Tous les livres de Magnus Mills
En route pour l'Inde, le narrateur de cette comédie british d'une désopilante étrangeté plante sa tente dans un village du Lake District. Funeste Inspiration: Du jour au lendemain, l'aimable motard va être réquisitionné par Tommy Parker, le propriétaire du camping, qui lui confie des tâches diversement absurdes lesquelles vont l'éloigner de son rêve de grand départ et le maintenir dans une sorte d'esclavage plus ou moins consenti.
Entrez dans le monde de Tam et Richie, austères travailleurs écossais. Deux types bougons et paresseux, mais bien décidés à filer au pub tous les soirs contre vents et marées. Voici que nos deux compères, avec leur nouveau contremaître, commencent à révéler au grand jour des profondeurs cachées. Expédiés sur un chantier en Angleterre par leur patron Donald, ils vont solder définitivement le compte de leurs clients tout en restant invariablement cramponnés à leurs petites habitudes, jusqu'au jour où le Destin viendra les frapper à leur tour. Les brillants débuts d'un écrivain au talent inquiétant !
Visiblement las de la vie sociale et citadine, le narrateur s'est retiré dans une maison en fer-blanc, au milieu d'une vaste plaine nue balayée par le vent et le sable. N'ayant désormais d'autre préoccupation que de savoir s'il faut, ou non, installer un brise-vent, il cultive sa solitude avec acharnement et satisfaction. Ce n'est apparemment pas ainsi que l'entend Mary Petrie, une femme furtivement croisée par le passé : arrivée un beau matin, elle semble bien déterminée à s'installer chez lui et à bouleverser son quotidien. Il n'est pas certain que cet ermite endurci aura d'autre choix que celui de changer ses habitudes. Commence alors une nouvelle quête de bonheur, surprenante et caustique, au cours de laquelle il devra éventuellement apprendre à composer avec les autres...
In a lush meadow, bounded by dense forest and a sparkling river, the flags of several tents flutter in the breeze, rich with the promise of halcyon days.
Yet all is not as tranquil as it may seem: the balance of power wrought between the occupants of The Great Field, as it is properly known, is a delicate one, and relationships are stretched to breaking point when a new, large and disciplined group offers to share its surplus of milk pudding. Only the narrator acknowledges the gesture, but by forging links with the newcomers he becomes a conduit for change, change that threatens The Great Field.