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Michelle Good

Auteur

11 lecteurs

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Quelques chiffres

Note moyenne : 8.67/10
Nombre d'évaluations : 6

0 Citations 5 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Michelle Good

Sortie France/Français : 2023-03-10

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par calou-mae 2023-02-26T23:03:12+01:00
Cinq petits indiens

Le livre parle d'un sujet fort qui met en lumière un événement important de l'histoire canadienne qui ne doit pas être ignoré. Et Michelle Good est une autrice crie appartenant à la nation Red Pheasant. Elle a travaillé comme avocate auprès des survivants des pensionnats autochtones pendant plus de 20 ans. Et ça se ressent à merveille dans le livre. On resent qu'elle connait la vérité sur cette histoire. Le livre est à mes yeux un témoignage sous forme de roman, car c'est raconté sous forme de roman pourtant on sent la voie intérieure qui essaye de dire "écoute-moi" !

Et les cinq différents point de vue offre une histoire encore plus forte et saisissante. On découvre par chaques personnages comment ces enfants ont différemment fait face aux violence. Et ça m'a horrifier de voire ces attrocités faites aux noms d'inepties et de la bétise humaine. Cependant, on voit aussi comment ces "survivants" ont dû se reconstruire. Et voit encore par un autre point que ce livre s'inspire de vies réelles, car les personnages n'ont pas toujours des vies rêves et des fin heureuse, certain oui d'autre pas. J'ai eu plusieurs fois de la peine en lisant se livre.

D'une plume saisissante, elle m'a permis d'aborder ce sujet en histoire pour la première fois sans pouvoir m'arrêter dans ma lecture. Et je le conseille, car il est important de ne pas ignorer cet événement. Cependant, âmes sensibles se munir de force et de douceur.

http://lecholitteraire.e-monsite.com/blog/histoire/cinq-petits-indiens.html

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Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2023-05-20T19:11:03+02:00
Cinq petits indiens

Roman choral qui nous fait faire des sauts dans le temps en nous racontant l'histoire dramatique de cinq enfants amérindiens, parmi des milliers, qu'on enleva à leur famille pour les "désindianiser" dans des instituts religieux tenus par des sadiques pervers de la pire espèce.

Les Blancs voulaient tuer l'indien en eux, ils ont tué bien plus que ça… Ils leur ont mis la peur au ventre pour toujours et une colère inextinguible.

Kenny, Lucy, Maisie, Clara, Howie.

J'ai eu l'impression de lire ces vies comme en apnée, tant j'ai passé mon temps à avoir peur pour ces enfants, tant j'ai souffert de la terrible injustice qui leur a été faite. Enfermés, battus, humiliés, violés dès l'enfance, jetés dehors à 16 ans sans que rien ne les ait préparés à la vie à l'extérieur. Tout en ayant vécus à peu près les mêmes sévices, ils auront des vies différentes les uns des autres, avec leurs séquelles propres et leurs capacités à les surmonter ou pas.

J'ai tremblé pour eux devenus adultes, à me demander s'ils allaient parvenir à terrasser leurs démons et accepter la vie.

Mais pourquoi ceux à qui on a fait énormément de mal persistent-ils à s'en faire eux-mêmes ? Pourquoi deviennent-ils leur pire ennemi ?

Il y a cependant une infinie beauté au milieu de toute cette crasse. De la sororité, de la fraternité, de l'amour, un attachement indestructible à leurs origines, et surtout un lien indéfectible entre ceux qui sont passés par là, entre les mains sales des institutions religieuses. Ils sont une famille à tout jamais, pour le meilleur et pour le pire

Ce roman poignant m'a rappelé Jeu blanc de Richard Wagamese amérindien lui aussi, qui traite de ce qu'on a fait subir aux enfants des premières nations au Canada.

C'est une page d'histoire du peuple indien d'Amérique du nord qui nous est racontée là, qui parle du mal qu'on leur a fait, de leurs croyances qui les englobent dans un grand tout, qui les enracine dans cette terre qu'on leur a volée.

C'est un livre qui se dévore, entre colère, révolte et espoir, comme un cri qui nous dit "regardez ce qu'on nous a fait !" Et qui nous montre que beaucoup sont toujours debout. Sous cette magnifique couverture se trouve le récit de l'enfer vécu par des enfants mais aussi parfois de la résilience. Énormément d'émotions dans cette lecture, et un énorme coup de cœur !

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Commentaire ajouté par marmotte-s 2023-06-18T18:23:51+02:00
Cinq petits indiens

Ce roman choral me faisait de l’œil depuis un petit moment et j’ai enfin sauté le pas. J’ai tout de suite été transporté par cette histoire poignante et touchante.

Michelle Good nous fait découvrir dans ce livre des faits dramatiques tel que l’enlèvement des enfants amérindiens à leur famille pour soi-disant les éduquer dans des institutions religieuses.

L’auteure va nous plonger dans la vie de Lucy, Clara, Kenny, Howie et Maisie et à travers leur histoire nous faire découvrir les mauvais traitements et les abus qu’ils ont subi. Mais ce roman est aussi un roman ou courage, résilience et fraternité sont bien présents.

Un récit captivant avec une histoire émouvante qu’il faut lire pour connaître les méfaits perpétrés à l’encontre du peuple amérindien.

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Commentaire ajouté par Tara99 2023-07-27T13:11:46+02:00
Cinq petits indiens

Cela faisait quelques mois que j’avais envie de lire ce roman (je m’étais inscrite pour assister à une présentation/rencontre avec l’auteure en février dernier, mais les grèves de transport m’en avaient empêchée). Je connaissais déjà l’histoire des pensionnats canadiens d’une part par l’actualité, et d’autre part par la série 1923, dont une de protagonistes fait partie des enfants autochtones victimes de ces écoles résidentielles.

J’ai beaucoup apprécié ce roman « choral », particulièrement bien construit (alternance de points de vue, temporalité) dont la lecture m’a parue très fluide (malgré ces 350 pages, je l’ai terminé en quelques jours seulement) points de vue L’alternance des points de vue des différents personnages fonctionne bien, et j’ai trouvé judicieux d’alterner également entre première et troisième personne du singulier selon les personnages et même les chapitres. Au fil des chapitres, le lecteur fait la connaissance de 5 jeunes adultes, 3 filles et 2 garçons, qui se retrouvent tous à Vancouver, les filles devenant femmes de ménage dans un motel miteux, les garçons ramasseur de fruits dans les vergers l’été et bûcherons l’hiver. L’auteur excelle à retranscrire certaines ambiances et les descriptions des différents lieux sont dotées d’une puissance évocatrice assez remarquable. Il est vrai que, comme le soulignent certains lecteurs, certains dialogues peuvent sonner creux, notamment les échanges entre Mariah et Clara.

L’auteure met en lumière non seulement les viols, violences physiques et verbales commis par les religieux dans les pensionnats mais aussi l’éloignement des familles, dont les visites et les tentatives de communication sont sans cesse rejetées et contrées. Une des grandes forces du roman est de parvenir à montrer toutes les conséquences des pensionnats : à travers le personnage de Kenny, le lecteur se rend compte des séquelles dramatiques chez les proches des enfants enlevés de force à leur famille. Kenny rentre chez lui mais ne reconnait pas sa mère, devenue alcoolique, brisée elle aussi par l’absence de son enfant pendant dix ans. Incapable de retrouver le lien qui les unissait, Kenny s’aperçoit qu’il n’a d’autre choix que de partir. A travers le personnage de Maisie, il nous est donné à voir les traumatismes des viols systématiques et l’impossibilité de trouver une échappatoire : hantée par son expérience dans le pensionnat et incapable de maintenir une relation amoureuse avec son petit ami car ce dernier a eu la chance d’échapper aux pensionnats, Maisie sombre rapidement dans la drogue et la prostitution. La violence crue des chapitres de son point de vue est choquante. Lucy, qui semble plus frêle et fragile, parvient à survivre et entreprend des études pour devenir infirmière, mais doit élever seule sa fille Kendra malgré les promesses de son mari de cesser de fuir et de rester à s’occuper de leur enfant. Si le lecteur peut dans un premier temps en vouloir à Kenny pour ses absences répétées, on prend conscience rapidement que sa fuite éternelle est due à son enfance vécue en pensionnat. Clara est sans doute le personnage le plus attachant car c’est celle qui décide de se battre, de devenir militante et auxiliaire de justice pour aider son peuple.

J’ai aimé les ellipses temporelles, qui permettent de découvrir l’évolution des personnages, depuis leur sortie de l’adolescence jusqu’à leurs 40 ans environ. J’ai regretté cependant qu’il n’y ait pas plus de passages traitant la perte de la langue. Au fur et à mesure des années qui passent, on voit que certaines structures se mettent en place, que les Native s’organisent et parviennent à tirer quelque chose du gouvernement américain, en tout cas au niveau carcéral et du droit à la défense. En parallèle de ces timides avancées juridiques, le gouvernement continue à enlever à travers l’aide sociale les bébés autochtones à leurs familles, jugées inaptes à les élever (heureusement dans le roman Lucy parvient à éviter que l’histoire se répète et à sauver sa fille de ce triste sort grâce à l’aide de Clara).

Il y a une sorte de douceur et de délicatesse chez l’auteure, qui aurait pu livrer au lecteur des scènes terriblement graphiques des horreurs perpétrées par frère John et sœur Mary, mais qui choisit plutôt d’évoquer ces violences à différents passages, sans entrer dans trop de détails.

Le livre contient certes des passages difficiles, mais l’auteur n’est pas pessimiste quant à l’avenir : à travers le personnage de Kendra, la fille de Lucy, qui est en médecine, l’auteure semble nous dire que malgré le trauma inscrit dans la mémoire collective, les générations futures peuvent s’en sortir, réussir et créer un monde meilleur.

J’ai hâte de poursuivre ma découverte de cette nouvelle collection Seuil, « voix autochtones » avec "Celle qui parle aux corbeaux" de Melissa Lucashenko.

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