel individu croisé dans la rue ici et maintenant.

Thyra est censée être le personnage principal. Elle devrait être au cœur de l’action mais fait preuve d’une passivité crasse. Elle est introduite comme instruite, indépendante et capable d’initiative. Pourtant elle passe son temps à laisser les hommes prendre les décisions, elle se laisse porter, elle subit tout du début à la fin. C’est le type de personnage féminin qui reste dans l’ombre et dont les plans ne sont validés que via la reprise par un personnage masculin.

Le second personnage clé de cette histoire est Roonis, une version idéalisée du cliché de l’homme qui ne vit que pour les jeux vidéo. Il ne vit que pour le virtuel et pense que s’il s’intéresse à une femme tout lui est du et est excusable. Je ne sais pas ce qui m’a le plus énervée entre le comportement « acceptable » de Roonis et la réaction de Thyra. Il va falloir arrêter de considérer qu’une femme qui a été agressée devient amnésique en situation critique. Elle va chercher gaiment de l’aide auprès de son agresseur sans même un instant d’hésitation ou de dégout pour bien faire comprendre que même si elle déteste l’idée il n’y a pas d’autre alternative. Ce n’est pas réaliste.

La base de la relation entre ces deux-là est moisie et pourtant rien ne la remet jamais en cause même dans la seconde partie où il y a l’occasion de remettre les choses en perspective. Cette opportunité enfonce même le clou : Roonis peut se permettre d’être un agresseur comme il est un « homme bien » c’est acceptable et pardonnable (heu non).

Il y avait beaucoup de possibilités pour mettre en avant ce monde et beaucoup d’éléments pouvaient être développés pour permettre une réflexion sur des thématiques intéressantes. Il y a de nombreuses ébauches qui vont des aspects écologiques lié au phytoïde de Katz, à l’hyper-connexion et son addiction, en passant par l’uniformité culturelle, l’immortalité, la possibilité d’avoir plusieurs versions de soi en différents endroits en simultané, la manipulation, le rôle des personnes dans l’Egrégore, l’enfouissement médical des sentiments…

Le courage de l’arbre est un amoncellement d’idées qui méritaient d’être développées mais où tout reste en surface, créant des soucis de rythme et où l’on se focalise sur une aventure un peu bancale.

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Commentaire ajouté par FeyGirl 2022-06-22T21:17:40+02:00
La Marche du Levant

Une planète où le jour dure 300 ans : la population est contrainte de se déplacer au rythme du soleil pour survivre, en cherchant les couloirs à travers les montagnes ou les mers. Ceux du Levant assistent à la fonte des glaces et au réveil de la nature tandis que ceux du Couchant fuient la nuit glacée… Et Odessa, la capitale de la Marche du Levant (lire aujourd’hui un livre qui imagine une capitale de tout un peuple en la baptisant Odessa — le roman a été publié en 2020 — provoque un pincement au cœur), poursuit sa longue route avec ses chariots tirés par des buffles, ses palais portés par des aérostats, ses guerriers et ses marchands qui vivent dans des tentes ou des baraquements. Un monde prétechnologique entouré par divers peuples, comme les Nördtzins du Nord (oui oui) qui rappellent les Vikings, les Guetteurs qui survivent dans les déserts, sans compter des hordes dangereuses. Le lecteur comprend assez vite qu’il s’agit de notre Terre, le nom des territoires traversés étant très proches de ceux que nous connaissons. Dans ce monde, les fidèles de la religion des Versets attendent la réalisation de la Prophétie, qui annonce la naissance d’une enfant qui mènera son peuple vers l’Arche du Destin.

Celerya est une jeune assassine qui, après avoir fait ses preuves, est acceptée dans la Guilde des assassins. Mais cette organisation est achetée par le pouvoir d’Odessa pour manipuler ses ennemis, que ce soit à l’intérieur du Palais ou dans des contrées lointaines. Car Odessa est gouvernée par un Archiprêtre qui se vautre dans le luxe et la luxure alors que les Guetteurs survivent à peine et doivent payer un lourd tribut pour bénéficier de la protection de la capitale, qui pourtant ne manque pas de mépriser ce peuple du désert. Or les Versets affirment que l’enfant tant attendu naîtra chez eux.

Pendant ce temps, chez ces Guetteurs, une enfant est détectée puis désignée comme étant Akeyra, l’héroïne de la Prophétie censée apporter un immense espoir.

On retrouve quelques tropes de la fantasy dans ce roman : une prophétie, une société divisée en castes et en peuples très distincts, des guerriers farouches et quasi invincibles, et j’en passe. Heureusement, l’auteur a l’intelligence de présenter une prophétie « forcée », dans le sens où des personnages s’arrangent pour que la réalité corresponde à cette prophétie, dans leur propre intérêt. C’est dommage qu’il ne soit pas allé plus loin avec cette idée : j’attendais les conséquences de ce mensonge.

La plume de l’auteur et surtout son talent pour rendre vivant son univers sont notables : citons la longue pérégrination d’Odessa, le Nord et le désert, la nature qui s’éveille quand le soleil arrive, ou encore l’Armada sur les mers. C’est un grand point fort du roman. La ville d’Odessa est vivante, elle bouge — littéralement — et elle grouille. La nature évolue au rythme de ce long jour, en sortant lentement des glaces de la nuit, et des graines doivent être plantées pour devenir des arbres, bien des années plus tard, lors de l’arrivée d’Odessa. Chaque peuple a construit un mode de vie intimement lié à son environnement : ceux de la capitale, lieu de pouvoir et de commerce qui subit un nomadisme contraint, ceux du Nord glacé, ceux du désert, et ceux des mers qu’on découvre en même temps que les protagonistes.

Cette histoire était au départ prévue pour être une trilogie, remaniée pour devenir un seul roman. Peut-être est-ce l’explication de certaines actions trop rapidement brossées, voire résumées : j’ai parfois été frustrée lors de passages qui auraient mérité plus de descriptions et auraient pu animer le récit. J’ai aussi regretté que maints personnages secondaires ou tertiaires ne soient jamais nommés mais seulement désignés par leur fonction, les transformant en personnages de papier.

Pour ce qui est de la construction du récit, les trois tomes d’origine ont été changés en trois « chants », et autant le premier et le deuxième sont appréciables, autant le dernier manque singulièrement de tension dramatique — sauf lors d’un grand affrontement dans sa conclusion — alors même qu’il narre l’épopée finale de tout un peuple. Certes, pendant de ce troisième « Chant » on nous parle à tout-va de la Prophétie que tous les personnages attendent, mais ce n’est pas suffisant pour être palpitant.

Quant à l’épilogue, il est surprenant et renverse la perspective. Bien vu. Il conduit à classer ce roman en science-fiction, car si le reste du roman se place dans un monde imaginaire, ce dernier n’est pas surnaturel, sauf à considérer un long jour de 300 ans comme magique.

En conclusion : un univers imaginaire extrêmement bien décrit dans lequel on plonge avec bonheur, mais quelques défauts dans la narration. Néanmoins, j’ai passé un bon moment en compagnie de ce livre : le dépaysement est au rendez-vous.

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Commentaire ajouté par Octarine008 2022-08-23T22:24:22+02:00
La Marche du Levant

Une lecture mitigée rattrapée par la toute fin.

Alors déjà : magnifique couverture, c’est bien cette belle illustration qui m’a tapé dans l’oeil et qui m’a donné envie de lire le livre.

Maintenant, commençons par le plus positif : le worldbuilding.

Je trouve l’idée de la terre qui met 300 ans à tourner sur elle-même, ça a un tel nombre d’implications que ça en jette forcément. Par contre, si on sent que l’auteur a tout en tête, ça manque fortement de communication avec le lecteur. J’ai eu du mal à tout capter, tant les informations sont dispersées et peu expliquées. Nous avons donc une Terre sur laquelle la journée dure 150 ans, et la nuit dure 150 également : la face nuit de la Terre est recouverte de glace, tandis que la face jour est recouverte de déserts, deux environnements invivables pour l’humanité. L’humanité est donc regroupée sur les 2 seules zones habitables de la planète, les quelques longitudes d’aube et de l’autre côté, les quelques longitudes de crépuscule. Ces peuples sont contraints de se déplacer constamment, pour ne pas être piégé dans les glaces ou dans le désert cuisant.

La Marche du Levant, c’est donc l’ensemble des peuples nomades qui suivent l’aube, et qui se déplacent sans cesse vers l’ouest, vers le front de glace, et loin du désert.

Cette fameuse Marche, c’est en fait plusieurs peuples : la Marche Centrale (dans laquelle se trouvent nos protagonistes), la Marche du tropique, et le peuple du nord, les Nordztins.

Détail intéressant, les cycles de la Lune, eux, sont normaux et servent à se repérer dans le temps.

Ouf ! Dit comme ça, ça parait simple, mais lors de la lecture il faut bien repérer les maigres explications et les assembler bout à bout.

Bref, on comprend vite que cette Terre détraquée, c’est la notre. La géographie est quasi la même, les noms des continents sont quasi les mêmes. Il s’est donc passé quelque chose, mais quoi ? Catastrophe nucléaire d’ampleur mondiale ? Catastrophe climatique ? Origine humaine ou naturelle ? Telle est la question qui m’a obsédé tout au long du livre.

Ça et… l’intrigue. Car certes, on suit des personnages, mais pourquoi ? Pourquoi lire ce livre ? Quel est le but de l’histoire ? On apprend qu’il y a une prophétie, très bien. Sauf que les morceaux de prophétie sont servis avec une grande parcimonie, aux moments où on a VRAIMENT besoin de savoir pourquoi les personnages font ceci ou cela. D’autant que cette fameuse prophétie n’a pas l’air de se réaliser seulement par l’opération du saint esprit, certains humains étant apparemment très enthousiastes à l’idée de l’aider à se réaliser et d’avoir un rôle à jouer. Je veux bien suivre une histoire qui explique comment une prophétie se réalise, mais j’aimerais quand même savoir en quoi elle consiste cette prophétie. On aurait pu nous donner les quelques Versets importants en début de livre, ça aurait donné un fil conducteur.

Mon postulat est que l’auteur a voulu nous aligner sur le point de vue de Celerya, qui ne connait rien aux Versets et qui préfère rester dans l’ignorance. Sauf que tous les autres personnages savent ce qui se passe et ce qui doit se passer, et ils en parlent tout le temps de manière tout sauf explicite, et ça m’a perdue.

D’ailleurs, Celerya, c’est drôle comme nom dans ce contexte (quelle célérité n’est-ce pas ?). On nous vend ce personnage comme une protagoniste badass, une assassine. Mais il n’y a pas tant que ça d’action dans ce livre, elle a donc peu d’occasions de briller. On est d’ailleurs loin du caractère que j’attendais d’un assassin. Elle s’attache facilement et supplie facilement (oui, d’accord, le récit justifie ce comportement par la suite, mais pour moi c’est un comportement trop éloigné de son éducation). Globalement ce personnage m’a déçue, j’attendais quelqu’un de plus charismatique, et surtout plus discret. Comment se fait-il qu’elle soit recherchée à Odessa sous sa véritable identité ? Les maîtres assassins ne sont pas censés être incognitos ? Elle n’avait pas utilisé une identité d’emprunt ? Et par la suite, elle reproche bien vite à son maître ce qu’elle même a essayé de faire avec Mylano. Bref, ce personnage en particulier ne m’a pas convaincue. Et puis, bien entendu… c’est une « mortelle beauté » même après s’être rasée les cheveux, ouais bien sûr. Je vous laisse deviner sa morphologie, c’est typique de ce genre de personnage.

Autre déception : l’archiprêtre. Vu le premier chapitre, je m’attendais à trouver soit un prêtre burlesque façon Pratchett, soit un prêtre charismatique, fascinant, et à la personnalité complexe façon Elantris. Finalement il n’est ni l’un ni l’autre, c’est juste une ordure monumentale.

Quant aux autres personnages… et bien s’ils ne sont pas attachants pour un sou, au moins ils tiennent la route, même si on se demande à quoi peuvent bien servir certains (l’absenter ? aucune explication. Le vieillard aux divers visages ? aucune explication.). Je note un gros effort pour nommer les personnages secondaires, mais est-ce vraiment utile quand ils apparaissent sur une demi-page pour ne plus jamais revenir par la suite ?

J’ai fini le livre très mitigée, mais la fin du dernier chapitre et l’épilogue ont remonté mon estime pour ce livre, alors, malgré tous les reproches que j’ai en tête, c’est de la fin dont je me souviendrai, et oui, ça vaut le coup de le lire.

Les tous derniers paragraphes consacrés à Akeyra m’ont émue, j’ai eu la larme à l’oeil. Le lien entre ces dernières lignes et l’épilogue m’a glacé le sang. Comme tout cela sonne tragique !

Je trouve que la fin est cruelle, mais puissante. Quelle amère ironie pour les peuples du Levant, qui ont mis leurs vies entre les mains d’une prophétie, pour tous ceux qui ont sacrifié leurs vies pour voir s’achever la grande œuvre et permettre à leur descendants d’atteindre la terre promise !

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Commentaire ajouté par Yousra-12 2022-08-28T23:33:21+02:00
La Marche du Levant

(lecture commune)

J'ai eu du mal à atteindre les 40% et puis j'ai purement et simplement arrêté de me forcer. Trop compliqué pour moi, l'univers est un véritable bazar, les personnages ne sont ni attachants ni convaincants et j'ai eu l'impression que le scénario allait nul part. Pas une lecture pour moi malheureusement, malgré la belle couverture.

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Commentaire ajouté par MaudeS 2023-04-15T16:35:49+02:00
Le courage de l'arbre

Un space opéra qui ne manque pas d’action ni de réflexion.

L’aventure interstellaire se passe au fil des transpondeurs, voxels, gadgets psyentifiques, imago, hypergraphes de lumière, rémanences, IA, téléportation d’informations, captures synaptiques et autres subtilités astrophysiques, de quoi être en bonne immersion (en giga heures!) pendant le voyage à bord du vaisseau de Skyman.

Et puis au milieu de tout, cet arbre, le Phytoide de Kate, capable de tirer du néant tout ce qui est utile à la vie.

Grâce à lui, l’humanité peut donc être présente sur un tas de planètes, étant aussi connectée par l’Egregor, ce réseau de communication qui synchronise le temps.

Quelques cinquantaine de pages à se concentrer un peu afin de s’habituer au vocabulaire et à l’ambiance SF de ce roman si vous êtes comme moi, et vous pourrez ensuite faire défiler la suite avec plaisir et vouloir en savoir de plus en plus sur ce monde, que dis-je, cet univers, complexe et plein de secrets.

Ce roman, nous parle notamment d’hyper connectivité, d’environnement, mais aussi de recherche de l’immortalité au travers de cette aventure.

En bref : un bon moment en immersion totale SF entre connectivité et environnement.

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