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Tous les livres de Mohamed Benchicou

"Aurai-je la force de tout écrire ? Je suis le mendiant du cimetière et j'avais cette histoire pour les hommes. Mais Double-Goulot est mort et il n'est plus personne à qui la raconter. Personne, si ce n'est toi, mon vin. Oui, qui écouterait mon récit sans rougir de sa propre capitulation ?"

Alger, décembre 2007. Poursuivis par les services secrets algériens, les petits-enfants du mendiant ont emporté son précieux journal avant de fuir la ville exsangue. À sa lecture ressurgissent leurs souvenirs, éclairés par la voix du miséreux venu leur conter l'odyssée extraordinaire de leurs ancêtres, épris, tout comme eux, de liberté et de justice.

Dans cette grande fresque romanesque, Mohamed Benchicou retrace les destins croisés d'une famille de combattants indigènes, insoumis et séducteurs. D'une plume vibrante et sensuelle, il nous entraîne sur les traces du peuple algérien de 1870 à nos jours.

Un livre-prière, poétique et musical, mêlant toutes les passions humaines. Un texte engagé contre l'obscurantisme, porté par un souffle épique et une puissante énergie lyrique.

Quatrième de couverture

Comment ne pas penser à L'Automne du patriarche de Garcia Marquez, où est décrit te monde de la dictature à la sud-américaine ? Cupidité, soif maladive du pouvoir, abus sexuels, telles sont les caractéristiques du pouvoir des tyrans. Mais dans ce document, nous sommes bien loin de la cocasserie et de la jubilation du roman colombien. Peut-être qu'à l'avenir, ce livre prendra une dimension burlesque s'agissant des aventures de « L'enfant adultérin d'un système grabataire et d'une démocratie violée ». Pour l'heure, il a des résonances tragiques,'car il s'agit de l'avenir et de la dignité nationale de l'Algérie. Plus qu'une charge contre Abdelaziz Bouteflika, L'auteur établit une chronique du temps perdu dans la recherche d'un destin national digne des innombrables sacrifices du pays.

Il dénonce avec force autant l'arlequin transformé en héros que le système, porté par des parrains aux biographies falsifiées, qui l'a mis sur scène.

Ce livre a le courage du combat mené à visage découvert. Mohamed Benchicou ne s'attaque pas à un prince déchu. Il brandit la braise de son indignation morale et de sa colère de citoyen à la face du « maître » de l'heure, tandis que ce dernier se réclame de l'amitié des puissants de ce monde, de la légitimité d'un scrutin tronqué, use de la puissance persuasive des milliards d'une cagnotte nationale détournée et de la force dissuasive d'une justice réduite au triste rôle de geôlier auxiliaire. Oui, ce livre est véhément et sans concessions ! Mais il est surtout précis et documenté. Il repose sur des écrits, des témoignages et des documents indiscutables car authentiques.

Janvier 2010. Alger est devenue Chicago des années trente. Le chef de la police est abattu dans son bureau. Qui l'a tué ? « Affaire de clans », dit-on à Alger. Le sang mêlé aux affaires d'argent sale. Le ministre de l'Energie, celui des Travaux publics, celui de la Santé, ou encore l'ex-président de l'Assemblée nationale, tous « amis du président », sont gravement mis en cause dans des affaires de détournement de milliards d'euros blanchis dans l'immobilier dans les quartiers chics d'Alger, Paris et Barcelone. Un Etat voyou ! Comment en-est-on arrivé là ? C'est toute l'histoire d'un stratagème, d'une formidable opération de camouflage et de travestissement, orchestrée conjointement par la caste militaire d'Alger, des capitales occidentales, à leur tête Paris et des monarchies arabes qui, chacun pour ses secrètes ambitions, vont fabriquer de toutes pièces, ce 15 avril 1999, ce personnage factice qui allait duper le monde pendant dix ans, stoppé l'élan novateur de la société algérienne et faire le lit d'une kleptocratie, un pouvoir de malfrats, qui dirige aujourd'hui un Etat perverti, vide le pays de sa richesse et se livre aujourd'hui une guerre de gangs.

Dans l'Algérie du XXIe siècle où le délit d'écrire conduit encore les âmes pécheresses au cimetière ou en prison, Mohamed Benchicou a multiplié les péchés. Celui, blasphématoire, de diriger un journal frondeur, Le Matin, une voix obstinée qui dénonçait la connivence entre les islamistes et la mafia au pouvoir, la torture ou la corruption, comme une voix offerte à ceux qui n'en avaient pas, ces Algériens qu'on écrase et qu'on humilie. Celui, sacrilège, de publier en Algérie une biographie embarrassante pour le président algérien : Bouteflika, une imposture algérienne. Autant d'impiétés que le pouvoir lui fera expier par deux longues années de prison, au pénitencier d'El-Harrach. Aussi, ce récit n'est-il pas celui d'une mésaventure personnelle mais un témoignage poignant sur le prix à payer pour la liberté de penser sur cette terre d'Algérie. Ce n'est pas une chronique chagrine sur la détresse carcérale mais, au contraire, un émouvant reportage au cœur de la solidarité humaine, celle, inoubliable et efficace, qu'apportèrent ses codétenus à celui qu'ils appelaient " ami Moh ". Une histoire à lire pour ne pas tout à fait désespérer des hommes.

Un journaliste sort de la prison d' El-Harrach où il a passé deux ans et retrouve le monde en homme libre. Va-t-il y poser le même regard qu'avant ? Il a peur de retomber dans ses anciennes vanités et de renouer avec ses vieilles cécités. C'est alors que ses codétenus surgissent dans sa vie d'homme libre, l'étincelle à la main, au nom d'un vieux pacte : on sort seulement de la prison, on ne la quitte pas. Ils l'invitent à voir ses anciens bourreaux non plus avec l'orgueil du journaliste blessé mais avec la hauteur du détenu à qui la noblesse qui subsiste dans toute déchéance n'est désormais plus un mystère... Ils lui rappellent un secret de la prison : le génie de pouvoir tourner en ridicule la gravité carcérale. L'art de la plèbe algéroise de neutraliser la misère par l'autodérision. Une savante formule des anciens, conçue par les parias pour mater le malheur : rester étranger à sa propre déchéance, la théâtraliser pour pouvoir la vivre en l'interprétant et non en la subissant. - Fais comme le petit peuple, oppose à l'immensité du déclin, la démesure de l'humour ! Tu sais comment t'y prendre, maintenant. A moins que tu n'aies rien retenu de nos deux ans de vie commune ! Alors, soit. Il va sacrifier au rite du malheur théâtralisé. A la noukta et à la caricature les despotes. Comme ses codétenus et avec leur langage persifleur, il va découvrir un pays étrange, beau et injuste, un pays familier aux êtres abandonnés, qu'il ne connaissait pas : le Territoire des Frères Ali Gator. Une contrée insolite livrée à son soleil, son pétrole, ses Têtes-képi, ses notables corrompus, son grand vizir Yazer, ses intrigants Abdul le Persan et Ahmed P'tit Cobra... Et son roitelet : Kaiser Moulay. Il va le décrire, au moyen de calembours aux allures rudimentaires, c'est ainsi que ses amis théâtralisent le malheur... Il va falloir s'y habituer.

La première création littéraire algérienne inspirée du mouvement révolutionnaire qui traverse le Maghreb et le monde arabe, est née. C’est une œuvre théâtrale. « Le dernier soir du dictateur », une pièce écrite par Mohamed Benchicou, sur une idée de Sid Ahmed Agoumi, vient de paraître sous forme de livret, en France (aux éditions Riveneuve)

Véritable radioscopie par un des meilleurs spécialistes du président Abdelaziz Bouteflika et de l'Etat algérien dirigé depuis 19 ans par un homme qui a subi plusieurs attaques cérébrales, plongeant le pays tout entier dans un comas politique, mais qui ne passe pas la main et prépare avec son entourage un cinquième mandat.

Un texte fort avec des analyses et des révélations sur un des derniers chefs d'Etat de la génération des indépendances africaines, incapable de quitter le pouvoir.

Un sujet brûlant : la continuité de l'Etat dans un pays majeur pour la géopolitique de la France ou les trois quarts de la population à moins de 30 ans.

Une analyse et un récit fait par un des meilleurs observateurs de l'Algérie et du pouvoir algérien.

Qui se rappelle que l'indépendance de l'Algérie s'est discutée dans une chambre mansardée du quartier du Père Lachaise à Paris, un nid d'amour entre un lorraine et un jeune algérien révolté et désorienté, avant de devenir l'affaire des diplomates et d'échouer dans les djebels ?

Dans l'ombre de son célèbre mari, Madame Messali Hadj tardera à voir reconnu le rôle qu'elle a joué auprès de lui et de ses amis dans la mise en place des premiers réseaux indépendantistes.

C'est sous forme romancée qu'est présentée l'histoire de cette lorraine exilée qu'était Émilie Busquant