Commentaires sur ses livres

Une écriture agréable bien que parfois un peu pompeuse nous emmène à travers les vies de 4 protagonistes dont les vies se jouent entre Le Croisic et Nice en passant par Paris. Le roman est agréable mais aurait mérité d’être condensé car certains passages peuvent sembler redondant ou s’étirent à l’infini.

J'ai beaucoup apprécié ce livre. Il était à la fois émouvant et attachant. Les personnages étaient bien exploités, leurs histoires permet de nous y attacher et également de nous toucher dans notre histoire personnel. Personnellement, j'ai été touché par les personnages notamment celui de Ulysse. En revanche je trouve dommage que vers la fin du livre Georges et Madeleine ne soit pratiquement plus évoqués. De plus je trouve dommage que dans le roman se trouve des fautes d'orthographes.

Grâce à NetGalley France et Éditions de l'Archipel, j'ai eu la chance de découvrir la plume de Marie Joudinaud avec son nouveau roman paru dans la collection Instants Suspendus. Et j'ai beaucoup aimé cette plume fluide et émouvante.

Marie Joudinaud nous livre une magnifique histoire de famille sous forme de roman choral où elle nous montre que les racines sont un socle important de notre histoire. L'alternance des points de vue apporte un dynamisme et nous permet de nous attacher aux personnages en vivant à leurs côtés leurs ressentis.

Dans ce roman, Marie Joudinaud nous dévoile aussi l'univers de la danse classique qui peut se montrer impitoyable envers les danseurs étoiles. L'auteure ne cache rien de cet univers et cela rend Thaïs encore plus attachante quand on connaît son vécu.

Et il y a ce moment auquel tu ne t'attends pas et qui remet tout en question ! J'avoue ne pas l'avoir vu venir, et il a donné un tel rebondissement à l'histoire que dès ce moment, je n'ai su lâcher le roman.
Mais j'ai un petit regret après ce rebondissement, c'est la disparition d'un personnage qui, à mes yeux, aurait pu jouer un rôle dans cet 'après'.

C'est un roman empli d'amour, d'émotions et de résilience qui nous pousse à nous questionner sur nos priorités et surtout à profiter des nôtres ❤️

Merci Marie pour ce roman !

✍️Mon avis🤔 :
📓Le titre :Doux, beau et optimiste.
L’histoire :
Thais et Suzanne sont sœurs. Autrefois fusionnelles, aujourd’hui tout les opposent : leur mode de vie…Et des rancœurs passées subsistent.
Elles ne se sont pas vues depuis des années, mais le destin va faire qu’elles vont se retrouver.

🤔Ce livre m’a beaucoup touchée, un passage m’a même bouleversée 🥺.

J’ai énormément aimé ces 2 sœurs qui réapprennent au fil de l’histoire à se redécouvrir et vont tenter d’aller au-delà de leurs rancœurs passées.

Elles vont comprendre l’une et l’autre que certains malentendus méritent d’être dissipés pour avancer et qu’il faut affronter le passé pour cela.

Clara, la fille de Suzanne, va se retrouver au milieu des 2 soeurs, et va devoir affronter des choses graves qui ont forcément remué mon cœur de maman 😢.

Mention spéciale aussi à un autre « personnage » du livre (non humain😉) mais qui a toute son importance dans le livre 🤫

D’autres personnages annexes vont aussi ponctuer le récit.

Cette histoire tourne beaucoup aussi autour de la danse classique 🩰 (d’où son titre très bien trouvé), un art qui me parle puisque ma fille de 10 ans est une petite ballerine 🩰🥰. La beauté de cet art mais aussi son exigence sont très bien retranscrites et expliquées.

Vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire douce et dure à la fois, pleine de résilience. Elle nous démontre qu’il faut savoir pardonner et se pardonner pour aller de l’avant. C’est essentiel.

L’auteure sait alterner des moments énergiques qui tiennent en haleine, mais aussi des moments plus doux, voir suspendus.

Enfin, j’ai ressenti un souffle d’air frais avec ce petit tour en Bretagne.

Extrait :📖«Les années avaient filé sans qu’elle s’en rende compte, et elle avait la sensation d’avoir fermé les yeux juste quelques secondes seulement…Et pourtant…»📖

Envie de lire un bon livre ?
La vie ne se danse jamais seul de Marie Joudinaud paru aux Éditions de l'Archipel vous fera voyager jusqu'en Bretagne où vous découvrirez deux sœurs qui ont tant à reconstruire : Thaïs et Suzanne.
Ma #chronique est à découvrir sur mon blog : https://www.leslecturesdelily.com/2023/05/la-vie-ne-se-danse-jamais-seul-ecrit.html#more
Belle lecture à vous ! ☀️📚😉

Comme des éclats de toi, qui est le précédent roman de l'autrice avait été une très belle découverte de mon année 2022, et j'étais impatiente de découvrir le nouveau roman de Marie. Et ce fut encore une fois une magnifique lecture.

Ce roman aborde la thématique de la relation fraternelle qui unit deux sœurs. Comment enfants, Thaïs et Suzanne étaient unies comme les deux doigts de la main, inséparables et comment elles en sont arrivées, adultes, à ne plus s'adresser la parole. La vie, les choix ont fait que ce lien indéfectible s'est peu à peu distendu, mais ce lien qui unit deux sœurs peut-il vraiment se rompre définitivement ?
Thaïs et Suzanne m'ont touchée, profondément, de manière assez intime. J'ai deux sœurs, donc je connais ces disputes, ces différences de caractères, de choix de vie que l'on fait et qui peuvent nous éloigner, mais l'amour est toujours tellement présent. Elles ne communiquent plus pour plusieurs raisons, se sont éloignées par la force des choses, et pour cohabiter il va falloir passer au travers ses non-dits, trouver les mots justes.
J'ai adoré le personnage de Clara, qui du haut de ses 13 ans, apporte la fraîcheur et la spontanéité dues à son âge au roman. Elle va aider sa mère et sa tante sur le chemin de la réconciliation.

Ce roman a su m'émouvoir par ses personnages, son cadre de cette île bretonne bien ancrée dans l'histoire, au cours de ma lecture, j'avais l'impression de voir ce port, cette petite ville, cette maison de la Kea qui est un vrai personnage à part entière du roman. La plume de Marie avec ses mots d'une immense justesse, émouvante, toute en douceur, digne des autrices de romans contemporains si renommées. On pourrait croire cette histoire cousue de fil blanc et elle a réussi à me surprendre. À la fin de la seconde partie, un événement survient que je n'avais absolument pas vu venir et il a été comme un uppercut, j'ai été soufflée.

Cette histoire, Thaïs et Suzanne, la Kea, vont rester un moment dans un coin de mon cœur où ils ont su se faire une place tout au long de ma lecture, et merci Marie pour ces intenses émotions.


https://ninisbook.blogspot.com/2023/05/la-vie-ne-se-danse-jamais-seul-de-marie.html

Bienvenue à La Kea !

Ce roman nous invite en bretagne, région que j'aime et où s'y trouve une partie de mes racines alors évidement je ne pouvais pas passer à côté de lui.

L'autrice nous emmène donc sur l'île de Saint-Guirec, dans la maison familiale où vivent Suzanne et Clara. Le duo mère-fille y mène une vie paisible jusqu'au retour de Thaïs, la sœur de Suzanne. Après des années de silence pendant lesquelles les rancœurs ont entachées leur relation, les deux soeurs se retrouvent et vont pouvoir reprendre une fraternité  plus sereine. Mais la vie ne se déroule pas toujours comme on le voudrait....

Ce roman avec lequel je découvre la plume de Marie Joudinaud est un magnifique roman d'amour sur la famille. L'amour entre une mère et sa fille, l'amour entre soeurs, entre une tante et sa nièce. C'est aussi un roman sur le pardon, les regrets, un livre om nos trois héroines nous plongent dans les souvenirs de leurs enfances. La plume est belle, captivante, elle m'a fait vibrer d'émotions, brisée le coeur aussi. C'est un roman qui envoûte et où la danse y tient une grande importance, ce qui n'est pas pour me déplaire en ayant pratiqué pendant quelques années. Et puis il y a ces lieux brièvement mentionnés et qui sont chers à mon coeur, qui ont fait remonter en moi mes souvenirs d'enfance avec mes grands-parents : Perros Guirec, La Turballe.
Et il ne faut pas oublier la maison, La Kea qui a toute sa place dans ce roman, j'ai aimé l'entendre me conter la vie qui habite ses murs, j'ai aimé sentir son âme.

C'est un joli roman qui nous invite à profiter des nôtres et à aimer. 

J’ai beaucoup aimé ce livre, mais je pense que je ne l’ai pas lu au bon moment. Ou plutôt, je ne m’attendais pas à ce que la mort soit si présente dans le livre. Je préfère en parler tout de suite, parce que depuis quelque temps, je ne tombe que sur des livres qui parlent beaucoup de la mort (ce que je préfère éviter en ce moment).

Par contre, j’ai beaucoup aimé l’aspect roman choral, nous avons vraiment les points de vue de tous les personnages (même celui de la maison, qui est vraiment poétique). J’adore ce genre de roman qui multiplie les points de vue, surtout ici, c’est très important, tellement les sœurs ont des non-dits. On les comprend mieux de cette façon.

Du côté des personnages, j’ai adoré Suzanne, elle m’a beaucoup touchée, j’ai aimé sa façon de vivre, son amour pour sa famille et pour sa région, pour la mer… J’ai par contre beaucoup moins accroché au personnage de Thais. Je l’ai trouvé très égoïste, elle n’a pas réussi à me toucher. Dans la dernière partie, Clara m’a énormément touchée, j’ai eu vraiment mal au cœur pour elle.

J’ai adoré cette immersion à Saint-Guirec, la mer quand il fait beau, mais aussi quand l’hiver est là et qu’elle se déchaîne. J’ai vraiment retrouvé tout ce qui fait la beauté de la Bretagne, j’ai aimé ce côté petite île où tous les résidents permanents se connaissent.

Évidemment, ce livre parle beaucoup de la danse classique. Les difficultés du métier, les sacrifices, la souffrance, mais aussi la passion, la façon dont Thais exprime ses émotions à travers la danse. J’ai trouvé ces parties très intéressantes, l’autrice en parle vraiment bien.

J’ai aimé la plume de l’autrice, elle est douce, belle et retransmet à merveille les émotions. Elle nous montre la nécessité de communiquer, de s’exprimer pour éviter le genre de situation dans laquelle se trouvent les deux sœurs. Parce que d’un point de vue à un autre, tout change, tout apparaît différent.

Dans cette histoire, il y a beaucoup d’amour, d’amitié, de relations familiales. Mais c’est avant tout une histoire de pardon et de deuil.

C’est une très bonne lecture pour moi, j’aurais peut-être encore plus apprécié à un autre moment, si j’avais su que le sujet de la mort et du deuil était si présent. Mais au-delà de ça, c’est une histoire pleine de bienveillance, de douceur et d’amour. Une plume que je découvre très belle, très poétique et qui retransmet à merveille les émotions des héros. Embarquez pour Saint-Guirec et partez à la rencontre des héroïnes et de la Kea, qui vous feront passer un très bon moment.

https://rowenabookine.com/2023/04/16/la-vie-ne-se-danse-jamais-seul-marie-joudinaud/

Suzanne et Clara vivent à la Kea, la maison familiale.
Elles sont heureuses malgré les aléas de la vie.
Mais il manque une pièce au puzzle, Thaïs, la sœur de Suzanne, partie il y a des années sur le continent pour devenir danseuse.
Et quand l'opéra va la mettre à l'arrêt forcé, elle va revenir sur les traces de son passé.
Mais peut-on réellement faire comme si de rien n'était ?
Surtout quand les rancœurs sont tenaces... ?

C'était une très chouette histoire.
J'avoue que le début m'a laissé un peu perplexe, c'était parfois longuet, le temps d'exposer la vie de chaque sœur, que l'on comprenne leur quotidien.
Puis je me suis lentement laissé prendre au jeu.
Je me suis attachée à elles, mais aussi à Clara et d'autres personnages petit à petit.
Ce livre n'est ni plus ni moins qu'une histoire de famille, touchante, mais aussi compliquée.
Chacune a des nons-dits, des reproches à faire à l'autre.
Et surtout, chacune à construit sa vie, en omettant l'autre. Comme ci elle n'avait pas existé. Comme si leur souvenir d'enfance étaient d'une autre vie.
Se retrouver à la Kea, le berceau de ces moments de complicité, va amener une remise en question des deux côtés. Mais aussi une nouvelle découverte de l'autre.
Puis derrière l'histoire de deux sœurs il y a aussi : l'histoire de leurs parents, celle d'une tante et de sa nièce qui vont devoir s'apprivoiser...
J'ai retrouvé la plume de Marie Joudinaud avec plaisir, fluide et jolie, depuis "comme des éclats de toi" que j'avais adoré, j'étais impatiente de la découvrir avec une nouvelle histoire. Et ici aussi, les sentiments sont mis à nus, les émotions sont fortes, et les surprises sont présentes.
La fin de la partie 2 ? Je ne l'ai pas vu venir. Je suis restée sur le popotin tellement je ne m'y attendais pas. C'était donc une agréable surprise !
Et cela a rendu la partie 3 vraiment très addictive, parce que tous les enjeux étaient là.
J'ai donc fini totalement immergée dans l'histoire, sur cette île, aux côtés des filles, à prendre à cœur tout ce qu'elles vont vivre.
Je ne vous ai même pas encore parlé de la danse, qui a une place vraiment très importante dans le récit, vous vous en doutez lol, autant du côté de Thaïs, que de Suzanne et Clara.
La discipline pourrait bien finir par les relier entre elles alors qu'elle a été sujette à leur éloignement dans le passé. Je trouve que c'est un très chouette retournement de situation.
Alors si je dois résumer, de quoi est-ce que ça parle ?
D'amour, d'amitié, de danse, de pardon, de résilience, de famille, de souvenirs et bien d'autres choses encore... Et toussa avec comme toile de fond, une île où il pleut souvent mais où les gouttes aideront à effacer l'amertume de la vie.

Marie Joudinaud est une autrice que j'ai  découvert l'année dernière avec son précédent roman "Comme des éclats de toi", dont je me souviens encore. Lui aussi était paru dans la collection Instants Suspendus, qui est une collection de livres que j'aime beaucoup. Ce sont des tranches de vie, ils parlent de gens comme vous et moi, et je pense que c'est ce qui fait que je m'attache autant à ces histoires et à leurs personnages. L'histoire du premier roman m'avait beaucoup touchée, j'étais donc très contente de lire ce nouveau roman.

Et je peux déjà vous dire que les émotions ont également été au rendez-vous. J'ai été profondément touchée par l'histoire de Susanne et Thaïs. Nous les suivons séparément au début. Susanne vit sur une île bretonne, dans la maison de ses aïeux, la Kea. Elle vit seule avec sa fille Claire, une jeune adolescente. Elle est professeur de français, et a beaucoup de mal à entretenir cette maison qu'elle affectionne tout particulièrement. Thaïs, elle, vit à Paris, elle est danseuse étoile, elle a tout quitté pour vivre sa passion. Après un désaccord avec le chorégraphe d'un nouveau spectacle, elle est mise en vacances forcées. Elle ne veut pas rester sur Paris, elle ressent le besoin de s'éloigner. Elle décide donc de retourner à la Kea, où elle n'était pas allée depuis plusieurs années. 

C'est à ce moment là que l'on comprend que les deux femmes sont soeurs (à part si on lit le résumé qui donne l'info). Le fait qu'elles ne se sont pas vues depuis très longtemps entraîne une certaine appréhension pour chacune de se revoir. Beaucoup de non-dits règnent entre elles, le poids des années s'ajoutent à la rancœur, au silence pesant entre elles. Il va falloir qu'elles se redécouvrent. Claire, la fille de Susanne, va faire le lien entre les deux, elle aussi est passionnée par la danse et elle trouvera dans sa tante, une écoute, une personne qui lui ressemble. Cela va-t-il être suffisant pour rapprocher les deux soeurs ? Vont-elles se réconcilier, se parler ? Ça, je ne vous le dirais pas et vous laisserais le découvrir. 

Bien sûr, on s'en doute un petit peu, mais on est loin d'être au bout de ses surprises. Je ne peux rien révéler, mais je suis tombée sur les fesses à un certain moment. Et cela a fait le même effet à ma complice de lecture qui lisait ce livre en même temps que moi. J'ai été vraiment secouée par cet événement dans la vie des deux soeurs, et j'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre. J'aimerais tellement vous en dire plus, mais je ne peux pas. Sachez seulement que vous allez vivre des moments très forts et inattendus. 

Je me suis très vite attachée aux deux soeurs, très différentes de personnalité mais tellement complémentaires dans leur caractère. Elles ont des histoires personnelles très touchantes et émouvantes. Elle n'ont pas été épargnées par la vie, des déceptions amoureuses, des problèmes dans leur travail, mais toujours elles ont gardé au fond d'elle les souvenirs vécus dans leur maison d'enfance. D'ailleurs, la Kea est un personnage à elle toute seule, avec ses murs qui ont entendu tellement de choses du temps des grands-parents. La jeunesse des deux soeurs a été difficile avec le décès de leurs parents. Cette maison représente les racines de cette famille, et je comprends aisément avec ce que je vis actuellement, combien il est difficile de se séparer de ce bien familial. 

L'autrice dépeint très bien les émotions, les personnages, les lieux, j'ai vraiment eu l'impression d'être sur une île bretonne, sentir le vent, les embruns, entendre les vagues. Elle décrit très bien le milieu de la danse qui n'est pas simple du tout, avec ses critères nombreux, sur le physique, sur la vie privée, les entrainements, le corps mis à rude épreuve, et aussi les rapports compliqués entre les danseurs. Elle sait aussi transposer la beauté et la grâce de cet art. 

Le style de Marie Joudinaud est toujours aussi fluide, aussi prenant. Elle sait retranscrire les émotions. Le choix narratif à la troisième personne du singulier permet de garder une certaine distance avec les personnages qui n'est pas négligeable, surtout vu ce qu'il va se passer. J'ai tellement eu l'impression de vivre auprès des deux soeurs que j'ai ressenti de la peine lorsque je les ai quittées. J'étais contente de les retrouver lorsque je reprenais mon livre, et je n'avais pas envie de les laisser. J'ai été très émue, j'ai versé des larmes, j'ai aussi souri, j'ai vécu plein d'émotions différentes. Les chapitres alternent entre Susanne et Thaïs, cela donne du rythme à la lecture et cela permet d'avoir des points de vue différents sur une même situation. Ça ajouté à la tension de l'histoire, les pages se tournent toutes seules. 

J'ai passé un excellent moment avec ce roman, je vous le recommande vivement. J'ai pu apprécier une nouvelle fois la plume de l'autrice, tout en délicatesse, douceur, et je la lirai à nouveau avec grand plaisir. Je vous conseille aussi la lecture de son précédent roman, très fort en émotions lui aussi. J'ai déjà hâte de découvrir une nouvelle histoire de Marie Joudinaud. Et pour finir, je vous recommande également la lecture des romans de la collection Instants Suspendus, ce sont à chaque fois des histoires pleines d'émotions.

Cinq vies. Un accident. Un deuil. Et trois destins à reconstruire...
Tout commence quand Bérénice rencontre Ulysse.
Un accident plus tard, Ulysse rencontrera Georges, puis Madeleine.
Et viendra se greffer Aliénor, qui bien qu'elle n'est pas directement concerné par les pensées qui les hantent, a elle aussi ses propres démons à combattre.
Bientôt il faudra continuer d'avancer.
Réapprendre que la vie n'est pas si triste.
Que derrière chaque moment peut se cacher un rayon de soleil...

Et c'est comme cela que j'ai fais la connaissance de chacun.
Dès les premières pages c'est triste, je ne vais pas vous mentir, c'est prenant et très touchant. C'est tellement bien écrit qu'on pourrait avoir l'impression que c'est nous qui le vivons. C'est juste dans les sentiments, dans la reconstruction, dans l'acceptation. C'est fort en amitié, en rires, en moments de complicité.
C'est parfois parsemé de moments un peu longuet, indispensable pour que les personnages comprennent où ils vont mettre les pieds, pour qu'ils voient le chemin parcouru mais surtout celui qui reste à accomplir.
C'était aussi touchant que joyeux.
Aussi doux que mélancolique.
J'ai adoré chaque personnage de cette histoire, chaque vie qui est la leur, chaque fêlure qu'ils cachent bien au fond d'eux-mêmes, chaque mot qui permettait à leur cœur d'être réparé.
Oui par moment j'ai ressenti quelques redondances et pourtant c'est le cheminement d'une nouvelle vie, les prises de décisions qui nous changeront à jamais, regarder en face ce que l'on a vécu, le prendre comme un bagage mais aussi ne pas hésiter à le laisser poser dans le coin d'une pièce pour s'en libérer sans l'oublier.
Madeleine, Ulysse et Georges, seront unis à jamais.
L'histoire d'Aliénor, bien que différente m'a tout de même beaucoup touché, sûrement par mon propre vécu. Et elle amène avec elle, des moments de lumière indispensable.
Je le disais en réponse sur un post qui parlait du choix de la couverture du roman, il y en avait une qui me parlait sans avoir ouvert le livre, un visage de femme, yeux fermés, très sobre et pourtant très expressif. Mais c'est celle-ci, avec les oiseaux qui a été choisi. Et aujourd'hui je peux le dire : quel choix judicieux. Parce que ce roman c'est cela : des éclats de Bérénice dans chaque personnage, des bouts d'elle éparpillés, qui se rejoignent et qui vont devenir si soudés que son esprit sera toujours là. C'est au final très poétique, très doux.
Le chemin de chacun était si différent que rien ne les destinait à se rencontrer, puis la culpabilité et la tristesse les a réuni. Et c'est cela le plus beau.
Bien entendu j'ai aimé comment Marie Joudinaud a abordé tout ceci, parfois directement, parfois en prenant des routes détournées, mais le résultat est le même : ce roman chorale nous apprend que le deuil n'est jamais la fin mais plutôt le début de quelque chose. Que la culpabilité du survivant et la détresse sont toujours à vif, mais que l'on peut y remédier. Que des fois on met des épreuves sur notre route pour nous prouver que l'on peut se dépasser et reconstruire autre chose, sur d'autres bases et cela n'enlève rien au vécu.
Et enfin que la vie, est plus importante que tout.

Encore un roman de la collection Instants suspendus des éditions de l’Archipel qui m’a fait passer un joli et beau moment de lecture. Cette collection est parfaite pour découvrir des histoires pleines d’humanité dans lesquelles on prend un plaisir certain à suivre des personnages sur la voie de la guérison et/ou de la reconstruction et de l’épanouissement personnel.
Une soirée, un drame, quatre vies chamboulées !

Une soirée, il aura fallu une unique et seule soirée pour que l’existence de Bérénice, Ulysse, Madeleine et Georges prenne un tournant dramatique. La première décède, le second porte le poids de sa mort sur la conscience puisque le doute persiste : Bérénice, aurait-elle survécu à son overdose si Ulysse n’avait pas décidé de raccompagner cette inconnue chez elle alors qu’il n’était pas en état de conduire ?

Quant à Madeleine, la conductrice de la voiture percutée par Ulysse, elle ne peut s’empêcher de se sentir coupable alors qu’elle est également une victime collatérale de l’inconscience d’Ulysse. Entre les deux, comme une ombre, planent Georges, le père de Bérénice, et Églantine qui n’est pas encore en âge de comprendre que sa mère ne reviendra jamais. Et puis, arrive en cours de roman, Aliénor qui porte en elle ses propres blessures et traumatismes…
Un roman lumineux dans lequel chacun va apprendre à se (re)construire…

Le roman aurait pu être triste et pesant, il est doux et lumineux. Bien sûr, il y a de la tristesse, des pleurs, et ce syndrome du survivant qui colle à la peau des deux conducteurs, mais il y a aussi beaucoup d’espoir, une réelle volonté de se battre, de l’amour, de l’amitié, des instants hors du temps illuminés par la capacité des humains à renaître de leurs cendres. Malgré le point de départ, le roman se révèle donc très positif et m’a même souvent fait sourire, mais l’autrice ne règle pas tous les problèmes d’une baguette magique. Les personnages vont devoir puiser au fond d’eux-mêmes et dans leurs relations, la force de se battre et de surmonter leurs blessures qu’elles soient physiques et/ou psychiques.

Ulysse va, par exemple, devoir apprendre à apprivoiser un corps qui ne sera plus jamais le même et à vivre avec son sentiment de culpabilité sans se laisser submerger par sa honte, d’autant que le propre père de Bérénice ne souhaite pas sa déchéance. Pour la mémoire de sa fille, il espère que ce jeune homme finira par offrir au monde une meilleure version de lui-même. Et c’est exactement ce qu’Ulysse va s’échiner à faire en renonçant à son ancienne vie de consultant vide de sens, et en renouant avec une ancienne passion. S’éloignant de ses anciennes relations avec lesquelles il n’a jamais rien partagé d’important, il trouvera heureusement du réconfort auprès de ses parentes, de Madeleine avec laquelle il va devenir ami, puis d’une personne lumineuse, mais portant en elle ses propres zones d’ombre.
Des personnages attachants et sensibles liés par le destin !

Vu le point de départ du roman, je ne pensais pas autant m’attacher à ce personnage. Ulysse n’est pas la cause directe de la mort de Bérénice dont le déclin a commencé bien avant leur fugace rencontre, mais je n’ai pas d’affection particulière pour les individus qui prennent le volant en étant ivres et drogués. J’ai néanmoins été touchée par sa personnalité, sa relation avec ses parents qui donnera d’ailleurs lieu à une très belle scène père/fils, et par la manière dont il oscille entre son envie d’avancer et son sentiment de culpabilité qui le pousse à renoncer à renouer un jour avec le bonheur.

Mais j’ai encore été plus émue par Georges, son passé, sa gentillesse, sa bienveillance, son absence de haine malgré les circonstances, et sa capacité à veiller avec une absolue tendresse et abnégation sur sa petite-fille, seule famille qui lui reste. J’ai regretté de ne pas avoir plus de Georges dans ce roman comme j’ai regretté que Madeleine ne soit pas plus présente, ayant eu un coup de cœur pour ces deux personnages. J’ai adoré cette presque cinquantenaire qui, jusqu’à l’accident, ne vivait que pour sa carrière d’attachée de presse et pour son employeur et ami, Francis.

Ces derniers ont noué au fil des ans une magnifique relation de confiance et une belle complicité, mais cela ne remplace pas la joie d’avoir quelqu’un et une famille à ses côtés. L’accident va pousser Madeleine à reconsidérer sa vie, sa solitude qui lui broie de plus en plus le cœur, et à se lancer sur la piste d’un bonheur qu’elle ne pensait plus possible à son âge. Un bonheur bâti sur un énorme mensonge qui m’a mise extrêmement mal à l’aise, mais qui n’a pas entaché mon affection pour cette femme profondément gentille, consciencieuse, intelligente, altruiste et généreuse. Il est difficile de comprendre son choix, mais impossible également de le condamner !
Aliénor ou le souffle du renouveau…

Quant à Aliénor, elle vient petit à petit se greffer à l’histoire, d’abord en parallèle, puis de manière bien plus étroite. Cette jeune femme a quitté son appartement parisien, sa thèse et ses ami(e)s pour Nice où elle a trouvé un poste de vendeuse de glaces dans un commerce tenu par une main de fer par une femme qui aime son métier et ses clients. Ce travail alimentaire, loin de ses aspirations artistiques, lui permettra néanmoins de rencontrer de nouvelles personnes, de panser son âme, et lui laissera le temps de s’adonner à sa passion de la peinture. Nice est d’ailleurs un endroit de choix pour les âmes artistiques ! À cet égard, j’ai adoré le regard qu’Aliénor porte sur la ville, ses paysages, son atmosphère… un regard qui sera complété par celui d’un autre artiste qui capte et fige des instants et des détails non pas sur des tableaux, mais des photos.

L’autrice auréole son héroïne d’un voile de mystère, mais pour ma part, j’avais assez vite deviné les raisons de sa fuite à Nice, même s’il y a un petit détail qui était difficilement devinable. J’ai peut-être eu un peu moins d’affinité avec ce personnage qui a du mal à faire tomber sa carapace, mais j’ai apprécié sa sensibilité à fleur de peau, et la manière dont elle va faire de son mieux pour avancer malgré ses peurs. Dans cette reprise en main de son destin, des rencontres et plus particulièrement l’une d’entre elles joueront un rôle certain…

Marie Joudinaud nous propose donc ici des personnages profondément humains et imparfaits, avec leurs aspérités, espoirs et doutes, des personnes affectées par la vie, mais pas brisées. Une galerie de personnages variée pour laquelle on développe empathie et attachement, la plume de l’autrice ayant ce quelque chose de chaleureux et doux qui donne envie de croire en un avenir heureux pour chacun.

En conclusion, contrairement à ce que la mise en place du roman pourrait laisser craindre, Comme des éclats de toi ne tombe jamais dans le larmoyant ni le tout banal. Il offre plutôt des étincelles de vie, des moments d’humanité, et des personnages qui apprennent aux côtés les uns des autres à surmonter leurs blessures pour se (re)construire. Deuil, résilience, culpabilité, pardon, mais surtout amitié et amour forment le fond d’un roman qui ouvre une belle porte vers l’espoir et la vie, et rappelle la magnifique capacité des hommes à avancer malgré les épreuves. Optimiste, chaleureux et tendre, un bel hommage à une jeune femme partie trop tôt qui laissera néanmoins en chacun des lecteurs et des personnages, des éclats d’elle.

https://lightandsmell.wordpress.com/2022/03/18/comme-des-eclats-de-toi-marie-joudinaud/

Ayant dévoré plusieurs thrillers et romans policiers à la suite, j’ai eu envie d’alterner un peu le genre de mes lectures. C’est pourquoi je me suis plongée dans « Comme des éclats de toi » de Marie Joudinaud, paru aux Editions de L’Archipel, dans la récente nouvelle collection « Instants Suspendus ».

Quand on lit le résumé de la quatrième de couverture, on peut directement se rendre compte que le sujet principal avec un tragique accident de la route ne sera pas des plus joyeux et sera même sûrement difficile. Pourtant, l’auteure, Marie Joudinaud en a tiré un livre très lumineux et sensible que j’ai beaucoup apprécié.

Offert par une écriture douce et délicate, le récit de ces vies brisées par un accident de voiture dans les rues de Paris et des destins croisés est bouleversant par l’empreinte réaliste dont il fait preuve. Les sensibilités et émotions qui transcendent les personnages sont palpables et touchent directement le lecteur en plein coeur. Ne tombant pas dans le pathos, c’est toute la force des sentiments qui est transmis par la plume poétique de l’auteure.

Les différents protagonistes sont attachants par leur pragmatisme, leur humanisme et leurs failles partagées. Le deuil, le travail de reconstruction, la honte, la culpabilité, la résilience sont autant de thèmes qui ponctuent les pages de ce livre. Alternant les chapitres consacrés à l’un ou l’autre des principaux instigateurs, ceux-ci sont condensés mais forts. On a alors envie de les retrouver au plus vite quelques pages plus loin.

Même si, parfois, on ne peut s’empêcher que la vie ne s’écoule pas aussi facilement et que les aléas sont encore plus nombreux, ce livre fait du bien et nous étreint durant quelques heures dans un cocon, dans des instants suspendus. Il est bon, de temps à autre, de ressentir mais surtout de savourer ces petits moments de la vie.

Bien qu’il aurait pu être triste et larmoyant, ce roman-hommage ne vous laissera certainement pas indifférent par sa solarité.

La magnifique couverture n’est pas en reste.

#Chronique pour les Éditions de l'Archipel : Comme des éclats de toi de Marie Joudinaud ➡ ❤❤❤❤/ 5
-----
💬 " La rancœur est le pire des poisons. Elle s'immisce en vous, coule dans vos veines, s'empare de votre âme, et vous empêche de grandir, d'avancer : le temps se fige et vous devenez plus froid qu'une statue. "
-----
👉CONCLUSION DE MA CHRONIQUE :
Comme des éclats de toi est un roman qui parle de la vie avec force et conviction. Il met en avant des personnages qui ont tous souffert et qui reprennent vie grâce à un dramatique événement qui les unit à jamais. Il parle d'un papa qui perd sa fille, mais qui doit être fort pour sa petite-fille de deux ans. Il parle d'un homme qui a pris une mauvaise décision, mais qui doit apprendre à se pardonner pour pouvoir être enfin heureux. Il parle d'une femme qui s'est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment, mais qui doit vivre avec des images et émotions qui se sont imposées à elle. Et puis il parle d'une autre femme qui a vécu elle aussi des choses difficiles, qui doit porter de lourds bagages, mais qui a le droit aux papillons dans le ventre, qui a le droit d'aimer et d'être aimée.
Résilience. Pardon. Vie. Amour.
Un très joli roman à découvrir sans hésitation !
-----
👉POUR LIRE L'INTEGRALITE DE MON AVIS, C'EST ICI : https://www.leslecturesdelily.com/2022/04/comme-des-eclats-de-toi-ecrit-par-marie.html#more
-----
#commedeséclatsdetoi #mariejoudinaud #avislecture #avislittéraire #leslecturesdelily #editionsdelarchipel #instantssuspendus #livres

La couverture ainsi que le résumé m’ont conquise même si le sujet abordé semblait difficile… J’étais intriguée et j’avais hâte d’en découvrir davantage !

Ulysse, Madeleine, Georges… des personnes qui n’ont rien en commun et qui n’étaient pas destinés à se croiser ! Mais un accident va les lier à jamais et malgré eux. Plus encore, ce coup du sort va profondément les changer.
De son côté Aliénor a aussi subi un traumatisme qui l’a poussé à changer complètement de vie.
Toutes ces personnes sont à la recherche d’une chose : la rédemption.

L’histoire commence directement sur l’accident de voiture qui coûte la vie à Madeleine. Un personnage « fantôme » de bien des façons. Tout d’abord parce qu’on ne la connait pas du tout. De ce fait, même si nous sommes peinés de sa perte, celle-ci n’est pas aussi déchirante que si nous avions suivi la jeune femme sur une centaine de pages ! Pour autant Madeleine reste présente de bien des manières…

L’histoire se concentre vraiment sur ceux qui restent. Comment peut-on se reconstruire, se pardonner, avancer quand on vit un tel événement ?
Madeleine, qui a toujours fait passer sa carrière en premier, décide de plus penser à sa vie personnelle.
Ulysse doit apprendre à vivre avec des séquelles qu’il portera à vie…et va vouloir changer de vie, n’ayant plus les mêmes intérêts.
Georges doit avancer malgré la perte de sa fille…pour le bien de sa petite fille qu’il a sous sa garde !

On ne comprend pas la présence d’Aliénor dans cette histoire au début puisqu’elle n’est absolument pas impliquée de près ou de loin dans le terrible accident qui a impacté tant de gens.
Mais il faut avancer… et puis vous comprendrez ! Plus on avance et plus on devine la blessure de la jeune femme !

J’avais lu dans certains avis que le dernier chapitre faisait pleurer… Déjà il m’a énormément surprise ! Et j’ai évidemment était émue de cette jolie conclusion qui boucle la boucle !

Le thème abordé peut sembler lourd pourtant il est abordé avec beaucoup de délicatesse et de tendresse. Ça a été une magnifique lecture ! Je vous la conseille totalement !