Toutes les séries de Marc Bernard
Jo est un paysan traditionnel qui aime passionnément son métier.
Mais M. Martinel, son banquier, vient lui rappeler qu'il ne suffit pas d'être un bon paysan pour qu'une ferme, même pleine de charme, soit rentable.
Jo croule sous les dettes et les agios. Martinel, le banquier, veut l'obliger à se séparer de ses animaux les moins rentables : les chevaux. La solution pour avoir une chance de sauver la ferme est simple : il faut de toute urgence les envoyer à l'abattoir. Jo est affolé.
Fou de ses pur-sang, il sait néanmoins qu'ils sont la cause principale du gouffre financier dans lequel il a plongé sa ferme et dans lequel il a entraîné Annick, ses enfants Mireille et Etienne, et sa soeur Louisette.
Jo parviendra-t-il à se tirer d'affaire ?
Tous les livres de Marc Bernard
Un roman largement autobiographique de Marc Bernard, qui livre au lecteur les récits de son enfance à Nîmes. Le livre est traversé de personnages pittoresques, croqués avec tendresse. Certes, l'auteur nous fait découvrir un univers âpre, où l'argent vient à manquer régulièrement. Mais le ton est enlevé, l'humour est au rendez-vous, au point de rendre cette oeuvre particulièrement poignante.
Source : [ http://www.evene.fr/livres/livre/marc-bernard-pareils-a-des-enfants-6342.php ]
En 1928, un autodidacte de 28 ans adresse à La NRF le manuscrit d’un roman, Zig-Zag. L’auteur, abandonné par son père, a couru les rues d’une très vieille ville du Midi pour y épier la vie et l’amour, a perdu sa mère à 12 ans et a dû faire toutes sortes de petits métiers pour survivre. Il est passé aussi par syndicalisme, le Parti communiste et vient de faire son entrée à Monde, hebdomadaire de gauche dirigé par Henri Barbusse… «Considérez-vous comme accueilli à la nrf », lui répond d’emblée Jean Paulhan.
Il est vrai que Jean Paulhan et Marc Bernard sont nés à Nîmes à seize ans de distance: 1884 et 1900. Le premier, dès 12 ans, a été emmené vers Paris par son père, bibliothécaire et philosophe, et ne retrouve le Gard de son enfance que de loin en loin. Le second est presque prisonnier de sa ville natale, vers où les difficultés matérielles, les contraintes de l’Histoire, mais aussi le goût de la vie simple le font toujours revenir: même après ses prix Interallié en 1934 (Anny), Goncourt en 1942 (Pareils à des enfants), Marc Bernard garde en ligne de mire les Nîmois, dont il observe les ambitions et les illusions (Les Exilés, 1939 ; La Cendre, 1949 ; Une journée toute simple, 1950).
A Paulhan qui lui avoue « je donnerais cher pour qu’il y ait beaucoup de révolutionnaires comme toi », il ne cache guère certaines conversions radicales: «Je crois qu’il faut en finir avec ce chantage sentimental sur la Russie. Il ne leur reste plus qu’à accumuler toutes les saloperies possibles et imaginables pour dire ensuite: si vous publiez la moindre ligne contre nous, vous attaquez la révolution.» Passent Romain Rolland, Louis Aragon, Henri Calet, Jean Blanzat, Jacques Chardonne, Gaston Gallimard… Viennent Madrid et Barcelone dans les années trente, puis la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle les errements de Bernard sont patiemment raisonnés par Paulhan. Avec sa « bien-aimée » Else, juive autrichienne, Marc Bernard doit se cacher en Limousin, où il se lie avec le photographe Izis : les portraits que celui-ci réalise en 1945 figurent dans ce livre (grâce à son fils, Manuel Bidermanas).
«Mon petit Marc», «Mon petit Jean»: c’est ainsi que les deux écrivains s’interpellent encore à 84 ans et 68 ans passés. Le plus âgé n’a jamais renoncé à être le conseiller littéraire de l’autre, qui, de son côté, l’a toujours lu avec attention: «c’est terrible, ces grands sujets, écrit Jean Paulhan en janvier 1965. Il me semble que les gens modestes (comme nous) devraient se demander, avant de se lancer: “Mais moi, qu’est-ce que je puis apporter de différent, que je sois seul à dire?” et n’en pas démordre.»
Toutes leurs lettres n’ont pas été retrouvées, mais les 461 présentées ici montrent la courbe de leur amitié : une amitié différente, et qu’ils ont été les seuls à dire ainsi.
Après la perte d'un être cher, bien des écrivains sont tentés de retracer, pour l'exorciser, l'histoire du cauchemar qu'ils viennent de traverser. Mais ce livre est exceptionnel. Du jour où il est évident que Else va mourir bientôt, commence vraiment, pour elle et son mari, une nouvelle et étrange période de bonheur. C'est le sommet de leur amour, le moment où ils s'aiment le mieux et où ils revivent tout ce que leur rencontre leur a apporté.
(Source : fnac)