Commentaires sur ses livres

Coup de coeur ❤️
Les Contes de l'infini est la suite spirituelle des Contes du Vortex et je l'ai devoré. Encore une sacrée réussite pour les Pepperpot Friends. 8 auteurices, 13 nouvelles, des plumes et des sensibilités variées, mais on sent toute l'entraide qui a permis de créer un bouquin unique, sans fausses notes. Un sacré tour de force de parvenir à concevoir une unité sans contenir la créativité de chacun.e. J'ai adoré plonger d'un univers à l'autre, j'ai aimé tenter de deviner quel Docteur était concerné par une histoire. Toute l'équipe semble connaître les personnages sur le bout des doigts tant leurs récits sont maîtrisés, bien conçus, engagés. J'ai ri, frissonné, pleuré, j'ai appris et réfléchi. C'est l'apanage des beaux projets. ❤️

J'ai adoré ma lecture. Malgré que je n'ai pas vu les saisons avant le reboot de 2005 , j'ai pu avoir un aperçu des anciens doctor et de leur compagnons, comprendre leur lien et un peu leur histoire sans difficulté.
Je déplore un peu le manque de Rose Tyler mais, je l'avoue, je ne suis pas très objective là dessus car j'ai découvert doctor who avec elle.
J'ai dévoré le livre en une journée, je le conseil a tout fan de ce magnifique univers. Car ce livre contient des histoires merveilleuses et, parfois, encore mystérieuse après leur ''the end'', comme tout bon épisode de doctor who

Cela ne déplairait pas à Hermine de se trouver un homme riche et puissant à manipuler. Mais voilà que la jeune femme se fait piéger par un démon. Serait-ce au tour de la manipulatrice d’être manipulée ?
La première chose m’ayant percutée dans Le cloître des vanités sont ses dialogues forcés, plein de dramatisme cinglant. Des joutes verbales qui se veulent de plus supportées par la narration, cette dernière mettant un peu plus en avant à quel point telle réplique venant de se dérouler sous nos yeux était puissante, déstabilisante et diablement intelligente !
Ce pathos théâtral, que je trouve déjà lassant en soi, se voit ainsi appuyé par un narrateur-prompteur guidant le lecteur-public dans ce qu'il doit ressentir, tandis que les personnages-acteurs s'enorgueillissent eux aussi, après coup, de leurs propres tirades. C'est lourd, pompeux, onanique.
Je trouvais également au récit un petit côté télénovela, avec cette claque dans la gueule savamment distribuée et suivie de près par un soubresaut de “poitrine généreuse” (sic), tandis que que le grand méchant raconte son plan machiavélique en long et en travers (en s’en gargarisant, une fois encore).
Après un tel premier tiers, la suite me semblait toute tracée…
Mais ce ne fût pas le cas.
À mon grand désarroi, Sernin, le démon, s’avérait plus faible (et plus ridicule) que je ne l’avais imaginé. Sauf que, cette faiblesse de sa part, une fois avalée, s'avérait d’une grande fraîcheur. Ce revirement, quoiqu’un peu rapide, apportait une belle profondeur (d’ailleurs très bien justifiée) au personnage.
Un revirement me faisant d’autant plus regretter qu’Agnès et Hermine restent cantonnées à leur traitement de Mary-Sue. (Pour cette dernière, je ne compte plus le nombre de fois où l’on re-précise que ses fautes et désirs sont en fait d’une grandeur magnifique !)
Deux femmes sans faille qui s’avèrent bien plus fortes que anges et démons. Difficile pour ma part de m’attacher à elles. Mais après tout, le récit se voulait déjà partisan en présentant les cathares comme des saints parmi les saints (avec leur foi capable d’ébranler des démons), tandis que les catholiques sont tout bonnement traités “d’idiots”. Des prises de position toutefois assez peu assumées dans un postface mettant le holà sur l’historicité du récit.
Au final, si Le cloître des vanités m’a plus que souvent laissée dubitative, il ne m’a pas non plus laissée indifférente. Outre les dialogues, j’ai trouvé la recherche esthétique dans l’écriture intéressante.
Mon avis reste mitigé sur le développement de l’ensemble, mais me donne en tout cas envie de découvrir plus de l’autrice.

La littérature a le pouvoir de nous emmener dans des mondes mystérieux et fascinants, où l’imagination n’a pas de limites. Récemment, je me suis lancé dans la lecture du roman Le Cantique du Noyé, un ouvrage qui m’a plongée dans un univers troublant et envoûtant. À travers cette expérience, j’ai pu découvrir un récit complexe, qui ne m’a pas captivée jusqu’à la fin.

Plongée dans un monde mystérieux
Dès les premières pages, j’ai été happée par l’atmosphère sombre et énigmatique qui se dégageait de l’histoire. L’auteur a su créer un univers riche en mystères et en intrigues, où chaque personnage semblait dissimuler des secrets inavoués. Au fil des chapitres, j’ai eu l’impression de me perdre dans un labyrinthe de mystères, où la frontière entre le réel et l’imaginaire devenait de plus en plus floue.

Le roman s’ouvre sur un coup de foudre sous le signe de l’imprévu et de l’intensité – Matthieu Felzac et Aurore Steiner sont frappés par les flèches d’un amour fulgurant, mais très vite, l’obscurité les enveloppe. La trame se tisse de menaces et de tensions, invitant le lecteur à s’engager dans une course contre le mal qui s’acharne à séparer les deux amants.

À moins que… l’histoire n’embraye sur une autre voie, celle de Judith Dinh Thi, cantatrice au talent indéniable, mais dont le passé n’est pas sans faille. La découverte d’une scène de crime met en lumière une toile dense, un thriller ponctué de fragments d’intrigues et de secrets ineffables. Le lien avec la pluie d’étoiles mystique d’une nuit lointaine reste à établir, invitant à spéculer sur le fil rouge qui relie ces événements épars.

Découverte du roman
L’aventure littéraire est un voyage aux multiples visages, certains nous captivent dès la première page, d’autres nous échappent, glissent de nos mains tel un poisson insaisissable. Le Cantique du Noyé de Manon Ségur promettait une immersion dans l’enchevêtrement des destins, une valse de mystères et de passions. Pourtant, comme une cavalière devant un obstacle trop haut, j’ai fini par renoncer avant la fin du parcours.

Ce roman, qui mêle habilement suspense, fantastique et poésie, m’a transportée dans un monde parallèle où les règles de la réalité semblaient ne plus s’appliquer. Les descriptions magnifiques et parfois perturbantes m’ont plongée dans un état curieux, me poussant à tourner les pages pour découvrir ce qui se cachait derrière chaque mystère.

L’intention de l’auteur est claire: nous emmener au-delà du visible, déchirer le voile de nos croyances et de nos a priori. Malheureusement, la promesse d’un dépaysement littéraire s’est heurtée à la complexité des vagues narratives qui, loin de m’emporter, m’ont laissée au rivage, observatrice d’un récit qui décourage plutôt qu’il n’embrasse.

L’immersion dans un roman étrange
Au fur et à mesure que je progressais dans ma lecture, je me suis perdue dans la complexité des personnages et des relations qui les liaient. Chaque protagoniste semblait porter un fardeau, une histoire douloureuse qui le rendait à la fois attachant et inquiétant. L’auteur a su créer des personnages profonds et nuancés, qui évoluaient au fil des pages et dont les motivations restaient parfois obscures.

Partir avant la fin de l’histoire ne se fait pas à la légère. La décision est un aveu que, malgré mon amour pour les récits qui nous bousculent et nous font grandir, Le Cantique du Noyé n’a pas su éveiller en moi cette étincelle vitale qui fait d’une lecture un véritable échange. Sans doute devait-on y pénétrer avec un état d’esprit différent, libéré des attentes pour laisser le flot des mots et des intrigues s’emparer de nos sens.

Mon expérience inachevée en eaux troubles
Malheureusement, mon immersion a été interrompue. Malgré ma frustration de ne pas avoir pu découvrir la conclusion de cette histoire envoûtante, je garde un souvenir impérissable de cette plongée dans un monde si étrange et mystérieux. Ce roman m’a rappelé la puissance de la littérature pour nous transporter dans des mondes inconnus et pour nous faire réfléchir sur notre propre existence.

Dans mon travail, je parle souvent du lien unique que l’on tisse avec un cheval, de la patience et de l’empathie requises pour comprendre une créature tout en instincts et subtilités. Peut-être ce roman demandait-il la même philosophie : s’approcher doucement, respecter son rythme et ses mystères, mais pour une raison que j’interroge encore, la connexion n’a pas eu lieu.

En conclusion,
À vous qui vous apprêtez à ouvrir ce roman, je souhaite un meilleur alignement avec l’esprit de l’ouvrage. Puissiez-vous trouver dans ses pages le frisson et la révélation qui m’ont échappé, car après tout, chaque lecture est une rencontre unique, et aucun cheval, aucun livre n’est jamais tout à fait apprivoisé.

Le Cantique du Noyé a été pour moi une expérience littéraire particulière, qui m’a permis de m’évader de la réalité pendant un court instant. Ce roman étrange m’a poussée à explorer des territoires inconnus de mon imagination et à remettre en question mes certitudes. Malgré son dénouement inachevé, cette lecture restera gravée dans ma mémoire comme une plongée en eaux troubles, où la frontière entre le réel et l’imaginaire était plus mince que jamais.

Célia est une superbe narratrice. Elle a ses traumas, son évolution... et la plume de Manon est poétique et fluide. Les personnages sont très morally grey, et c'est ce qu'on aime voir chez des humains. Le contexte historique nous fait voyager, il semble très précis, très renseigné et les décors sont riches. Tout cela dans un soupçon de thriller qui m'a beaucoup plu. Manon a son propre style d'écriture que je salue !

Le cantique du noyé est un roman qui m'intriguait fortement dès l'annonce de sa parution. La couverture du roman le cantique du noyé est sublime.

Dans le cantique du noyé, il ne faut pas se fier aux apparences. J'ai trouvé que l'auteur se jouait de nous à merveille et nous propose une histoire complexe, pleine de fils qu'il faut parvenir à relier entre eux. J'ai mis une bonne semaine et demie pour lire le cantique du noyé. J'ai aimé ma lecture, mais j'avais besoin d'être concentrée et de comprendre ce que je lisais. Et gare à celui qui venait troubler le calme dont j'avais besoin pour savourer la plume et cette histoire d'amour sublime !

Le cantique du noyé c'est un appel à l'amour, au pardon, au lâcher-prise. Une histoire qui m'a surprise dès le début et jusqu'à la fin lorsque les masques tombent. J'ai été totalement bernée par l'auteur, et ce très rapidement. Sachez juste que ce roman va vous sortir de votre zone de confort. Thriller ? Science-fiction ? Romance ? Drame ? C'est un roman qui ne se catalogue pas et se vit.

Clairement par moment, je me suis sentie à côté des événements. Surtout avec les explications d'Isabelle, personnage énigmatique et emblématique de ce roman. Mais pour une fois, enfin, on découvre un héros normal. Un monsieur tout le monde. Il n'est jamais dépeint à son avantage. Svelte, les yeux globuleux, timide et toujours stressé c'est un avocat surprenant qui aura réussi à me séduire. Je l'ai adoré. Et que dire de Judith ? Quel tempérament ! Quel caractère ! Elle est l'héroïne de sa vie et de celle des autres. Ayez une Judith dans votre vie !

Si la première partie reste centrée sur la disparition d'Aurore et donc sur le côté thriller, peu à peu on tombe dans le côté sectaire et même un peu lunaire. Quelque chose va se révéler et changer le ton de l'histoire. Surprenant ! Et ce final !

En bref, c'est un roman atypique qui flirte sur plusieurs genres et qui ne demande qu'à se dévorer. Les personnages sont sublimes, la plume est poétique et l'histoire fait preuve d'une grande originalité.

Comme pour Le Cloître des Vanités, on évolue dans une ambiance gothique à souhait. On suit le personnage de Célia, femme solitaire, alcoolique et lourdement traumatisée par les horreurs de la guerre, ainsi que ses voisin-es haut-es en couleurs dans le petit village de Rocagne. (En passant, j’aime beaucoup les noms que Manon Segur donne à ses lieux fictifs !) Un coin plutôt tranquille jusqu’au jour où réapparaît un tortionnaire de Célia, pourtant censé être mort.

Au programme : un vieux manoir, des meurtres, des personnes d’autant plus pourries qu’elles ont du pouvoir… et des pierres. Et la pierre, à tout jamais.

Critique complète : https://malonesilence.com/letreinte-du-roncier-par-manon-segur

C’est un one-shot, livre unique si je ne m’abuse et un primoroman. Et c’est bien dommage que la maison d’édition a fermé ses portes.

Si vous appréciez le fantastique gothique, les romances historiques (et celles qui sont bien écrites !), alors cet ouvrage est fait pour vous.

Tout comme par la voix, ou plutôt les voix, ce qui est raccord avec le thème et n’arrangera pas les affaires d’Hermine. Nous sommes en 1231 dans la ville plutôt grande d’Albeyrac, et Hermine s’aventure dans un jardin pour aider son prochain, voyons quelqu’un pleure ! À moins qu’elle ne soit bien satisfaite de la situation, une aubaine ! Malheureusement, rien ne se passe comme elle l’a prévu.

Au début, je me suis dit, nan mais c’est bizarre quand même, amie, pas amie, pas l’Amour, et enfiiiin aaaah d’accord, Agnès arrive. Oui là, d’accord. Entre les magnifiques descriptions, s’intercalent de superbes personnages. Torturés, imparfaits, fidèles à leurs principes, aussi. Qui peut détester Sernin ? Lui pardonne-t-on ? Ça dépend de votre conception du « feu », parfois. Parfait. Je ne spoile pas.

J’ai aimé, la description d’Hermine, l’histoire de Sernin, celle du cloître, les descriptions en général en fait, j’ai adoré. Sans être lourdes, elles apportent quelque chose et les pages défilaient. Les dialogues percutants et fluides ! Les relations sont bien travaillées, même s’il y a quelques maladresses – je suis chiante je sais – mais par exemple Sernin/Hermine, il y aurait pu avoir plus de pages disons…ou Agnès qui… je ne sais pas comment on dire, disons que je lui préférais Sernin et Hermine. J’ai adoré la fin. Pour mwa, rien à dire.
J’ai moins aimé, les enchaînements similaires, certaines répétitions, le comportement d’Agnès, je sais pas le feeling avec elle n’est pas passé.
Un dernier mot ? Une phrase : « Il devait terminer le couple d’acrobates d’abord ! »
Oui on parle de repas, héhé.

La suite sur ma page FB
https://www.facebook.com/maritzajaillet/posts/pfbid02Dh8BoQfZuH1FMqp9fNqFZnxcYx1zR5uEujfuh13VxVxkQhQWeNasAuoop6H8vgWKl

Hello, hello !

J'avais hâte de découvrir la plume de Manon Ségur en dehors des fanfictions, et c'est donc avec grand plaisir que je me suis penchée dans Le Cloître des Vanités, son premier roman, publié aux éditions Crin de Chimère, qui n'existent malheureusement plus aujourd'hui. Toutefois, si le roman vous intéresse, l'autrice en a encore quelques uns en stock, n'hésitez pas à la contacter par message privé ici ou sur Twitter !

Le roman nous plonge au XIIIe siècle, dans le village d'Albeyrac en Occitanie, tenu par un puissant démon, Sernin, qui attire depuis toujours les âmes égarées dans son cloître afin de les torturer et se nourrir de leur essence. Tout change lorsqu'il capture Hermine, une jeune servante qui loin de se démonter, lui pose de sérieux problèmes. Comme si ça ne suffisait pas, une jeune Parfaite, Agnès, le trouble étrangement sans qu'il n'arrive à mettre un nom sur ce qu'il ressent. Toutes les deux vont faire réaliser des choses au démon, notamment sur sa nature et ses activités.

Il s'agit d'une romance gothique. Pour ceux qui ne connaissent pas le roman gothique, il s'agit d'un style de roman qui se base sur une atmosphère mélancolique, la présence accrue des descriptions titanesques (notamment d'églises et de cathédrales) et une intrigue qui n'est ni bonne ni mauvaise, teintée de sombre et de gris, portant souvent sur la foi ou des créatures fantastiques proches des hommes et pourtant différentes voire horribles (des vampires, ou comme ici, un démon). L'aspect romance n'est pas si marqué que ça, même s'il s'agit d'une grosse partie de l'intrigue. On se rapproche d'ailleurs plus du drame sur bien des aspects, sans pour autant coller entièrement à celui-ci.

Le roman suit Sernin le bâtisseur, un vieux démon qui se nourrit des souvenirs des âmes désespérées qui osent s'aventurer dans son cloître. Il est tantôt cruel, tantôt surprenamment humain, et c'est cette part d'humanité qui va être remise en question tout au long de l'histoire. C'est un personnage complexe, difficile à cerner sur une bonne partie de l'intrigue, qu'on trouve en premier lieu très antipathique… mais auquel on finit par s'attacher fortement grâce à son évolution surprenante. Car Sernin est un démon capable d'éprouver de l'attirance romantique. Malheureusement, il ne sait pas trop quoi en faire, et c'est tout le problème de l'intrigue. Peut-on être un monstre et aimer ?

Le personnage a une conception de l'amour très particulière qui m'a pour une fois énormément parlé puisqu'il est complètement asexuel, et dit clairement qu'il n'est pas intéressé par les plaisirs de la chair. Et juste pour ça : MERCI. God, ça manque cruellement de représentation dans l'asexualité, et c'est une preuve flagrante qu'on peut écrire une romance avec des personnages qui n'ont pas d'attirance sexuelle.

Le roman possède aussi des personnages féminins très importants, Hermine et Agnès, qui chacune à leur façon vont montrer au démon qu'il est plus humain qu'il ne le pense, avec chacune une direction opposée. Hermine est décrite comme corrompue par ses désirs, après notamment des événements qui ont bouleversé sa vie, alors qu'Agnès est une Parfaite, pieuse. Toutes les deux vont se montrer inatteignable pour le démon, Hermine par son refus de coopérer, et Agnès par sa foi, qui la rend naturellement hors d'atteinte. Et pourtant. J'ai beaucoup aimé leur caractérisation, très assumée. Ce sont aussi des femmes qui gardent leurs convictions et ne sont pas abruties par le contact du démon, et ça fait plaisir !

Je pense toutefois que ce roman n'est pas pour tout le monde, notamment parce que le roman gothique a un style assez spécifique qui n'est plus beaucoup lu ou écrit aujourd'hui et qui donc peut déranger. Dans mon cas, j'en ai lu beaucoup pendant mes études donc ça ne m'a posé aucun problème, mais la mélancolie ambiante peut sans doute paraître un peu exagérée à des lecteurs non-avertis. Pareil pour les personnages, qui sont entre réalisme et contes, ce qui donne un entre-deux qui peut être dérangeant, notamment dans l'évolution du démon, très morale. C'est aussi un roman qui est plus porté sur la réflexion que sur l'action, qui aborde des sujets complexes comme la foi cathare, qui je l'avoue, aurait peut-être mérité une ou deux annexes à la fin parce que ça faisait un moment que j'avais pas replongé dans cette partie de l'Histoire.

En revanche, je suis tombée amoureuse des descriptions, notamment des bâtiments, qui sont vraiment super chouettes et permettent de découvrir les bâtiments religieux d'un point de vue fictionnel, c'est un peu la marque de l'autrice après tout.

C'est donc une très chouette découverte que je recommande, très créative et novatrice, et qui en plus est un premier roman, ce qui est plutôt impressionnant. Très chouette découverte !

Soyons honnête : j'ai pas terminé ce livre. Mais pourquoi ?
Dès les premières pages, je n'ai pas saisi la totalité du scénario. Il m'a fallu longtemps pour arriver à m'accrocher à ce livre et pour arriver à l'apprécier un tant soit peu. Le décor est très beau, mélangeant rêve et réalité. Les personnages semblent bien montés et construits. La plume de l'autrice est magnifique à lire. La couverture est jolie.
Mais je n'ai pas réussi à dépasser la moitié du roman. Les longueurs des descriptions m'ont rebuté bien qu'elles soient magnifiques à lire et très poétiques. L'inaction aussi... La quasi totalité de ce que j'ai lu ne contient aucune action. Que de la contemplation.
Je n'ai pas su saisir les subtilités du scénario et différents passages m'ont semblé trop décousu par rapport à des passages précédents, passages que j'ai pas compris même en les relisant plusieurs fois. Les chapitres sont assez longs aussi et entraîne parfois quelques confusions sur le suivi du scénario. C'est là où je me suis perdue dans ce roman beaucoup trop psychologique pour moi, là où il faut savoir trouver la frontière entre rêve et réalité.
Cela m'a fait malheureusement perdre le fil de l'histoire qui mêle de la fantasy victorienne, féminisme, reconstruction de l'identité, du gothique et des légendes. L'histoire paraissait bien et très tentante mais non... Un trop plein de détails peut-être, un mélange de chapitres et de paragraphes que je n'ai pas su lier les uns aux autres...
Et pourtant, j'aurais aimé apprécier ce roman à sa juste valeur.

🪻J'ai lu l'étreinte du roncier écrit par Manon Segur aux éditions Crin de chimère et je sors enchantée de cette #lecture

✨️Dans ce roman gothique aux accents féministes, l'autrice nous emporte en 1934 dans le sud de la France où l'on suit Célia, une jeune peintre déchue et alcoolique en proie aux démons de son passé. Telle une statue de pierre étreinte par un roncier, elle va devoir se débarrasser de ce qui l'oppresse depuis tant d'année et l'empêche d'être libre.
Mais ce sera sans compter sur l'angoisse provoquée par l'arrivée soudaine d'un homme lui rappelant de sombres souvenirs et les événements morbides qui se dérouleront dans ce petit village paisible.



🪻Au travers d'une plume fluide et onirique, l'autrice nous décrit habilement l'ambiance et les mœurs de l'époque et nous entraîne dans un style contemplatif permettant de nous immerger complètement dans le décor et la psychée de notre protagoniste principale.

Elle tisse une toile sombre qu'il nous faudra démêler au fil des chapitres et j'ai beaucoup aimé le mélange des cauchemars horrifiques, et des événements réels et glauques qui vont toucher le petit village paisible de Rocagne.

✨️Je me suis profondément attachée à Célia, j'ai vraiment aimé la voir faire face aux peurs qui l'assaillent depuis sa tendre enfance et tenter de dompter tant bien que mal ses démons et souvenirs.
Tous les personnages sont des antagonistes extrêmement soignés et ont tous un rôle à jouer. Même le plus enclin à être détesté est finalement un de ceux que j'ai le plus aimé !

🪻Ce livre se divise en deux parties à l'image de la Némésis qui hante notre personnage principale et où l'on suit sa renaissance...

Un thriller féministe et glauque à souhait où l'onirisme et les chimères ont la part belle, où l'art, la religion, la nature le mysticisme et l'histoire ont une place de choix, un roman sombre dans lequel je me suis régalée de la plume et de l’intrigue.


✨️J'ai une passion pour ce genre d'ambiance et j'ai vraiment apprécié celle-ci ! Je me suis complètement laissé porter par cette lecture et les réminiscences de notre héroïne. Une histoire forte de par ses thèmes et son atmosphère qui m’auront particulièrement touché et que je relirais assurément !


🪻Je remercie Manon de m'avoir fait confiance en me confiant ce petit joyaux nébuleux pour lequel le coup de cœur n'est pas loin...



✨️Ne cherchez pas l'action entre ces pages mais laissez-vous happer par l'utopie et le mysticisme qui y règne et nous enivre.


🪻Ce roman est magnifiquement édité aux éditions Crin de chimère et il mérite vraiment d'être découvert. Une œuvre atypique, chimérique, éthérée ou tout s’enchevêtre à la réalité et qu'il est idéal de présenter en ce jour des droits des femmes ! Les protagonistes féminins y sont misent en avant à l'instar des hommes beaucoup plus effacés.Ce sont elles qui mènent cette danse Macabre...


Cette histoire nous rappelle que pour être aimé-e nous devons d'abord nous aimer et croire en nous ...


✨️Au détour des ruines d'une abbaye, à l’abord d'un lac profond ou dans les méandres de son esprit, suivez Celia dans sa reconstruction et sa quête de reconnaissance d'amour face à la mort...


🪻<<Tout existe, ou rien n'existe du tout...>>🪻

Sauriez vous démêler la réalité du rêve?

Nous faisons la connaissance de Célia, une jeune femme adopté par un riche couple et qui vit dans leur château pendant leur absence. Elle essaye de se sortir de sa situation devenue compliquée, en effet elle a vécu le pire dans son pays natal, l'Ukraine.
Mais dans ce village de la France profonde où les préjugés font partie du quotidien, saura t'elle trouver sa place? Et arrivera t'elle à combattre ses démons et renouer avec sa passion première la peinture?
La venue d'un personnage énigmatique va chambouler sa vie, jusqu'au plus profond de son subconscient.


Que j'aurai aimé apprécier ce roman à la hauteur de la plume de l'autrice et de sa couverture qui est magnifique.
Malheureusement je me suis retrouvée noyée sous les descriptions à rallonge, sous les longueurs, sous les tournures de phrases trop poétiques, sous l'inaction de ce roman car ici tout est contemplatif hormis quelque scènes de fin. Et surtout les chapitres beaucoup trop longs, c'est le truc qui me rebute et pour tout les romans en général.
Pourtant l'intrigue était vraiment pas mal, celle-ci nous transportait dans un petit village français dans les années 30, nous parlais d'une trentenaire alcoolique qui essaye de se sortir de sa dépression.
Mais aussi qui essaye de se dépêtrer de la situation dans laquelle les villageois l'ont fourré. De part cela on sens le huis-clos, les intrigues de villages où tout le monde connais les secrets de son voisin. Ce qui en fait un petit thriller de terroir que j'apprécie grandement même si cela n'est pas mon genre de prédilection.
Le travail que l'autrice a fait pour nous proposer des personnages à la psychologie très poussée se ressens à travers les différentes dimensions dans lesquelles nous sommes projetés. En effet, rêve ou réalité? Où se situe la frontière que l'autrice a délimité? À vous de juger, personnellement je me suis perdue entre les deux.
Ici l'autrice nous parle d'amour, de suicide, de dépression, de manipulation et de renaissance et tout ceci dans une ambiance sombre, gothique qui nous maintiens dans un état de stress et d'incompréhension. Tout cela dans une plume pleine et poétique, qui aurai pu le faire totalement malgré tout.

En bref, un roman qui n'était pas pour moi mais qui plaira à ceux qui aime les romans lents, contemplatifs et aux personnages torturés.

Pour commencer, on en parle de la cover ?!?! J'adore 🥰.
C'est clairement ce qui m'a le plus attirée sur ce roman d'un premier abord. Je la trouve belle et hyper originale.
J'avais vraiment hâte de le lire et surtout de découvrir la plume de @manonsegur. Et j'ai beaucoup aimée. Elle est originale, addictive, avec beaucoup de vocabulaire et fluide.
C'est un roman sombre qui m'a clairement déstabiliser et j'ai adorée ça 😜.
L'univers est vraiment immersif et très bien décrit. J'y ai plongé avec plaisir. 
J'ai eu énormément de questionnements tout au long du roman, ce qui est super additif.
C'est un roman absolument hors du commun. La protagoniste principale est attachante et tout autant déroutante.
Si vous aimez les lectures profondes, sombres et déroutantes : Foncez les œils fermés
✨ Un roman unique ✨

Ce roman je l’avais depuis longtemps dans ma PAL, sa lecture ne m’a en rien déçue !
Tout d’abord, ce roman historico-fantastique se distingue par la qualité de son écriture. C’est très mis en mots, le vocabulaire choisi est de qualité et en complète cohérence avec l’époque à laquelle de déroule l’histoire. On le sent très vite : l’auteure a fait des recherches, s’est appuyée dessus, ce qui donne un roman avec un cadre solide.
Ensuite, aucun personnage n’est là par hasard. Il y a une jolie profondeur psychologique en chacun et, toutes ses vies s’entremêlent avec justesse.
Par contre, âmes sensibles sachez-le, le départ du roman est très sombre, il a bien failli me faire arrêter ma lecture.
J’ai aussi trouvé l’évolution de Sernin un peu rapide par rapport à ce qu’il est au début du roman.
Quant à la fin, elle est empreinte d’une belle poésie.
En somme, une jolie recommandation !

Coup de coeur ❤️
Le Cloître des Vanités, au titre si extraordinaire, raconte l'histoire de Sernin le Bâtisseur, un démon qui a mis en place un piège si impeccable pour attirer ses proies et les garder captives, que rien ne pourrait mettre à mal ses sortilèges. Jusqu'au jour où... Je n'en dirai pas davantage pour garder le suspense car chaque chapitre de ce roman, signé Manon Ségur, mérite qu'on s'y confronte vierge de toutes connaissances.
J'ai été soufflé par la maîtrise des mots, une telle justesse dans le phrasé. Le style est ensorcelant, précis, ciselé, c'est impressionnant. J'avais parfois l'impression d'être tombé sur l'un de ses classiques de la littérature que j'aimais étudier en Lettres. Attention, même un.e lecteurice novice peut se plonger dans ce texte, mais j'admets avoir particulièrement apprécié le style d'écriture. Cela révèle un travail de titan pour arriver à un tel résultat.
Concernant le genre, je pensais que le Cloître des Vanités était une romance historique avec une touche de fantastique. Si on veut être terre à terre, alors oui. Mais en réalité, on est dans la plus pure tradition du roman gothique. On a le cloître, lieu vivant et personnifié, la ville d'Albeyrac avec ses deux visages. La nuit, les habitants craignent ce qui se cache dans l'obscurité. Alors qu'en plein jour, le démon Sernin est, cette fois, amené à faire preuve de méfiance. Je trouve qu'il ressemble à une araignée. Il a la même manière de procéder. Sernin est un esthète, il aime le Beau mais il est aussi guidé par un instinct des plus primaires : la faim. Tous ces éléments, ainsi que l'omniprésence de la religion font partie du roman gothique. Mais l'histoire va peu à peu opérer une bascule. Dés que le démon va commencer à prendre conscience des sentiments tellement humains qui l'habitent, on va embrasser un autre genre : le Romantisme. Finie la Raison, le Rationalisme, Sernin se découvre un coeur et décide de le suivre au risque de tout perdre. Le romantisme est également présent à travers les Albigeois, ces croyants qui se sont défaussés de presque toutes leurs possessions matérielles pour embrasser leur foi.
Ce roman est si riche que l'on pourrait l'étudier des heures et le décortiquer encore et encore, y compris lors d'un cursus littéraire.
Si Sernin est le protagoniste principal, on doit citer Hermine, cette femme au passé brisé, à la détermination sans failles ; elle est brillante et parvient à mettre fin à un conflit grâce à l'un de ses plans. Je l'ai adorée !
La fin, sans spoiler, est un déchirement. Elle m'a tordu les entrailles, mais elle n'est pas dénuée d'espoir. Le roman est même une ode aux secondes chances, à la rédemption, un cantique consacré à l'Espérance et aux Amour diverses.
J'ai également adoré la playlist indiquée en début de roman et le fait que les chapitres commencent tous par la lettre P.
Manon Ségur signe un roman écrit avec maestria, l'un de ceux qui vous changent, l'un de ceux qui vous rendent immensément humbles, un coup de coeur.