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Tous les livres de Lionel White

J’achevai la lecture de l’article qui m’annonçait que j’étais recherché pour viol et assassinat. — Je suis mort, dis-je. Vous feriez aussi bien d’appeler les flics. Personne ne croira jamais que c’est un coup monté, que je suis innocent. — Si, fit la voix douce de la mince fille à la peau couleur d’acajou clair. Moi, je vous, crois. Mais j’ai bien peur que ça n’y change rien..

De l'argent, il y en avait partout : dans les placards, sur les tables, dans des sacs d'épicerie, tels de beaux fruits succulents couleur d'émeraude.

Ce n'était que le produit de deux hold-up minables 'et ça allait leur servir à couvrir les frais de l'Opération Manhattan.

Ils étaient six, qui se cachaient dans la petite maison. A quinze kilomètres de là, en plein cœur de Manhattan, les attendaient le grand coup et le gros fric.

- Dans ce hold-up, on sera huit en tout. Sept vivants et un mort.

- Un mort ?

- Il faut bien qu'on ait quelqu'un à mettre dans le corbillard. Si les flics nous arrêtent...

- Mais où voulez-vous que je trouve un mort d'ici lundi, gémit l'entrepreneur des Pompes funèbres. Des macchabées, c'est tout juste si j'en vois un par mois. Les affaires ne vont pas fort en ce moment. Sinon, je ne me lancerais pas dans votre combine à la noix.

C'est une enfant, et c'est également une femme. Une vraie femme épanouie. Une femme dans tous les sens du terme. Elle a peut-être dix-sept ans, comme elle le dit, elle est peut-être plus jeune ou plus âgée. Je ne sais pas et je m'en fous. Je la désire d'une façon intolérable et elle est à moi.

Même si elle a la fâcheuse habitude de tuer les gens qui l'embêtent à coups de fer à repasser.

Qui a tué Patricia Andrews dans la chambre du motel où elles'est rendue après le réveillon ? Son amant en titre, son ex-amant, son amoureux transi ou son mari jaloux?

L'assassin pouvait être un de ces quatre-là et tout aussi bien l'un des cent autres suspects, car comme le lieutenant Goodwin allait vite s'en apercevoir, des tas de gens à New York avaient d'excellentes raisons de trucider Patricia Andrews.

Une vieille femme n'avait plus qu'un seul être cher au monde : un perroquet. On le lui tue. On lui téléphone des obscénités. On met son appartement à sac. On la terrorise.

Pourquoi ?

Sadisme?

Malveillance pure et simple ?

Vengeance?

Histoire de gros sous ?

Vous n'y êtes pas.

C'est par patriotisme.

En argot de courses, «un cheval mort», c'est celui qui ne peut pas gagner. Mais Johnny Clay avait, lui, misé sur le cheval mort, ou plutôt sur la mort du petit cheval. Du petit cheval qui va atteindre le poteau d'arrivée, qui va gagner la course, et qui tombe, abattu d'un coup de feu, à quelques foulées de la victoire. Un pistolet pour contraindre le sort... fallait y penser. Ça vaut toutes les martingales. Du coup, on a, comme disent les turfistes, «la course en main».

Prenez deux millions de dollars, en petites coupures, non marqués... ajoutez-y sept hommes amateurs de fric et deux poupées en quête de sensations. Placez le tout dans un bateau de tonnage réduit que vous agitez vigoureusement sur la houle atlantique. Pour remonter les cœurs, quelques pincées de came, du rhum, du bourbon... et un petit arsenal. Et voilà donc un petit navire bien détonant, où les vivres ne manquent pas, mais plutôt le savoir-vivre, et où l'on ne se fatigue pas à tirer à la courte paille, quand il est tellement plus expéditif de tirer à balles.

Red entra le premier dans la baraque. Il portait la fillette dans ses bras. Les cheveux jaune paille de l'enfant s'étalaient sur l'épaule de son ravisseur. Son visage baigné de larmes était à moitié masqué par une large bande de sparadrap collée sur la bouche. Red posa la fillette à terre : «Voilà la mignonne» dit-il. Mais personne n'y prêta attention. Tous les arcans regardaient la fille qui venait d'entrer à sa suite, poussée par le poing de Gino. «Vingt dieux! La belle église!» se dit Cal.

Pendant une bonne demi-heure, les candides yeux bleus de Roy restèrent obstinément fixés sur le visage de Kay. Il faisait très chaud dans cette chambre. Il passa dans la pièce voisine. Au bout d'une dizaine de minutes, la porte de communication se rouvrit sur un Roy nu jusqu'à la ceinture. Le visage impassible, il tenait par la boucle une courroie de cuir qu'il faisait tournoyer nonchalamment.

Une petite banlieue bien tranquille. Des relations de bon voisinage. Des jardins bien peignés. Des maisons toutes pareilles. Si semblables que Len Neilsen est entré par mégarde dans une maison qui n'est pas la sienne. Et qui n'est pas tout à fait comme les autres, puisqu'au beau milieu du lit il y a un cadavre...

Prévenir la police, bien entendu. C'est la seule chose à faire quand on est un bon citoyen, coupable seulement d'une sacrée cuite. Mais que dire ? Et comment décrire la maison, puisque chacune est calquée sur sa voisine ?

La violence est leur métier, leurs outils sont des armes, leur salaire c'est la mort ... Le plan était parfait. Le car qui conduisait Hardin à sa dernière demeure, la cellule des condamnés à mort, suivait un horaire précis. Mais le chauffeur ne savait pas qu'il avait rendez-vous en plein désert avec des tueurs ...

Il s'en faut de peu, quelquefois. Entre la liberté et la mort, entre la terreur et la volonté de survivre, entre la résignation et la révolte. Il n'y eut qu'un bulletin de météo et le diagnostic d'un médecin harcelé par sa femme ... Et l'ouragan qui déferla sur les sables du désert. Ça, ce n'était pas prévu au programme !

Toute la question était de savoir quel homme en réalité était Gerald Hanna. Bon jeune homme, fiancé attentif - ou séducteur des belles filles dorées qui hantent les bars discrets ? Irréprochable employé d'assurances, chaussé de caoutchoucs les jours de pluie - ou trafiquant ? Joueur de poker familial misant des haricots - ou grande ponte jetant un quart de million de dollars sur le tapis ... et sa vie ? Un citoyen modèle, ou un homme capable de sacrifier froidement un de ses semblables pour la bagatelle de cent mille dollars ?

Difficile à dire. Même ceux qui le connaissaient bien avaient des opinions très différentes. Le mieux, c'est encore de prendre l'affaire dès le début. Un certain vendredi soir ...

Ma décision fut prise entre cinq et six, un dimanche matin, au cours de la dernière semaine d'août. Je me souviens que je venais de rentrer à la petite villa où Fern et moi habitons, sur la côte nord de Long Island, à quelques quarante kilomètres de Times Square.

Je sais aussi, maintenant, que ma décision avait commencé à prendre forme beaucoup plus tôt durant cette même soirée. Ce n'est sans doute pas une simple coïncidence si l'affaire Billy Chamlers a éclaté cette nuit-là...

Exactement à 10h30, Joyce longeait l'avenue déserte.

Non loin de là, dans une voie latérale, Cribbins vérifiait la petite aiguille de sa montre pour la dernière fois. Il fit brusquement tourner le coin de la rue à la grosse Cadillac. Il avait rendez-vous avec une voiture blindée et le quart d'un million de dollars. Pour assurer le bon déroulement de l'opération, il détenait un fusil. Tout était minuté, tout était prévu jusqu'au détail le plus insignifiant – tout, sauf Joyce Sherwood et sa Chevy vieille de huit ans, qui vint s'enfoncer brutalement dans le côté de la voiture volée par Cribbins.

Ce fut ainsi qu'ils se rencontrèrent, la jolie femme et les gangsters, et que la terreur s'installa.

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