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Tous les livres de Marcus Rediker

Du XVIe au XVIIIe siècle un monstre hante le monde atlantique. Deux figures reviennent avec insistance sous la plume et le burin des architectes de la première mondialisation capitaliste, qu'ils soient princes, prélats, marchands ou planteurs : Hercule et l'Hydre aux mille têtes. Hercule symbolisait pour eux l'ordre, l'autorité et la souveraineté de leur pouvoir. L'Hydre, son antithèse monstrueuse, symbolisait le désordre et la sédition : les multitudes bigarées et rebelles que formaient les hommes et les femmes dépossédés par l'enclosure des communaux, les marins pressés à bord des bâtiments des marines marchande et militaire, les criminels déportés outre-mer, les réprouvés des sectes religieuses radicales, les insoumis et les déserteurs, les boucaniers et les pirates, les esclaves africains... La thèse avancée par Peter Linebaugh et Marcus Rediker dans L'Hydre aux mille têtes est que ce prolétariat atlantique formait une classe anonyme transnationale, hétéroclite et polyglotte, traversée par une exigence d'émancipation et de démocratie radicale, dont les menées, depuis les niveleurs et les bêcheux de la Première Révolution anglaise jusqu'aux Jacobins noirs haïtiens, provoquèrent l'inquiétude et la féroce répression des pouvoirs en place, et marquèrent profondément leur temps. Sous la plume de Linebaugh et Rediker, l'histoire " vue d'en bas " du capitalisme, de l'invention démocratique et des résistances populaires à l'époque de la première mondialisation change donc de perspective : l'Hydre devient la figure du mouvement et de la résistance des multitudes révolutionnaires auxquelles il s'agit, à travers des récits de vies et d'insurrections, de restituer la visibilité et l'importance dont l'histoire les a privées.

Le 28 juin 1839, l'Amistad faisait voile depuis La Havane avec à son bord une cargaison d'esclaves. Au cours de cette nuit sans lune, les captifs africains se soulevèrent, tuèrent le capitaine et prirent le contrôle du navire. Alors qu'ils essayaient d'atteindre un port sûr, leur navire fut arrêté par la marine des États-Unis et les rebelles furent incarcérés dans une prison du Connecticut. Leur bataille juridique pour recouvrer la liberté remonta jusqu'à la Cour suprême, où leur cas fut défendu par l'ancien président des États-Unis, John Quincy Adams. Le jugement fit date. Les insurgés furent libérés et purent rentrer en Afrique. Si cette rébellion est l'un des épisodes les plus connus de l'histoire de l'esclavage américain, elle est avant tout célébrée comme le triomphe du système légal américain et comme la victoire des abolitionnistes.

En racontant cette aventure du point de vue des rebelles eux-mêmes, Marcus Rediker leur redonne une voix et un destin. Il retrace les trajectoires qui jetèrent dans les chaînes de l'esclavage ces hommes capturés en Sierra Leone, en pays mendé. La plupart d'entre eux parlaient plus d'une langue ; plusieurs étaient des guerriers ; beaucoup étaient membre d'une société secrète, le Poro. Tous disposaient de ressources et étaient capables de nouer de solides relations au-delà de leur cercle familial. C'étaient déjà des hommes habitués à l'action collective. Leur histoire nous est ici contée pour la première fois.

Marcus Rediker est le grand historien des hors-la-loi de l'Atlantique.

Il explore ici le monde fascinant de l'aventure maritime du point de vue des pirates, flibustiers, travailleurs forcés en révolte, esclaves marrons, fuyards et autres mutins, qui ont défié l'autorité depuis le pont inférieur des navires.

Il nous fait entrer dans leur univers de récits et de contes de marins, retrouver la signification de leurs tatouages, comprendre les formes d'organisation égalitaire au sein de la piraterie et les rebellions de différentes catégories de travailleurs de la mer asservis – européens et africains – de ces " équipages bigarrés ", pénétrés d'esprit révolutionnaire et défendant leur liberté par le feu et par les armes.

Il montre à quel point, entre le xviie et début du xixe siècle, ces hommes ont façonné l'histoire du monde contemporain – trop longtemps focalisée sur le national, le rôle des élites politiques et l'histoire " terrestre ".

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Aurélien Blanchard.

Marcus Rediker est professeur d'histoire atlantique à l'université de Pittsburg. Historien, écrivain et militant des droits de l'homme, il est spécialiste de l'histoire maritime et notamment de l'Atlantique. Il a publié neuf livres, parmi lesquels À bord du négrier. Une histoire atlantique de la traite (Seuil, 2013, George Washington Book Prize) et Les Révoltés de l'Amistad. Une odyssée atlantique (Seuil, 2015).

Pendant les quatre cents ans que dura la traite négrière, plus de quatorze millions de prisonniers africains, réduits en esclavage, traversèrent l'Atlantique pour devenir une main-d'œuvre de masse, précieuse et gratuite. Marcus Rediker nous entraîne à bord de ces monstrueux " donjons flottants " et reconstitue ces voyages terrifiants au cours desquels périrent deux millions de personnes. Il se fait ainsi le narrateur des conditions de vie terrifiantes des esclaves, de la peur des équipages enfermés à bord de ces poudrières, des rapports hiérarchiques extrêmement durs, des relations entre marins et prisonniers. Il fait, enfin, une large place aux révoltes, à l'issue souvent sanglante, que les esclaves issus d'ethnies diverses ont été capables d'organiser.

J'ai essayé dans cette étude de reconstituer les expériences des marins ordinaires au cours de la première moitié du XVIIIe siècle, afin de poursuivre et de développer le travail de défrichage de Jesse Lemisch, et de le faire dans l'esprit de « l'histoire du bas vers le haut ». Bien qu'ayant nécessairement étudié les marchands, les capitaines, les sous-officiers et les officiels du royaume qui ont encadré la vie du marin, j'ai porté mon attention sur « Jack Tar » - nom symbolique du marin dans le monde anglophone - ses espoirs, ses peurs, ses aspirations, ses défaites et ses victoires.

Dans cette étude de référence, publiée en 1987 par Cambridge University Press, Marcus Rediker défend que les marins du XVIIIe siècle ne sont pas des personnages romantiques ou exotiques, mais de simples prolétaires partant en mer, issus du premier groupe important de travailleurs ayant vendu leur force de travail aux capitalistes marchands, eux-mêmes au service de l'économie mondialisée.

Ils ont été au cour du processus historique qui a radicalement transformé le monde. Leur travail a quadrillé le globe en structures de production, d'échange et de communication. Ils ont été, en plus de cela, au centre des conflits de classe qui ont émergé à partir du XVIIIe siècle et ont inventé la grève, qui deviendra l'une des armes les plus importantes du prolétariat mondial. Ils ont également relié diverses catégories de producteurs - esclaves, domestiques, artisans - à travers l'espace et le temps.

Markus Rediker trace le portrait d’une magnifique figure de la lutte pour l’abolition de l’esclavage. Né en 1682 en Angleterre, Benjamin Lay fut tour à tour berger, gantier, marin. Il vécut dans la campagne de l’Essex, à la Barbade puis dans une habitation troglodyte aux environs de Philadelphie. Influencé par le radicalisme des premiers Quakers, il acquit très tôt la conviction de l’égalité de tout être humain et n’eut de cesse d’exiger la libération immédiate et sans conditions de tous les esclaves, à une époque où l’abolitionnisme restait très minoritaire. Activiste de la première heure, cet homme singulier (qui était de petite taille) n’hésitait pas à choquer ses contemporains, usant de tous les moyens d’action pour bouleverser les conventions sociales, et ébranler les consciences. Il interrompait les offices, organisait des happenings, où il éclaboussait de faux sang les propriétaires d’esclaves. Il dérangeait. On le moqua. Mais son nom bientôt fut sur toutes les lèvres, des plus puissants aux plus humbles…

Puisant dans les témoignages de l’époque, dans les écrits de Lay, Rediker nous conte avec passion et rigueur le destin de cet homme visionnaire dont les combats ont de nombreux échos avec les préoccupations d’aujourd’hui (abolitionniste, il fut aussi végétarien, défenseur de la cause animale, opposé à la peine de mort). Il devint l’ami de Benjamin Franklin et croisa peut-être Voltaire. Benjamin Lay est, à bien des égards, un précurseur. Il est aussi une figure éclatante d’une histoire populaire des Lumières.

Marcus Rediker est professeur distingué d’histoire atlantique à l’université de Pittsburg. Historien, écrivain et militant des droits de l’homme, il est spécialiste de l’histoire maritime et notamment de l’Atlantique. Ses livres ont été traduits en quatorze langues, notamment en français au Seuil : À bord du négrier. Une histoire atlantique de la traite (2013 ; « Points Histoire », 2017), Les Révoltés de l’Amistad. Une odyssée atlantique (1839-1842) (2015) et Les Hors-la-loi de l’Atlantique. Pirates, mutins et flibustiers (2017).

Qui étaient les pirates ? Au nom de quel idéal ont-ils hissé leur drapeau à tête de mort, cet énigmatique "Jolly Roger" ? En quoi ont-ils perturbé durablement le commerce colonial et les traites négrières du début du XVIIIe siècle ? Dans cet ouvrage passionnant et novateur, traduit pour la première fois en français, Marcus Rediker raconte une fabuleuse histoire. Celle des quelques milliers de "scélérats" qui refusèrent de se soumettre à l'ordre mercantile et à l'exploitation pour préférer la liberté et la jovialité, dussent-ils le payer de leur vie.

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