Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 805
Membres
1 013 902

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Leïla Sebbar

« Je ne parle pas la langue de mon père » : cette petite phrase qui donne son titre à l’ouvrage de Leïla Sebbar fait figure de mot de passe, de clef, de sésame. De quoi lever le secret sur les années passées, l’enfance lointaine, le silence du père sur une période troublée. À cette époque, l’Algérie n’est pas encore l’Algérie, mais une colonie où la France tente de combattre les « rebelles » avides de liberté, le lieu d’incessantes batailles entre les autorités militaires de la métropole et la jeunesse d’un pays rêvant d’indépendance. L’OAS a mis le père de Leïla Sebbar sur la liste noire ; enseignant le français, l’homme fait partie d’une élite à venir qu’il faut à tout prix éliminer.

Ce fait, Leïla Sebbar ne l’a appris que bien plus tard. Éludant les questions qu’elle posait sans cesse sur le passé, l’histoire familiale, son histoire, le père n’a jamais voulu aborder les sujets qui brûlaient les lèvres de sa fille, renvoyant ces interrogations à une perte de temps. À quoi bon s’attarder sur une époque révolue ? Mais Leïla Sebbar est loin de partager ce point de vue et ressent le mutisme de son père comme un blanc, un manque qu’elle voudrait combler. Rassemblant précieusement les bribes d’information, ses souvenirs d’enfance à Hennaya, les anecdotes racontées par les uns et les autres, elle tente de reconstituer par l’écriture une mémoire fragmentée. Des insultes lancées en arabe par les garçons du quartier de sa jeunesse à la tendresse qui les liaient elles et ses sœurs à leurs servantes Aïcha et Fatima, des militaires dont elle note la grossièreté aux visites chez des tantes si différentes de manières et de mentalité de sa mère française, Leïla Sebbar note, collecte, regroupe.

Pour compléter le puzzle, elle n’hésite pas à faire appel à la fantaisie, inventant des fils à Aïcha et Fatima, mais aussi des rencontres, des conversations, des événements qui auraient pu avoir lieu. Brodant à partir de faits authentiques, elle fait le pont entre le réel et la fiction, enracine son imaginaire dans une quête de vérité et de mémoire tout en rendant un vibrant hommage à son père. L’émotion, retenue, est d’autant plus intense, et la méditation d’autant plus profonde.

Le métro. Paris. Une Babel souterraine au-delà des mers, où se croisent les visages et les corps, les accents et les langues. Des instantanés, notés à la vitesse du métro, ironiques et tendres. Saynètes, dialogues, portraits. Des histoires furtives, éphémères, qui racontent deux minutes trente-cinq de bonheur ou de malheur.

Alger, aujourd'hui. Que sait la jeune fille au balcon ? Que tout est interdit, dangereux, suspect... Elle rêve d'amour, mais ne quittera pas son refuge. Dehors, c'est l'heure de tous les dangers, imaginaires ou réels. En six nouvelles, Leïla Sebbar raconte les liens passionnels entre l'Algérie et la France, les conflits d'identité, les affrontements entre tradition et modernité.

Comment vivre séparée de la langue de son père, l'arabe ? Leïla Sebbar témoigne de son obstination d'écrivain face à cette question pour elle lancinante, depuis l'Algérie coloniale, où elle est née d'un père algérien et d'une mère française, jusqu'à Paris, où elle écrit son père dans la langue de sa mère. L'un de ses livres les plus personnels et émouvants.

« On a mis nos plus beaux habits. Mon père m’a dit : « Tu es toujours la plus jolie, ma fille ». J’étais fière. Il me prendrait par la main et on marcherait dans la ville. Il a dit à ma mère :« Tu pars avec la Petite, moi je prends les garçons. Vous risquez rien. Tu le sais… » J’ai pas compris pourquoi on se séparait et pourquoi on aurait dû avoir peur. Il a ajouté: « C’est pacifique », il a répété plusieurs fois « pacifique ». Je savais pas pourquoi il employait ce mot-là, et à trois reprises. Sur la carte du monde, j’avais lu sur le bleu : pacifique. J’ai pas posé de question. » Paris, 17 octobre 1961. La fin de la guerre d’Algérie n’est pas loin et, en réponse au couvre-feu imposé à la communauté algérienne, le FLN décide l’organisation à Paris d’une manifestation pacifique. Violences de la police parisienne et des harkis sous les ordres du préfet Papon, arrestations massives, matraquages, meurtres… Depuis, silence sur ces journées de massacre. Paris 1996.« Sa mère ne lui a rien dit, ni la mère de sa mère ». De ce silence, Amel, 16 ans, va faire une quête. Avec d’autres de sa génération, et grâce au film documentaire de Louis, 25 ans, fils d’une française ayant adopté la cause algérienne, elle va tenter de conjurer l’oubli. Ce roman à plusieurs voix mêle, à la façon d’un script de film, souvenirs et témoignages des acteurs de cette journée. La Seine était rouge, Paris, octobre 1961, a été publié une première fois en 1999 aux éditions Thierry Magnier, dans notre collection de romans pour adolescents. Il nous paraissait essentiel de le proposer dans un format accessible à un public encore plus large.

Mieux connaître l’Algérie et son histoire pour mieux la comprendre, tel est l’objectif de cet ouvrage signé Leïla Sebbar, née dans ce pays, d'un père algérien et d'une mère française. Un livre autobiographique, parsemé de nombreux souvenirs. Le départ du pays natal, en 1962, suscite chez cette petite fille crainte et espoirs. Entre documentaire et fiction, un ouvrage qui aborde les problèmes de la guerre d’Algérie, la décolonisation, mais aussi et surtout la nostalgie du pays natal.

On ne se mélange pas : filles contre garçons, banlieue contre centre-ville. Les clichés enferment, autant que les ghettos. La religion et les différences culturelles définissent, mais séparent quand elles sont brandies comme des étendards... Comment mieux vivre ensemble ? Neuf auteurs, neuf nouvelles. Cri de rage, conte, récit drôle ou sarcastique, tendre ou amer... Chaque auteur, avec sa voix propre, évoque la notion de mixité.

Du Maroc jusqu'à la Turquie, dix-sept auteurs méditerrannéens évoquent leur terre natale. Au fil des lignes resurgissent les langues mêlées d'Alger, le café libanais au goût de cardamome, les jardins d'Alexandrie... autant de souvenirs que le pays d'aujourd'hui n'a su effacer. Quitté, oublié, aimé, mal-aimé, perdu, interdit, le pays natal devient dans l'exil un territoire littéraire reconstruit par la mémoire. Est-il jamais possible de s'en détacher ? Comme la rappelle l'un des auteurs, Dieu dit à Abraham : "Va-t'en pour toi".

Paul Balta, Hoda Barakat, Marcel Bénabou, Kamal Ben Hameda, Fethi Benslama, Karima Berger, Suzanne El Kenz, Nedim Gürsel, Mohamed Kacimi, Vénus Khoury-Ghata, Ida Kummer, Dominique Le Boucher, Rosie Pinhas-Delpuech, Leïla Sebbar, Minna Sif, Wassyla Tamzali, Alain Vircondel

Nouvelle Description

Onze Nouvelles pour dire l'amour et la violence, les pressions sociales, familiales ou religieuses, le poids des traditions, le machisme, les clichés sexistes..., mais aussi la solidarité et l'amitié.

Des nouvelles pour parler du regard des garçons sur les filles, des filles sur les garçons, des garçons et des filles entre eux.

Un message de colère, de lutte et d' espoir.

Pour inviter au débat.

Après Mes Algéries en France, Le Pays de ma mère, versant français d'une nouvelle autobiographie collective, voyage baroque, joyeux et mélancolique dans les Frances de Leïla Sebbar.

La France de l'enfance, fille de l'Algérie natale et coloniale : la Dordogne maternelle, les aïeux du Sud-Ouest et du Nord-Pas-de-Calais, les Mariannes et les écoles de la République, des coiffes niçoises et bourbonnaises, les rivières, bois et champs, et Jeanne d'Arc.

Puis Mai 68, le MLF. Des femmes racontent leur France en révolution. Et les Frances de compagnes et compagnons dont les pages manuscrites dessinent des paysages politiques et singuliers. Ils croisent les routes de Leïla Sebbar : Bars-Tabac-PMU d'Alsace et de Belleville, le métro et ses colleurs d'affiches, les gisants dans les rues de Paris, Chérie Lili, les toilettes des palaces, les phares bretons, la mer...

Cet ouvrage raconte, à partir de témoignages, des exemples de mauvais traitements, d'inceste et de viol. L'ensemble constitue un texte suivi, vif, vigoureux, souvent incisif.

Contient des témoignages qui permettent de dégager certains types de caractère de ces individus qui se livrent à des mauvais traitements sur des petites filles.

Années 1870. Des insurgés algériens sont déportés en Corse, dans un camp. On leur permet de cultiver leur jardin. Les femmes sont interdites. Naît une petite fille, Louisa, père prisonnier algérien, mère paysanne corse. Louisa est séquestrée dans la grande maison de l'oncle en Algérie, à Tiaret, une ville des hautes plaines. Le mariage sera princier.

Dans la maison tunisienne. L'une, Isabelle, jeune aristocrate russe. L'autre, Khadija, vieille servante affranchie. Isabelle raconte ses nuits dans le quartier des bordels, Khadija son enfance de petite fille pauvre raflée pour les maisons closes de Tunis. Avant le désert, Isabelle écoute le rêve prémonitoire de Khadija.

Un village français. Mère au foyer, Marguerite passe l'été à la ferme familiale. Une vie modeste, résignée, mais elle aime lire. De retour de la guerre d'Algérie, son mari ne supporte pas de côtoyer à sa table les saisonniers maghrébins de la ferme. Marguerite à l'inverse est fascinée par leur langue, leur courtoisie, leur étrangeté. Les observant, elle tente de combler les silences de son mari sur l'Algérie et peu à peu elle entrevoit un autre monde...

Un roman d'une infinie délicatesse, un cheminement vers l'Autre, l'histoire d'un grand amour.

La parole d'un justicier solitaire. Il parle de son père, assassiné. De sa mère, "la folle des Plateaux". Des femmes, ses amours. Il tue à l'arme blanche. Il se considère comme un criminel innocent, c'est là sa folie. Nous sommes dans une société corrompue du Sud ou d'Orient. Mais nos sociétés sécrètent aussi cette violence. Une fable d'aujourd'hui.

Elle a demandé qu'il lui montre la mer ; elle sait seulement que la mer est bleue -, sur les cartes de géographie ; elle est déçue... La mer Méditerranée est toute petite et fermée avec des pays tout autour - On dit le bassin méditerranéen - Comme un bassin avec de l'eau dedans pour les enfants ? Regarde les autres, elles sont pleines d'îles et tellement grandes. C'est ça des océans ? Une conversation entre une mère et son fils. Le fils revient dans la maison natale, au pays de l'immigration, dans une banlieue française. Il ne dit presque rien. C'est la mère qui parle. Elle a beaucoup à dire dans sa langue où glissent des mots français. Elle lui parle de la maison, du père, des filles, de lui, son fils aîné,... l'épouse idéale, les femmes françaises. La religion, l'Islam...

Des soldats... Ils sont jeunes. Ils n'ont choisi ni la carrière militaire, ni la guerre, ni la mort. Savent-ils vraiment pour quoi, pour qui ils se battent ? Sept nouvelles: instantanés de guerre, qu'un lien invisible relie. Algérie, Bosnie, Cambodge, Afghanistan, Tchétchénie, Israël, Palestine... Des femmes y pleurent leur fils disparus, des hommes y laissent les ruines de leurs maisons, des enfants souffrent sans comprendre... Et leurs images, de belles photos de presse, parcourent le monde, comme si la guerre était belle.

Un vieil homme, ouvrier chez Renault, revient vivre à Alger après trente ans passés dans l'usine-forteresse de Boulogne-Billancourt, l'île Seguin. Il vit seul, dans une petite maison aux volets verts, face à la mer. Il a eu sept filles et un fils dont il est sans nouvelles depuis longtemps et à qui il n'a jamais réussi à parler. Avec la complicité de la jeune Alma, écrivain public à la Grande Poste, il lui écrit, il tente de lui écrire. Un roman sur les silences de l'histoire, du roman familial dans l'exil, le silence qui sépare un père de son fils.

Les mots de la guerre, répétés par les femmes, je ne les ai pas oubliés. J'écoutais les hommes, ceux qui parlaient encore lorsqu'ils jouaient aux dominos, ceux que j'accompagnais dans la forêt pour faire le bois, ils bavardaient à la pause, assis sur des cailloux, sur des troncs d'arbres autour d'un feu, l'hiver, il faisait froid dans les forêts, aussi froid que dans ces camions militaires bâchés qui roulent vers la ville assiégée. Les mots des hommes, d'une langue à l'autre, n'étaient pas ceux des femmes, ce n'était peut-être pas la même guerre ? Je ne posais pas de questions. Ils n'auraient pas répondu.

Elle dit qu'elle aime ça d'être dehors avec l'équipe et balayer les rues, ramasser ce qu'on jette, papiers, vieux paquets de cigarettes, boîtes de tabac à priser écrasées, boîtes de Coca ou de bière cabossées, prospectus, plastiques ou journaux gratuits périmés, ça l'ennuie pas, elle pique au bout du manche avec le crochet à trois pointes, une fois elle a attrapé, juste, juste, il a failli lui échapper, un billet de cent euros, personne ne l'a crue, c'était vrai. On les voit dans les rues, les cafés, les hôtels et les gares, les maisons. En service domestique, ménager, sexuel. Descendants des anciennes colonies, ils sont attachés à la personne du " maître ". Liens de subordination ambigus, entre violence et tendresse. On les entend rêver, pleurer, rire, résister à la servitude. Passeurs entre l'Orient, l'Afrique et l'Occident.

Le retour de Shérazade. On est au début des années 80 en France, à Paris. La fugueuse Shérazade vit comme dans un conte. Un conte contemporain. Lyrique, joyeux, parfois violent. Elle traverse les épreuves avec la grâce et la légèreté d'une jeunesse insoumise, toujours à la frontière. Shérazade rencontre Pierrot le révolutionnaire, amoureux d'elle Basile, le " dandy tropical " Zouzou et France, folles de la mode Krim le musicien, fou de moto Driss, le toxico Eddy, fou de Djamila et Julien, le fou de Shérazade. Shérazade à Julien : "Je ne suis pas une odalisque ".

Lam, sous-officier. L'Indochine, l'Algérie, la femme des Aurès, ses yeux noirs. Puis la France. Il cherche sa mère, ses sœurs, de Sainte-Livrade à Noyant d'Allier, cité asiatique dans les anciens corons de la mine, où rôde une étrangère.

Les femmes au bain, ce qu'elles racontent ? Elles disent le désir, l'amour, le plaisir comme une offrande. On entend les mots et les chants des femmes entre elles. Savantes et illettrées, magiciennes et saltimbanques, saisonnières des vignes, conteuses. La Bien-aimée écoute les rumeurs qui exaltent l'Etranger de sang, l'amant magnifique et ses femmes. Il est en prison. Les frères de la Bien-aimée l'accusent de viol. Les femmes au bain résistent. A l'arbitraire de la tribu, à son honneur corrompu, à ses noces de sang. Elles croisent les légendes anciennes et les histoires contemporaines, réelles et imaginaires, pour un hymne libre et joyeux aux amours illicites, saphiques, rebelles.

On est au début des années 80. Banlieue parisienne. La Courneuve. Fatima et ses amies algériennes de la cité se retrouvent au square. C'est leur patio. Elles sont les premières immigrées héroïnes de la littérature française. Dalila, 7 ans, la fille de Fatima, ne quitte pas le flan de sa mère. Elle écoute les histoires du quartier. Violence et tendresse dans l'exil. Bavardages, rires, cris, colères, bagarres, viols ; flics...Dalila, battue par son père, a décidé de gagner.

Vingt-huit Français d’Algérie en exil, juifs et européens, nés en Algérie de parents nés en Algérie, tous Gens du livre (écrivains, essayistes, conteurs…), donnent un récit et des photographies de leur enfance dans l’Algérie française et coloniale, des années vingt à 1962. On voit, on découvre une Algérie plurielle où l’on vivait « ensemble mais séparés ». On entend les voix et les accents de la Méditerranée : France et Corse, Espagne et Baléares, Italie et Malte. Bonheurs, malheur, mais ni nostalgie lacrimale ni dolorisme, ni folklore réducteur ni ressentiment : un voyage polyphonique, jalonné de dessins inédits ; une mosaïque d’histoires intimes qui composent une Histoire commune entre l’Algérie et la France ; un travail de mémoire, nécessaire, possible aujourd’hui.

“Je connais les femmes et les saisons de leur vie, chagrin, mélancolie, angoisse, bonheur. Je connais surtout leurs désirs, la couleur.De génération en génération, elles sont venues, seules, ou à deux, des sœurs, des cousines germaines, dans le secret, sans les hommes, ils restent à distance, ils ne se mêlent pas de ces gestes millénaires, réservés aux femmes, ces gestes qu’ils méprisent, ironiques, mais ils les respectent.”

Sept filles. Sept histoires. Des années 20 aux années 2000. L’enfermement séculaire des femmes et de leurs filles, des deux côtés de la Méditerranée.

Transgresser les interdits multiples.

Affronter les épreuves qu’impose le désir de liberté, d’amour, de plaisir.

Résister à la violence de la misère, des guerres, de la folie, de la drogue.

Sept histoires de filles algériennes qui font face à leur histoire, debout.

Une jeune prostituée et sa mère maquerelle dans un bordel en Algérie au début du siècle. Une femme violée par les soldats français durant la guerre d’Indépendance...Jusqu’à aujourd’hui, à Paris.

On va chercher l'aventure, la gloire, l'amour peut-être, la liberté, loin, très loin dans la guerre. On fugue en Orient. On donne sens à sa jeune existence en terre inconnue. Changer le monde, changer de vie dans l'exaltation et la violence avec les Frères et les Soeurs engagés, des semblables, jusqu'à la mort et en assassinant. Pour quel Paradis ? Telle est l'énigme de ces années de sang.

Un carnet de voyages autobiographique de Leïla Sebbar, l'inscription de ses Algéries en France. Récits, fictions, entretiens, portraits et reportages, photos, dessins, papiers froissés d'oranges, aquarelles, BD et cartes postales tissent une mythologie affective, une géographie intime et politique de ses lieux de mémoire et de rencontres: Ainay-le-Château, Aflou, Aïn-Sefra, Alger, Allègre, BeauDésert, Bourg-Lastic, Caen, Constantine, Elbeuf, El-Hamel, Épineuil-le-Fleuriel, La Gonterie, Grignan, Hennaya, Kaysersberg, Lodève, Manosque, Marseille, Mas Thibert, Mascara, Oran, La Roque-d'Anthéron, Roubaix, Ténès, Tiaret, Tlemcen, Verdun, Vichy... Elle croise ses " sueurs étrangères ", Nora la conteuse, Fatima et sa Singer, Djamila la maquisarde... Les filles des cités et Shérazade. Les femmes de la Goutte d'Or. Les "fous" d'Algérie, Germaine Tillion, Marthe Stora, Aimée Chouraqui, Pierre Vidal-Naquet... Et Zidane. C'est gai, c'est grave. Maurice Audin, assassiné. Harkis, abandonnés. Zouaves, spahis et tirailleurs d'Afrique, morts pour la France. Chibanis, dans les cafés, tranquilles. Les figures tutélaires d'Abd el-Kader, Isabelle Eberhardt, Pierre Loti... Mouloud Feraoun, Mohammed Dib, jean Pélégri, Kateb Yacine et leurs livres. Ses amis artistes et écrivains contemporains. Le jardin de sa mère, la Française, les ruches de son père, l'Algérien

Mes Algéries en France. Après son Carnet de voyages, voici ce Journal, une autobiographie collective de la romancière Leïla Sebbar. Le même désir de mêler l'Algérie à la France. La même tentative obstinée, par les mots, la voix, l'image, d'abolir ce qui sépare. Mais autrement.

Au fil des jours, au hasard des rencontres. En liberté et en écho à son carnet de voyages en France, avant, peut-être, de retourner dans l'Algérie d'enfance. Donc un journal intime, plus intime. Une exploration subjective de la diaspora algérienne de cultures musulmane, juive, chrétienne, laïque.

Visages, paysages, objets fétiches, archives historiques, dessins, photos, affiches mais aussi romans familiaux et portraits : des fragments qui se répondent dans le désordre de l'espace et du temps, une profusion de signes et de traces sous le regard oblique de Leïla Sebbar.

Elle tisse une géographie croisée et insolite autour des lieux de l'enfance connus, inconnus, parfois imaginaires, que l'exil a déplacés. Ce travail en forme de passion lui permet d'approcher la réalité de ses fictions. Il permet aussi aux nouvelles générations de tenir l'équilibre.

Dix-sept écrivains romanciers. Nés et élevés dans un autre pays, le plus souvent dans une autre langue, ils vivent aujourd'hui en France et écrivent en français des textes de fiction, nouvelles, romans, pièces de théâtre. Certains sont aussi traducteurs, passeurs d'une langue à l'autre. Ils ont choisi, à travers des récits autobiographiques, de raconter un moment singulier ou des fragments de l'enfance étrangère, une sorte de retour au pays natal, é la maison maternelle, du nord au sud et d'est en ouest. Dix-sept écrivains. Plus libres de mots et de gestes, ils vivent dans la langue et le pays d'exil, désormais terre d'écriture. Entre nostalgie et deuil, douleur et humour, ces récits dessinent peu à peu les contours d'un seul et même pays : l'enfance d'ailleurs.

Adam Biro (Hongrie), Colette Fellous (Tunisie), Nancy Huston (Canada), Paula Jacques (Egypte), Rauda Jamis (Cuba), Luba Jurgenson (Russie), Mohamed Kacimi el-Hassani (Algérie), Vénus Khoury-Ghata (Liban), Henri Lopes (Congo), Maria Maïlat (Roumanie), Eduardo Manet (Cuba), Daniel Maximin (Guadeloupe), Abdelwahab Meddeb (Tunisie), Rachel Mizrahi (Pologne), Tierno Monenembo (Guinée), Leïla Sebbar (Algérie), Morgan Spories (Algérie).

La Corse et les insurgés kabyles de 1870. Marseille où Isabelle Eberhardt travaille sur les docks comme écrivain public. Tunis, avec la servante noire Khadija. Noyant d'Allier et l'Indochine.

Les bords du Rhône à Lyon. Paris, la prison de la Santé, la banlieue...

Le Sahel, les Hauts Plateaux, Hennaya, avec Safiala Rouge. Et Alger, avec Zizou, fan de Zidane.

Du pays natal au pays étranger, d'hier à aujourd'hui, la guerre, les guerres, la mémoire du pays perdu, l'intimité cruelle, ironique et tendre de l'exil : l'univers de Leïla Sebbar, son art de la nouvelle.

Leïla Sebbar, romancière et nouvelliste, est née à Aflou, en Algérie, d'un père algérien et d'une mère française. Elle vit à Paris.

De l'Orient des palais et des jardins, odalisques, négresses et courtisanes de Delacroix à l'Orient altéré de Kated Yacine.

De l'Orient à l'Afrique et à l'Asie sur fresques pétrifiées de la Porte Dorée à Paris. De l'Orient qui résiste en Palestine à l'Orient de l'exil et de la folie.

Le retour au pays natal.

Leïla Sebbar, romancière et nouvelliste.

Photographie de Joël Leick

Le retour de Shérazade. On est au début des années 80 en France, à Paris.

La fugueuse Shérazade vit comme dans un conte. Un conte contemporain. Lyrique, joyeux, parfois violent. Elle traverse les épreuves avec la grâce et la légèreté d'une jeunesse insoumise, toujours à la frontière.

Shérazade rencontre Pierrot le révolutionnaire, amoureux d'elle Basile, le " dandy tropical " Zouzou et France, folles de la mode Krim le musicien, fou de moto Driss, le toxico Eddy, fou de Djamila et Julien, le fou de Shérazade.

Shérazade à Julien : "Je ne suis pas une odalisque ".

Les seize écrivains présents dans ce recueil sont nés en Algérie avant l'indépendance. Ils se trouvent réunis ici comme ils ne l'ont jamais été sur la terre natale.

Ils nous disent leur Algérie : éclats d'enfance heureuse ou meurtrie par la guerre, approches résurrectives qui restituent une société polyphonique où se côtoient musulmans, juifs, chrétiens, et où s'échangent, s'adoptent et parfois s'excluent traditions et cultures.

Sur un ton ironique, tendre, lucide, nostalgique, tragique, trente-quatre auteurs racontent leur enfance juive dans le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, le Liban et la Turquie des années 1930-1960.

Ils révèlent la fin d’un monde cosmopolite et séculaire, avant l’exil auquel l’Histoire contemporaine les a presque tous contraints.

« J'ai parlé en arabe, comme si je n'avais jamais parlé une autre langue avec ma mère. Elle frissonnait, elle n'avait pas froid pourtant, elle serrait mes mains, moi je parlais, je parlais, des paroles douces me venaient pour l'apaiser avant les paroles de vérité, les plus dures pour elle, mais elle écoutait ce que disait la langue de sa mère dans la bouche de sa fille, tantôt souple et je l'entendais respirer calmement, tantôt raide et elle se mettait à haleter.

Elle m'a écoutée, jusqu'au bout, sans rien dire. Des larmes coulaient, régulières, l'une après l'autre, ma mère gardait les yeux fixes et les larmes coulaient, je ne reconnaissais pas ses beaux yeux, célèbres des deux côtés de la mer, dans nos familles et au-delà, des yeux clairs rieurs et doux, doux pas toujours, ils lançaient parfois des éclats comme le tranchant d'une lame de guerre, ses yeux figés ne me voyaient pas, ils étaient pris dans le chagrin. Elle m'écoutait, mais j'avais peur qu elle se mette à crier.

Vous savez comment elles crient, les femmes ? »

Quelque part, dans le Sud de la France, un homme remonte le cours du fleuve comme on remonte le cours de sa vie. Reviennent les couleurs et les mots de "là-bas", ceux de la terre natale, sur la rive de la Méditerranée.

Mais l'exil c'est, au moment du Dernier Voyage, l'absence de ces rites immémoriaux que, dans le livre, trois sœurs mystérieuses et fatales dispensent à ceux qui sont restés au pays.

Le silence de rives est une très belle parabole sur l'exil et la mémoire.

Lorient -Québec

Un jeune Vietnamien débarque à Lorient, en France. Il a quitté sa mère et sa sœur dans un camp en Asie. Trouvera-t-il un bateau pour le Québec, sa destination finale?

L'esclave blanche de Nantes.

Il est gardien de musée et fou des femmes peintes. Elle cire les parquets du musée et ressemble aux femmes des tableaux. Comment vont-ils se rencontrer?

Deux nouvelles de LeÏla Sebbar.

Dix-sept écrivains, nés dans un autre pays, élevés souvent dans une autre langue, aujourd'hui tous écrivains français reconnus.

A travers des récits autobiographiques, ils racontent des fragments de la maison mère.

Terre d'exil, terre natale, terre d'écriture...

Entre nostalgie et deuil, humour et douleur, ces récits dessinent peu à peu les contours d'un seul et même pays : l'enfance d'ailleurs.

Isabelle Eberhardt. Genève, 1877, Aïn Sefra, 1904.

Dix nouvelles de Leïla Sebbar. Un portrait d'Isabelle Eberhardt en Algérie, le pays de l'exil heureux.

On entend la voix et les mots des humbles (soldats indigènes, paysans, bagnards, nomades, prostituées, légionnaires) et des dignitaires qu'elle a croisés (officiers de Saint-Cyr dans les Bureaux arabes, chefs de confréries musulmanes, fils de grande tente, hommes de lettres "algérianistes").

On entend aussi le spahi Slimène, le mari d'Isabelle, Lyautey, Lella Benaben à Alger, Lella Zeyneb à El Hamel.

Apparaît Isabelle l'Algérien. Musulmane, fumeur de kif, espionne, jeune lettré, débauchée...

Insaisissable. Cavalier arabe, elle nomadise entre exaltation et mélancolie. Elle a aimé le désert et l'Islam au désert.

Nés dans les années 1940 et 1950, quarante-quatre auteurs issus des différentes populations de l'Algérie d'avant l'indépendance racontent leur enfance dans la guerre d'Algérie.

C'est inédit. C'est le bon moment puisqu'ils sont les derniers témoins directs du douloureux épilogue de la longue histoire commune à la France et à l'Algérie. Et c'est nécessaire?: en puisant dans l'intime et l'opacité de l'enfance, leurs récits se chargent d'une incandescence qui agit comme un révélateur de cette guerre singulière.

Une guerre longtemps innommée à Paris, alors qu'elle fut meurtrière, fondatrice de l'Algérie nouvelle et constitutive de la France actuelle, annonciatrice enfin des conflits qui s'écrivent avec les mêmes mots? : guérilla urbaine, tortures, exécutions, bombes dans les cafés...

Le peuple de la rue sans toit ni loi, sous le viaduc du métro aérien, boulevard Blanqui, Paris 13e, comment le dire, comment le regarder sans complaisance ni compassion, avec bienveillance ?

Aventure originale, regard singulier : c'est sous la forme d'un journal, tenu en 2010, 2011 et 2013, que Leila Sebbar répond à ce défi.

Voisine de ces abandonnés, elle est témoin de leurs pérégrinations rituelles dans le silence et le secret, la misère et la souffrance, l'amour aussi.

Un voyage au bout de l'exil.

Un hors-la-loi idéaliste s’impose une mission sacrificielle et décide d’exécuter à l’arme blanche les responsables de la misère du peuple.

La parole d'un justicier solitaire. Il parle de son père, assassiné. De sa mère, "la folle des Plateaux". Des femmes, ses amours. Il tue à l'arme blanche. Il se considère comme un criminel innocent, c'est là sa folie.

Nous sommes dans une société corrompue du Sud ou d'Orient. Mais nos sociétés sécrètent aussi cette violence. Une fable d'aujourd'hui.

On l'appelle "Le Chinois vert d'Afrique", une grand-mère vietnamienne, un grand-père algérien.

La banlieue est son pays natal. Il vit dans un cabanon de "jardins ouvriers", en clandestin. Ses trésors sont insolites : une bille de jade, des amulettes, une image fétiche de la guerre d'Algérie, un appareil photo. Des objets de mémoire.

Il aime l'opéra, les livres de guerre et Myra, une "croisée" comme lui.

Il court. Dans une quête obstinée d'une histoire complexe, cet enfant sauvage des métropoles contemporaines, rencontre des hommes et des femmes qui accompagnent ses errances : Kader et Simone, Eve et Rosa, Jean-Luc et Wagner...

Il court, traqué par la police et par une petite milice des pavillons. Il court, armé des photos de Myra.

Ce roman, parce qu'on peut le lire comme un conte, s'inscrit dans une actualité intemporelle.

La chambre close qui enferme dans le harem et le studio photographique, la zaouïa et l’asile, l’hôtel et le bordel, le foyer des chibanis, la laverie et la prison… La chambre d’amour fou, interdit, clandestin, tarifé, criminel…

Le lieu de l’aventure immobile et vagabonde, intime, secrète, érotique, meurtrière…

On est au XIXe, au XXe et au XXIe siècles, entre Orient et Occident, entre Alger et Lyon, Constantine et Marseille, Oran et Paris, Ténès, Lille, Clermont-Ferrand et Rochefort.

Des histoires minuscules dans la violence de l’Histoire, toujours présente chez Leïla Sebbar.

Faisant écho à la fameuse Histoire de chambres de la préfacière, l’historienne Michelle Perrot, elles disent autrement la vie, l’amour, la mort dans la chambre, et témoignent d’un grand talent de nouvelliste.

"Algériens de la première génération,

Ceux qui ont donné au pays d'accueil jeunesse, énergie, savoir-faire,

Ceux qui ont choisi de rester dans le pays de leur travail, de leurs amours heureuses ou malheureuses, de leur famille, reconnaissante ou ingrate,

Ceux qui ont observé modestie, réserve, discrétion, durant des décennies, dans l'exil,

Ceux-là, souvent seuls aujourd'hui, on ne les a pas vus, parce qu'ils se sont rendus invisibles, contrairement à leurs enfants.

Des écrivains leur donnent une place dans la littérature, on les entend, on les écoute, on s'émeut...

Des dessins donnent à voir, sur le vif, dans leurs lieux de vie, les cafés, leur maison désormais, des hommes qui vivent et qui mourront en France, leur pays, avec l'Algérie comme terre imaginaire."

Lien sur Les Algériens au café

Confluences méditerranée, notes de lecture de Catherine Dana

Les Algériens au café rassemble huit nouvelles inédites d'écrivains algériens:

Azouz Begag: Le temps des dominos; Jamel-Eddine Bencheikh: Bristrot des brumes; Albert Bensoussan: Le Chibani et la Tachibent; Maïssa BEY: Cafés morts; Vincent Colonna: Doublets d'as; Mohammed Kacimi: Les zmagras de Labachinou; Nourredine Saadi: Au café de la Scarpe, le soir; et Leïla Sebbar: Le djebel amour.

Des portraits de femmes sur cartes pos­­tales anciennes, souvent inédites.

« Les femmes du peuple de mon père », pour la roman­­­­cière Leïla Sebbar qui, derrière chacune de ces « belles d’Afrique du Nord » vouées à la séquestration dans la maison, l’ouvroir ou le bordel, voit « une petite fille grandie trop vite »…

Des femmes du réel mais aussi des fictions de femmes fabriquées par le désir de voir et de savoir du photographe occidental, enchaîne l’historienne Christelle Taraud, dont le propos détermine l’ordre des cartes postales.

Et pour Jean-Michel Belorgey, qui voudrait croire que la beauté n’est jamais vraiment captive ni orpheline, c’est l’émerveillement du collectionneur de traits et de gestes, d’étoffes, de bijoux et de tatouages qui l’emporte.

Après Je ne parle pas la langue de mon père et L'arabe comme un chant secret, Lettre à mon père est le dernier volet, le plus tendre et le plus violent, de la trilogie autobiographique de Leïla Sebbar.

Pour la première fois, elle ose, outre-mort, une adresse directe à son père Mohamed dont le silence l'a tenue loin de son roman familial, qu'elle écrit dans la langue de sa mère, le français. Sans fin elle l'interroge, et il ne parle guère.

Elle rit, elle pleure, elle tempête. Et elle cherche. Dans ses souvenirs d'enfance, dans les livres et les cartes postales coloniales. Dans les photographies que son père a prises, dans les lettres qu'il a écrites à sa femme depuis la prison pendant la guerre d'Algérie…

L'alchimie de la littérature opère : nous sommes tous, peu ou prou, des exilés du roman familial de nos parents.

"Je prends conscience aujourd'hui du vide auquel je me suis confrontée, je ne me sens plus de communauté de famille d'esprit. Que me reste-t-il ? Aussi, comment, ou me situer? Et toi? Il me semble que parfois ma seule terre, c'est l'écriture, l'école, le livre..."

Pendant plus d'un an, deux femmes se sont écrit en français, de Paris à Paris. La première vient du Canada, la seconde, d'Algérie. Dans cette ville, étrangères en exil, elles ont choisi de travailler, d'aimer et d'avoir des enfants. Elles ne sont ni d'ici, ni de là-bas. Leur pays est celui du verbe. Elles cherchent en tatonnant ce sentiment d'appartenance qui, seul, leur permettrait de réaliser pleinement leur destin : celui d'écrivain.

Comment se construit-on lorsqu'on grandit entre plusieurs pays ? Ni française ni algérienne, la petite Leïla est les deux, et en souffre. En pleine guerre d'Algérie, prise en tenaille entre deux camps qui se haïssent, elle devra apprendre à composer avec son identité ((bigarrée". Plus à l'est, en Egypte, Paula se heurte à la froideur de sa mère. N'en faisant qu'à sa tête, elle part seule à l'aventure dans les rues du Caire, en quête de liberté... Voici cinq récits autobiographiques d'enfances singulières, entre la France et l'Afrique. Mêlant souvenirs touchants et péripéties cocasses, les auteurs distillent la nostalgie d'une époque révolue et d'un ailleurs jamais tout à fait oublié.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode