Meika Arisaki

Un titre qui m'avait attiré par son originalité. Les dessins sont plutôt beaux, rien à redire. Cependant, le ton de l'histoire m'a déçu. Passons le côté répétitif des chapitres qui est un lieu commun à ce genre de "simili recueil" (même s'il est ici un peu abusé, les deux premiers chapitres commencent exactement pareil). Ce qui m'a vraiment gêné, c'est que je pensais que cette série aborderait le thème si particulier des paraphilies avec bienveillance, pour apporter un message d'acceptation, de tolérance, mais ce n'est absolument pas ce que j'ai ressenti à la lecture de ce premier tome, bien au contraire. L'auteure exagère les réactions pour tenter un humour qui sonne creux, artificiel, voire carrément stupide. Les personnages paraphiles sont glauques au possible Spoiler(cliquez pour révéler)(je veux bien que la frustration de ne pas assouvir ses fantasmes puisse ronger quelqu'un, mais de là à ne penser qu'à ça, à tout abandonner pour ça et, pire, à commettre un meurtre de sang froid dans le feu de l'action, à accepter le harcèlement, etc., c'est un peu gros, quand même ! Les personnages ne sont en aucune façon présentés comme de vraies personnes, mais juste comme des paraphilies ambulantes, qui ne vivent que pour et par leurs fantasmes, sans se soucier de rien d'autre), rien ne sonne vrai et tout paraît tendre à un ressort comique... jusqu'à ce qu'on s'intéresse au propriétaire du café, avec lequel l'auteure tente de donner un côté dramatique à l'histoire, sans que cela n'ait éveillé ma curiosité ni mon intérêt tant cela arrive comme un cheveu sur la soupe.

L'artificialité de l'histoire est encore plus creusée par le fait qu'il n'y a jamais personne dans le café, et que les paraphiles se confient sans aucun souci au propriétaire. Alors, certes, le café est "connu" pour accepter les paraphiles, mais bon...

Bref, ce premier tome ne m'a absolument pas convaincu et m'a beaucoup déçu. Je ne suivrai pas le reste de la série. Dommage, j'avais un coup de coeur pour les dessins et, surtout, le chara design du propriétaire du café.

Une excellente série qui mérite d'exister ! Tout le monde n'aimera pas mais j'ai trouvé l'ensemble pédagogue sur un sujet sensible qui peut vite basculer dans quelque chose de malsain voir très sombre.

Les personnages principaux sont attachants et si la trame de fond est plutôt légère, j'ai beaucoup aimé ce petit effort de rythme et de suspens qui a voulu être donné.

Ce n'est clairement pas le genre de mécanique qui est faite pour durer sur des tonnes de tomes, et 7 je trouve ça équilibré. Evidemment, il y a beaucoup plus de paraphilies que celles qui sont présentées ici, mais j'ai été parfois étonné, dérouté ou enjoué de les découvrir ou de mettre des noms sur des choses que je connaissais sans pouvoir les nommer.

En somme, une série qui m'a plu, faite pour ceux qui sont ouverts d'esprit et qui ne s'attendent pas à quelque chose de foncièrement réaliste car il faut bien savoir que si c'était le cas, on tomberait dans quelque chose de très cringe, voire dark et ce n'est sans doute pas l'objectif de cette histoire.

Une série de manga que j'ai adoré, j'ai découvert des choses que je ne connaissais pas. C'est un thème de manga très original, j'ai été intriguée suite à une vidéo TikTok et je ne regrette pas de m'être lancée dans l'aventure ! Mais attention, certaines scènes peuvent heurter les plus fragiles.

Voilà un ovni que je ne sais pas trop classé pour le moment...

Sous couvert d'humour, le mangaka fait défiler nombre de paraphilie, certaines surement plus dérangeantes que les autres en fonction des personnes. Difficile donc de savoir quoi penser de cette série : voyeurisme mal placé devant des "dérives" comportementalistes, ou juste de l'humour sur un sujet très peu abordé en société...

La suite nous le dira...

Un second tome encore presque plus déstabilisant que le premier. La mangaka nous dépeint nombre de paraphilies, certaines plus dérangeantes que d'autres. Sans pincette ni édulcorant, elle nous mène vers des déviances que nous aurions du mal à imaginer mais qui existent pourtant réellement.

Je ne sais pas dans quel but, mais je ne peux nier le coté intéressant de la chose...

Reste notre barman, toujours aussi énigmatique, qui je l'espère se dévoilera dans la suite...

Encore une fois c'est vraiment borderline, même plus que les précédents.

Les doutes qui étaient apparus précédemment au sujet de la sœur de Hiro se confirment.

Je ne sais toujours pas si on doit avoir de l'empathie pour les différents clients ou si la mangaka est complètement secouée...

Au fur et à mesure des tomes on passe en revue les différentes paraphilies. Certaines connues, trop surement, et d'autres complètement dingues...

La trame principale a pris un virage à 180° après les révélations du tome précédent, et l'intégration d'un nouveau personnage pourrait venir ébranler le calme habituel ponctué par la visite des différents clients.

Je ne sais toujours pas quoi penser de l'idée même de faire un tel manga...

J'ai un peu le sentiment d'avoir une curiosité mal placée en continuant de lire ce manga. C'est clairement dérangeant, et pourtant je suis assez souple à ce niveau...

Mais là, peut-être est-ce à cause du fait que ce soit traité sur le ton de l'humour et que cela crée une "fusion" entre normalité et déviances, mais clairement j'ai le sentiment de faire partie des voyeurs... Il doit y avoir un mot pour ça, non ?

Un tome où l'histoire principale avance enfin et où on apprend enfin ce dont on se doutait depuis un moment.

Il n reste qu'un tome et je ne sais pas trop ce qu'on va y trouver. Des explications finales peut-être ?...

En tout cas je continue sur ma lancée de pensée : c'est un manga un peu tordu...