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Tous les livres de Maurizio Bettini

Le mythe d'Hélène

Fille de Zeus, créature d'une beauté extraordinaire, Hélène, pour qui se battirent Grecs et Troyens, est l'un des personnages les plus captivants de la mythologie antique. L'Iliade, l'Odyssée, bien sûr, mais aussi les tragiques grecs et l'Enéide de Virgile l'ont célébrée. Sa beauté, chantée par Sappho et Alcée, mentionnée par Hérodote, Hésiode, Stésichore et tant d'autres, a aussi connu la fortune dans l'Orient byzantin avant de venir jusqu'à nous.

Ce modèle de la femme séductrice a traversé l'époque médiévale pour revivre à l'âge moderne dans l'opéra, la poésie, le cinéma. Au fil du temps l'art s'écarte peu à peu de l'image idéale du mythe pour évoquer le corps d'Hélène, sa féminité troublante et sa force de séduction. Chaque époque, chaque version lui donne un nouveau visage ou une histoire inédite.

Et le mystère demeure. Femme infidèle ? Victime d'un rapt ? Héroïne Spartiate des fêtes du printemps ? Déesse ou démon ? Y avait-il une ou deux Hélène ?

En fin d'ouvrage, un cahier iconographique commenté évoque les multiples visages d'Hélène, de la céramique antique à Marcel Duchamp.

Le mythe d'Oedipe

Enfant abandonné, héros, roi, incestueux, parricide, à la fois père et frère, fils et mari... Comment définir Oedipe ? A-t-il une place parmi les hommes, ou le destin l'a-t-il, dès sa naissance, à jamais séparé des humains ? Mais s'il est « hors de l'humanité », comment expliquer la remarquable pérennité du mythe, son importance pour Freud, Nietzsche ou Kafka ?

À la question « Qui est Oedipe ? », les réponses sont multiples au fil du temps et selon les auteurs, les artistes et les penseurs. Au dix-neuvième siècle prend véritablement forme le nouvel Oedipe, en lutte non plus contre le destin, mais contre une part de lui-même - un personnage tourmenté et difficile, pleinement moderne, en somme.

Mais en fondant la psychanalyse, c'est le héros des tragiques grecs que choisit Freud comme symbole d'un autre type de drame : avec lui et le fameux « complexe d'Oedipe », le fils de Laïos et de Jocaste devient définitivement la figure fondatrice d'une autre vision de l'homme : la faute est nécessité, et le Destin se transforme en l'Inconscient.

En fin d'ouvrage, un cahier iconographique commenté retrace le parcours artistique du mythe, de la céramique antique au cinéma de Pasolini.

Le mythe de Circé

« Vraiment, elle les avait tous transformés en cochons ? » Mais oui, nous dit Homère, tel fut le sort que Circé infligea aux compagnons d'Ulysse. Seul le héros échappa à la métamorphose, grâce au môlu, l'herbe magique que lui avait donnée Hermès. L'épisode est au coeur de l'Odyssée.

À Circé et à ses puissants pharmaka, la littérature antique et ses interprètes, qu'ils soient païens ou chrétiens, ont imputé bien d'autres métamorphoses animales, réelles ou métaphoriques. Oscillant entre déesse et magicienne, femme fatale et dame secourable, amante vengeresse et divinité bienveillante, prostituée et mère de héros, Circé irrigue notre imaginaire depuis les temps antiques et trouve son écho dans les plus lointaines cultures.

Sa figure en séductrice perfide ne cessera de se composer et se recomposer jusqu'à l'imagerie fin de siècle la montrant en femme-fauve entraînant les hommes dans sa sexualité omnivore. Au XXe siècle, pourtant, certains lui ont donné un nouveau visage, positif et émouvant, celui de la femme moderne et libre, affrontant la solitude de la nouvelle condition féminine

Le mythe de Narcisse

Le jeune et beau Narcisse, en se penchant sur l'eau, s'éprend à jamais de son propre reflet. La nymphe Écho, qui assiste à la scène, conçoit pour lui un amour éternel et sans espoir. Subtil jeu de miroirs. Des larmes des amants infortunés surgiront sources et fontaines ; du sang du héros poussera une fleur blanche au coeur safran qui portera son nom.

Tel est le mythe que nous connaissons, celui qui, dans la culture européenne, a donné vie à une infinité de réfractions et de variantes.

Mais, dans le monde grec, l'histoire n'existait que sous une forme sommaire, dans un contexte de récits érotiques à couleur homosexuelle, d'où la nymphe était absente. C'est avec les Métamorphoses d'Ovide et l'apparition d'Écho que se déploie le mythe dans son inépuisable richesse.

Au fil des siècles, d'Ovide à Freud, tous, semble-t-il, ont tenté de répondre à la même question : « Qu'a vu Narcisse, ou que cherchait-il à voir dans le reflet limpide de la fontaine ? »

En fin d'ouvrage, un cahier iconographique commenté retrace le parcours artistique du mythe, des fresques de Pompéi à l'art vidéo.

Le mythe des Sirènes

Qui sont les Sirènes ? Femmes-poissons ou femmes-oiseaux ? Ont-elles un nom ? Sont-elles mortelles ? Et surtout, que chantent-elles ? La mythologie antique et la peinture ont transmis des images riches et complexes de ces créatures hybrides, qui ne sont étrangères à aucun des grands espaces du monde - l'eau, la terre, le ciel ; les voyageurs des horizons extrêmes, d'Alexandre le Grand à Christophe Colomb, affirment les avoir rencontrées.

Les récits qui évoquent leur chant envoûtant et mortel ne manquent pas. Le plus célèbre est assurément celui d'Ulysse, qui, pour écouter les Sirènes sans devenir leur proie, se fit attacher au mât de son navire.

Et si, en réalité, les Sirènes n'avaient jamais chanté ? Si aucun son n'était jamais sorti de leurs bouches entrouvertes ? Si leur silence était la clé du mystère ?

Symbole de ce qui est tout à la fois inaccessible et désirable, la Sirène-oiseau, poisson, abeille, démon, musique céleste, n'a pas fini de séduire (et d'effrayer) les hommes.

En fin d'ouvrage, un cahier iconographique commenté retrace le parcours artistique du mythe, des fresques de Paestum jusqu'à l'art contemporain et au logo publicitaire.

Deux mille ans de monothéisme nous ont habitués à croire que Dieu ne pouvait être qu'unique, exclusif, vrai. En revanche, les polythéismes antiques envisageaient la possibilité de faire correspondre entre eux dieux et déesses provenant de différentes cultures (l'Artémis grecque et la Diane romaine, l'Egyptienne Isis et la Grecque Déméter), ou même d'accueillir des divinités étrangères dans leur propre panthéon. Cette disposition à l'ouverture a fait que le monde antique, même s'il a connu les conflits, voire les carnages, est resté étranger à la violence de nature religieuse qui a, au contraire, ensanglanté les cultures monothéistes et continue de le faire. Serait-il possible aujourd'hui de puiser aux ressources du polythéisme pour rendre plus faciles et sereines les relations entre les différentes religions ? Si l'on part du principe que les dieux sont nombreux, il n'est plus nécessaire d'affirmer que ceux des autres sont de faux dieux ou des démons... On peut dès lors se demander si l'adoption de certains cadres mentaux propres au polythéisme ne contribuerait pas à réduire, au sein de nos sociétés, le taux de conflictualité entre les diverses religions monothéistes et entre leurs subdivisions internes.

Quoi de plus familier, de plus « naturel », qu’une crèche de Noël ? Chacun le sait : il s’agit d’une représentation de la naissance du Christ.

Et pourtant, ouvrons les Évangiles : pas de crèche, pas de bœuf et pas d’âne, pas de rois mages, encore moins de « santons ».

D’où vient alors tout ce monde ? Depuis quand et pourquoi fait-on la crèche ?

Multipliant les incursions sur tous les territoires du passé, des Évangiles apocryphes à la Naples baroque en passant par les catacombes ou LaLégende dorée, l’auteur nous entraîne dans une expédition fascinante à la recherche des origines de la crèche, où,comme dans le wonderland d’Alice, « le bon sens est toujours mauvais conseiller », et où le quotidien se fait étrange, et le banal féerie.

Comme dans les contes, Maurizio Bettini incite à un décentrement paradoxal où c’est « le chemin le plus long » qui est « la meilleure façon de rentrer chez soi ».

Autrefois, raconte Virgile, un homme quitta son pays ravagé par la guerre, fit naufrage en Méditerranée et échoua sur la côte de Carthage. Bien qu’étranger, il fut reçu par les habitants du lieu comme un égal. Il se nommait Énée et, plus tard, fonderait Rome.

Aujourd’hui, d’autres hommes font naufrage dans cette même mer et échouent sur nos côtes. Savons-nous les accueillir dignement ? Nous qui nous prétendons héritiers du monde classique, n’avons-nous pas perdu une part essentielle de son enseignement ?

Avec finesse et érudition, Maurizio Bettini enquête chez les auteurs grecs et latins pour redonner du sens à notre conception des droits de l’homme. « Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m’est étranger », disait le poète latin Térence : en l’oubliant, ne devenons-nous pas les barbares d’aujourd’hui ?

De quoi parlons-nous lorsque nous évoquons notre origine, nos traditions, notre identité? Que dit, associée à ces mots devenus omniprésents, la métaphore des racines? La nostalgie est un sentiment noble. Mais peut-elle nous aider à comprendre le monde où nous vivons?

En s'étonnant lui-même de ne plus reconnaître sa ville natale, Maurizio Bettini nous invite à une déambulation pleine de sensibilité dans la mémoire privée et collective. Sa réflexion, apaisée et érudite, opère un paradoxal retour aux racines - de Donald Trump à Romulus, en passant par Hérodote et la «cuisine traditionnelle» -, pour mieux constater que les valeurs d'authenticité et de pureté que nous leur prêtons n'existent pas.

L'enjeu est de taille : il engage notre capacité à accueillir et à cohabiter avec d'autres cultures. Écartant une conception étroite de l'identité culturelle, Contre les racines nous rappelle que les cultures sont changeantes et que les traditions se choisissent.

Tout le monde le sait : depuis des siècles, plus personne ne parle le latin ni le grec ancien. Alors, à quoi peuvent-ils encore nous être utiles?

Voilà bien, avance Maurizio Bettini, une question révélatrice de notre époque, obsédée par l’efficacité, infiltrée par l’idéal de rentabilité jusque dans le langage qu’elle adopte. Bien sûr, 99 % des élèves n’utiliseront pas les langues et les civilisations antiques de leur vie. Mais la culture doit-elle vraiment servir?

Toute notre perception du monde est irriguée par la culture antique. Cela étant, peut-être ne faut-il pas se borner à chercher nos «racines» chez les Grecs et les Romains. Peut-être l’intérêt réside-t-il, au contraire, dans nos différences. Leur souple polythéisme est ouvert

à tous les dieux étrangers. La vaste famille romaine, où l’oncle maternel se doit d’être le confident de ses neveux, est loin de notre modèle nucléaire. Là où nous parlerions de gens «de couleur», les Romains parlent de gens decolor : «sans couleur».

Grecs et Romains nous sont à la fois étranges et familiers. Les fréquenter, c’est aussi bien explorer notre mémoire que s’ouvrir à l’altérité : cultiver, en somme, le superflu indispensable.

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