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Tous les livres de Michel Galabru

Pour ses quatre-vingt-neuf ans, Michel Galabru nous invite au théâtre de sa vie et de sa verve, avec une finesse d'observation douce-amère qui n'empêche pas les éclats de rire. Les gags de son enfance de cancre, la magie et aussi les intrigues de la Comédie-Française qu'il a quittée pour le boulevard et le cinéma... où il a tourné un peu de tout mais il assume : "je ne sais pas dire non. " Et puis cela lui a permis d'être sur scène plusieurs mois par an, d'acheter deux théâtres qu'il a complètement rénovés, de combler sa famille et de regarder autour de lui. Il se souvient de tout ! Du trac de Louis de Funès, du talent de Pagnol et de Raimu, des péripéties de la série des Gendarmes, du succès des Ch'tis, et de son César pour Le juge et l'Assassin. A travers des chapitres courts, incisifs, on découvre sous la faconde un homme sensible, lucide, parfois blessé, mais qui refuse de se prendre au sérieux. Parce que, élit-il, " tout est théâtre. Le monde est théâtre, chaque endroit est un décor, et nous sommes tous des comédiens ".

Sous forme d’abécédaire, Galabru y parle essentiellement de théâtre (source d’anecdotes), des femmes et de la société qui, forcément mon brave monsieur, a évolué et pas toujours dans le bon sens. Bizarrement, il parle très peu de cinéma, lui qui a quand même trainé, et parfois galvaudé, son talent dans plus de 280 films (et téléfilms). S’il n’en parle qu’à doses homéopathiques c’est probablement parce qu’il confond ou a oublié la plupart des films. N’y effectuant que des prestations épisodiques et celles-ci s’enchaînant les unes derrières les autres, elles finissent par se bousculer, voire s’anéantir mutuellement, dans les méandres de la mémoire. Et puis il y a celles dont il aimerait ne plus en entendre parler. Je m’en souviens d’un cocktail, il y a pas mal d’années, où nous nous étions retrouvés face à face le temps d’un échange de courtoisies. Je lui avais demandé s’il se souvenait d’Adam et Eve, nanard absolu datant de 1984 pour lequel il se retrouva affublé de la grande Alice Saptrich en guise de partenaire. Galabru me fusilla de son œil rieur et avec sa voix inimitable eut cette réponse magistrale :

- Oh, le salaud !

Dans ce livre, Galabru soutient n’avoir jamais participé à un autre sommet du genre : Arrête de ramer, t’attaques la falaise. Eh bien si, cher Michel, vous le tournâtes. Vous ne fûtes pas le seul puisque Bernadette Lafont et Daniel Gélin vous y accompagnèrent. Vous y jouâtes un grand d’Espagne à l’uniforme surchargé de médailles et à l’intellect dénué de cellules grises. Toutefois, à votre décharge, lorsque vous y participâtes, le film portait un autre titre : Qu’il est joli l’assassin de papa. Il s’agissait, en effet, d’une version revue et corrigée manière « hilarante » du Cid. Oublions.

Réduire la carrière de Michel Galabru à ses navets serait trompeur. Il débuta au Conservatoire d’où il entra directement à la Comédie-Française (en tant que pensionnaire et non sociétaire, comme dit dans le livre). Il y brilla dans les emplois de valets et de rondeurs comiques, déclenchant l’hilarité. La suite s’équilibra entre le théâtre (sa véritable passion), qu’il n’abandonna jamais, et le cinéma où il fut aussi étonnant en adjudant Gerber qu’en sergent Bouvier (dans Le juge et l’assassin).

Du fait du foisonnement et de la longévité de sa carrière (il a fêté ses 90 ans en octobre dernier), Galabru est tout à fait légitime pour faire des commentaires sur son métier et presque autant sur la vie en général («Les bébés pleurent à leur naissance, car il semble que l’affaire se présente mal. » p 151). Fatalement, la partie la plus intéressante de l’ouvrage est celle où il rapporte ses rencontres, évoque ses partenaires, les pièces qui l’ont marqué et quelques films qu’il ne peut avoir oubliés. Toujours en retrait, refusant de se donner le beau rôle, Michel Galabru parle comme un enfant timide, modeste et sans cesse étonné de ce et ceux qui lui arrivent. Son sens de l’humour est résumé dans le titre : Tout est comédie. Si seulement cela pouvait être vrai !

Quand j'étais jeune, ça m'aurait bien dit d'être écrivain. Mais j'avais le complexe du cancre. J'avais la syntaxe flottante, l'ortographe incertaine. Et puis, il fallait inventer des histoires, créer des personnages. Peut-être n'en avais-je pas le talent. C'est plus facile, l'âge venant de réinventer sa vie, d'écrire ses "mémoires". Moi, j'avais l'impression de m'être fait baiser; d'abord par les profs, par les parents, par les curés, puis les femmes, les agents du fisc, les metteurs en scène. A la relecture, je me rends compte aujourd'hui combien ce sentiment était justifié. Mais je n'avais pas perçu à quel point tout cela était une énorme farce: "une histoire de fou racontée par un ivrogne". En fait, seules les incandescences, les étincelles, sont intéressantes, le reste n'est là que comme remplissage, une sorte de sauce qui a le même gout pour tout le monde, qu'on soit clown ou plombier. Mes mémoires, c'est ça" du Ketchup avec des étincelles".

Le dernier témoignage de Michel Galabru. Des années 50 à aujourd'hui, à travers plus de 250 films et 100 pièces de théâtre, il raconte sa longue et prestigieuse carrière.

Michel Galabru était l'un des derniers monstres sacrés du cinéma français. Acteur de la comédie poulaire, il a tourné dans plus de 250 films et téléfilms, tout en menant en parallèle une belle carrière au théâtre. Considérant souvent le cinéma comme alimentaire et privilégiant le théâtre.

Il a connu tous les acteurs et les réalisateurs de la seconde moitié du 20ème siècle : de Louis de Funès à Isabelle Adjani en passant Michel Serrault, Jean Carmet ou Charles Aznavour.

Il se souvient, tantôt avec tendresse, souvent avec humour, des virées avec "ses copains", des tournées à travers la France, de ses débuts à la Comédie-Française, de sa rencontre avec Marcel Pagnol, de sa fascination pour Sacha Guitry, du tournage à New York des Gendarmes, du grand rôle de sa vie dans le film de Bertrand Tavernier : Le Juge et l'Assasin, de sa première figuration aux côtés de Paul Meurisse déjà grande vedette et amant d'Edith Piaf, du succès de La Cage aux folles, de son amitié avec Jean-Paul Belmondo...

Véritable mémoire du cinéma français, Michel Galabru a traversé le 20ème siècle et nous livre aujourd'hui ses souvenirs, les bons comme les mauvais, avec une grande sincérité et une modestie touchante.

Une belle leçon de cinéma, une belle leçon de vie. Un témoignage posthume très émouvant.

On pourrait dire de Marcel Pagnol qu'il est l'enfant naturel de la Provence et des hussards noirs de la République ou le fils caché de Cyrano de Bergerac et de la fée Electricité. Je crois plutôt qu'il s'est enfanté lui-même comme tous les auteurs dignes de ce nom. Il est né en 1895, la même année que le cinéma. Lorsque celui-ci se met à parler, Pagnol a trente-cinq ans et est un auteur de théâtre déjà comblé. A la différence de beaucoup de ses confrères qui considèrent le septième art comme une menace pour le théâtre, lui voit immédiatement tout le parti qu'il pourra en tirer. Qui ne se souvient de sa trilogie César, Marius et Fanny, avec Raimu et Pierre Fresnay, de son Schpountz avec Fernandel, de sa Femme du boulanger avec Raimu et Ginette Leclerc... ?

Très populaire, ayant reçu un formidable accueil de son vivant, il est l'un des auteurs français les plus lus aujourd'hui grâce à La Gloire de mon père et Le Château de ma mère. Moi qui ai rencontré Marcel Pagnol à plusieurs reprises, mais qui ai surtout eu l'honneur et la chance de le jouer souvent et longtemps, j'avais envie de raconter cet écrivain pas comme les autres, cet auteur solaire qui fonctionne à tous les coups parce qu'il croit en l'humain. Et cette biographie d'un Marcel Pagnol raconté à ma façon, en hommage de tendresse et d'amitié, c'est le coup de chapeau d'un comédien cancrissime à un grand monsieur de nos lettres.

Par une froide matinée de l'automne 1953, un jeune homme arpente d'un pas indécis le trottoir d'une avenue bordant le Champ-de-Mars à Paris. Et s'il n'a pas l'air de savoir où il va, c'est qu'il sait trop bien où il devrait aller. Seulement voilà... De temps en temps, il jette un coup d'œil vers les fenêtres d'une belle maison particulière comme pour guetter un signe... Dans sa poche il y a une lettre d'introduction, comme on dit. Mais, plus il y pense, plus il se demande si c'est une bonne idée. Certes c'est simple d'aller voir un homme, de lui dire qu'on l'admire, qu'en somme, il est tout pour vous... Oui, mais tout de même, comment oser ? Surtout avec cette lettre chiffonnée. Voilà, c'est ça, avec une autre, là, il aurait le courage, il irait sonner... Alors, on lui ouvrirait, on l'annoncerait, et il entendrait l'inimitable voix du maître résonner sous la voûte du premier étage. Finalement rien ne presse... il reviendra demain, ou un autre jour... Je vais vous faire un aveu, ce jeune homme c'était moi. Quant à celui que je n'ai jamais osé aller importuner, cet homme qui avait illuminé ma vie et décidé de ma vocation théâtrale par son génie, sa culture, son charme, sa fantaisie et son esprit c'était Sacha Guitry. Et si la vie des grands hommes n'a parfois rien d'extraordinaire, la sienne, au contraire, a été riche, étincelante, brillante, un peu comme s'il avait décidé de la façonner à l'image de son œuvre. " Michel Galabru raconte sa passion pour Sacha Guitry, mais aussi la vie de théâtre et de cinéma de ce dernier, grand dévoreur de pellicule comme de femmes. Un récit truculent, riche en anecdotes, choc de deux personnalités aux multiples points communs. Ayant le sens de l'humour, des bons mots, la passion des planches comme des femmes, Galabru et Sacha Guitry ne pouvaient que se rencontrer.

Comédien, homme de théâtre autant que de cinéma, Michel Galabru qui fête cette année ses cinquante ans de métier a déjà publié chez Flammarion "Galabru raconte Pagnol"

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