Ludovic Lecomte

La nuit, Oscar travaille dans un train fantôme ! Mais au lever du jour, en rentrant chez lui, c'est lui qui a peur. En effet, chaque matin, une meute de chien le poursuit jusqu'à sa roulotte ! Car vous ne le saviez pas encore, mais Oscar est un squelette !

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Mais un jour, alors que les molosses partent une fois qu'il a fermé sa porte, l'un d'eux reste. À midi, il n'a pas bougé d'un poil. Sur sa porte, c'est pourtant clair ! Ne saurait-il pas lire ?!

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Quand vient l'heure du dîner, Carrosse (car c'est son nom) est toujours là. Oscar finit par lui proposer de partager son dîner : une soupe de pâtes alphabet. C'est là que lui vient l'idée d'écrire des mots avec les lettres.

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Les jours passent et nos deux protagonistes deviennent vite amis. Tous les jours Oscar forme de nouvelles lettres dans la soupe et Carrosse progresse très vite dans son apprentissage de la lecture !

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Mais un jour, Oscar découvre que Carrosse est parti. Que s'est-il donc passé pour que son nouvel ami le quitte d'un seul coup ?

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Un squelette, un chien, des pâtes et des lettres ! Les ingrédients d'une histoire à croquer dès le CP ! C'est simple mais efficace ! C'est mignon et adapté au niveau de lecture... Bref, c'est parfait !

Oscar est un squelette qui travaille dans un train fantôme la nuit et vit dans une roulotte le jour. Oscar a une phobie qui l'handicape au quotidien : il a peur des chiens. Effectivement, beaucoup de molosses le poursuivent pour lui chiper ses os ! Un jour, Oscar trouve un canidé devant sa roulotte malgré le panneau "Interdit aux chiens !". Il semblerait que le toutou ne sache pas lire...

C'est un court roman agréable à lire, avec pas mal de rimes. Le texte est parfois intégré à l'image sous forme de pâtes alphabet, le lecteur peut s'amuser à déchiffrer les mots en même temps que Carrosse le chien. Mais l'histoire va au-delà de l'apprentissage de la lecture, c'est aussi une belle leçon d'amitié entre deux êtres que tout oppose.

C'est une sympathique première lecture pour les débutants !

Carrosse est bien embêté. Il a peur de rester tout seul dans la roulotte. Il demande donc à Oscar s'il peut l'accompagner. Youpi ! Comme il a promis de rester sage, le squelette a accepté !

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Mais très vite, sur place, le petit chien s'aventure dans les manèges. Et lorsqu'il arrive au train fantôme, c'est la catastrophe ! Il y a des hurlements mais surtout, une grande affiche qui montre son ami, avec écrit en gros : Au secours ! Oscar aurait-il besoin d'aide ?! Carrosse rassemble son courage pour sauver son ami !

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Un second tome tout aussi craquant que le premier ! Les ingrédients parfaits d'une histoire à croquer dès le CP ! C'est simple mais efficace ! C'est mignon et adapté au niveau de lecture... Bref, c'est parfait ! (Et puis le squelette qui fait du yoga... Je ne m'en remets pas ! )

Un roman jeunesse facile à lire et léger qui parle de tricot bien sûr mais aussi de cellules familiales variées (famille monoparentale, divorce, relations père-fils, relation beau père) , image de ce que peuvent faire les femmes ou les hommes comme le père de Enzo ou la mère d'apo ou l'amitié fille-garçon, la honte face au regard des autres, de la société , le poids des mensonges, les sans abris et la peur et les idées reçues qui les entourent. Mais des valeurs positives comme l'amitié, la solidarité, l'évolution des mentalités, l'acceptation et la tolérance etc. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié Apo qui est porteuse et initiatrice de ces valeurs positives. Les illustrations sont très agréables et positives aussi. Fin assez bisounours ahah mais c'est sympa. Une bonne lecture dans l'ensemble.

Un première lecture avec une histoire facile, entraînante sur l'amitié, l'apprentissage de la lecture, le courage. Les illustrations sont expressives et vont bien avec l'histoire.

Une lecture toute mignonne qui s'adresse aux jeunes lecteurs à partir de 7 ans qui met en scène une joyeuse bande d'animaux qui s'entraident pour préserver au mieux leur forêt. Sur le ton de l'humour le sujet de la préservation de la nature est abordé avec sérieux et les illustrations sont justes adorables.

Vraiment une "chouette" lecture !

On part à la découverte d’Acacia qui a pour but de sauvegarder sa forêt et il faut le dire, elle n’est jamais à court d’idée et elle embarque toujours ses amies dans ses plans complètement loufoques mais surtout tellement touchants, car ils ne cherchent qu’à protéger leur habitat.

Chaque petit roman comporte deux aventures qui sensibilisent avec beaucoup d’humour les petits, mais aussi les grands à la protection de la faune et de la flore.

Ce sont des romans joliment illustrés en couleurs adaptées pour les enfants à partir de sept ans, mais un enfant plus jeune peux tout à fait découvrir la forêt des grosses truffes, il suffira de leur faire ou de les aider pendant la lecture, on est jamais trop jeune pour parler de ce genre de sujets importants pour leur avenir.

Et à la fin de chaque histoire, on peut découvrir des astuces qu’Acacias va te donner pour préserver la nature et ne pas perturber les animaux.

Des romans jeunesse qui parle de préservation des forêts et de la nature, mais c’est aussi une belle leçon d’entraide et tout ça expliquer avec humour. Chaque tome est indépendant et je ne peux que te les conseiller, il n’est jamais trop tard pour bien faire les choses.

Chaque petit roman comporte deux aventures qui sensibilisent avec beaucoup d’humour les petits, mais aussi les grands à la protection de la faune et de la flore.

Ce sont des romans joliment illustrés en couleurs adaptées pour les enfants à partir de sept ans, mais un enfant plus jeune peux tout à fait découvrir la forêt des grosses truffes, il suffira de leur faire ou de les aider pendant la lecture, on est jamais trop jeune pour parler de ce genre de sujets importants pour leur avenir.

Et à la fin de chaque histoire, on peut découvrir des astuces qu’Acacias va te donner pour préserver la nature et ne pas perturber les animaux.

Des romans jeunesse qui parle de préservation des forêts et de la nature, mais c’est aussi une belle leçon d’entraide et tout ça expliquer avec humour. Chaque tome est indépendant et je ne peux que te les conseiller, il n’est jamais trop tard pour bien faire les choses.

Incontournable Roman ado Mars 2024

Avec ses chapitres en compte à rebours, ses textes épurés parfois à la frontière des vers libres et dont même la ponctuation disparait parfois dans les moments d'angoisse, comme si la respiration du texte aussi devenait difficile à gérer, "La Cabane" s'intéresse à un syndrome qui n'est pas nouveau, mais qui a eu un regain de manifestation durant la pandémie. Forme d'angoisse sociale, de repli sur soi et d'état d'anxiété aux manifestations somatiques similaires aux crises d'angoisses, le "syndrome de la cabane" me rappelle même le phénomène rependu au Japon des hikikomoris. Ces personnes vivent en retrait quasi total de la société, dont seuls les écrans deviennent des moyens de communication avec le reste du monde. Si les hikikomoris semblent être davantage liés à un statut social dans sa perception sociale, le présent roman s'intéresse plutôt à ses dimensions psychosociale et mentale.

Le narrateur est un ado, qui a du jour au lendemain été dans l'incapacité physique et mentale de franchir le seuil de sa maison. Un état inédit, étrange, qui semble flotter quelque part entre l'angoisse et l'insécurité, qui peut paraitre à la fois réel et irréel pour les gens autours, mais qui est tout-à-fait réel pour celui qui le vit. On ne sait pas d'emblée de quoi souffre cet ado, qui semble en proie à des émotions et des pensées pour le moins intrusives. La culpabilité et l'incompréhension de son état rajoute une couche d'angoisse. Dans un texte simple et particulièrement efficace, l'autrice parvient à illustrer un état mental qui ressemble à une prison dans un crâne, dont il faut maintenant en saisir la nature. Grâce à une intervenante psychologue et l'appui d'une personne ayant vécu un état similaire, Manon, le jeune homme parvient progressivement à cheminer pour guérir, car il s'agit bel et bien de guérison mentale. Avec ses échecs, ses va-et-vient, ses peurs, ses objectifs et sa lente compréhension d'un état encore mal connu, il nous amène vers l'objectif central du roman: Sortir de la maison.

J'adore quand les auteurs et les autrices font dans la psychologie et s'en sortent bien, car ce n'est pas un sujet toujours facile ou intuitif. C'est néanmoins fondamental d'en parler, car la santé mentale importe autant que la santé physique. Or, c'est relativement nouveau dans l'histoire de l'humanité que de traiter la santé mentale, sans tomber dans tous les navrants stéréotypes et fausses informations qui l'ont jalonnée.

Le roman est un huis clos mental, en quelque sorte, où la guérison se fait avec de la déconstruction de schèmes de pensées, des techniques de gestion des émotions et du comportement, une réappropriation du pouvoir d'agir et tout ça sans avoir la source même de l'état anxieux. Ça va finir par être découvert et ce n'est pas étranger aux changements climatiques. En effet, le narrateur se découvre une éco-anxiété et mettra du temps pour le découvrir. Il faut parfois beaucoup d'introspection et d'auto-anlayse pour trouver des réponses en soi sur notre état mental, ce n'est pas pour rien que des experts existent pour accompagner les gens.

Aussi, j'ai beaucoup aimé voir les différents cercles sociaux: la sphère des amis, celle des parents, de la famille élargie, de l'intervenante et Manon, dont le rôle est quelque part entre le support, la camaraderie et l'épaule de réconfort. La présence de ces sphère asociales saines est assurément un facteur aidant pour le narrateur, même si la maman avait beaucoup d'attentes, même si le papa était maladroit. En fait , c'est très crédible, car tout bien intentionnés soient-ils, ils restent humains. Mais ça ne change rien à leur degré d'implication et restent qu'ils n'ont pas chercher à le tirer de force de son état. Et c'est ce qui fait la différence.

J'ai envie de dire que c'est une belle incursion dans le monde de la psycho-intervention, même courte et même concise. On a rarement l'occasion d'en lire et encore moins de la voir chez un garçon. Parmi les innombrables enjeux sociaux, adresser et traiter les enjeux de santé mentale au masculin est réel, car les chiffres le démontrent: les hommes vont moins chercher de l'aide, que ce soit par peur du jugement, par leur éducation ou encore parce que les services sont inadaptés. Il faudra donc normaliser la santé mentale chez nos ados garçons dans la fiction aussi, si on veut déconstruire le mythe de l'homme invulnérable psychologiquement.

Avec sa formule courte et son traitement atypique dans sa structure, le roman est accessible autant aux lecteurs habitués qu'aux lecteurs occasionnels ou avec des défis en lecture. Une occasion de se poser des questions su un enjeu sociale réel, celui de le santé mentale chez les jeunes, de découvrir un univers invisible complexe et fascinant qu'est la psyché humaine et une ode à l'espoir, puisque nous avons maintenant les moyens d'aider les gens souffrant psychologiquement et mentalement de guérir ou à tout le moins, de tenter de le faire. Après tout, l'une des remarquables qualités dont jouissent les humains est la résilience. Et j'ajouterais qu'il n'y a pas de petites victoires, surtout dans l'aboutissement d'un long et exigeant processus de guérison, peut importe la forme.

Pour un lectorat adolescent du premier cycle secondaire , 12-15 ans+.