Michelle Min Sterling

Un thriller dystopique plaçant la liberté et la femme en son centre, entourée de tyrannie masculine.

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Un monde futuriste avec son régime masculin contrôlant grâce au scope implanté sur chaque individu : diffusant ses infos identiques sur des humains qui manquent de liens physiques et ont un besoin de se reconnecter à eux même mais sont reliés en permanence et dépendants, lobotomisés par une utilisation excessive mais en « harmonie », à ce fameux scope qui leur apporte un bien être, apparent bien entendu, et crée également des envies de plus.

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Alors forcément certains vont proposer des alternatives, se faufiler dans ces brèches à hauteur de grands idéaux : Qui y croit vraiment?Qui manipule?Qui est aveuglé?Qui dévie ces idéaux de leur trajectoire initiale?Le fameux scope est il une utopie pour annihiler les tensions de la société ou bien pur outil de surveillance et de collecte de données?

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Pas mal de questions vont se poser, et nous allons ici suivre en parallèle trois groupes de personnes de cette société : ROSE, GRANT, et BLANCHE ALICE.

Tout d’abord Rose : envoyée par Damien (qui est il?) dans un camp coupé du monde qui a ses propres règles (profitant plutôt à ceux qui les ont édictées bien sûr) dans lequel femmes et hommes sont séparés, où les femmes sont employées pour satisfaire les plaisirs sexuels d’hommes riches et puissants dont Meyer, l’architecte, sur lequel Rose doit garder un œil (mais pourquoi ?)

Grant, le professeur, qui gravite autour du camp dans lequel nous suivons Rose, employé comme professeur, du côté des hommes mais pas vraiment du même côté.

De l’autre nous suivons Blanche Alice, un groupe de chercheuses uniquement constitué de femmes.

J’ai moins accroché à cette partie mais me suis dit qu’elle allait sûrement avoir de l’intérêt par la suite, et oui, forcément.

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Bien entendu, ces trois parties avec ces trois groupes de personnages vont finir par avoir un lien commun et j’ai bien aimé le chemin sinueux et plein de questions qui y menait entre soumission et rébellion, duperie et confiance, de quoi être bien surpris!

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Intimidation, manipulation, abus de pouvoir … ce roman n’est pas exempt de cruelles intentions (notamment et surtout envers les femmes), et tout du long j’ai moi même douté, espéré, soupçonné et me suis trompée aussi, sur pas mal de choses.

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Le roman nous parle aussi de l’âme humaine, de la lumière, de sa vie, ses désirs, et des ténèbres crées pour tenter de la contrôler et de la remplacer.

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En bref : un thriller dystopique qui a su me surprendre.