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Nadia Nakhle

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Note moyenne : 8.33/10
Nombre d'évaluations : 33

0 Citations 14 Commentaires sur ses livres

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Gomette 2022-05-29T11:12:54+02:00
Zaza Bizar

J'ai été touchée par ce livre très joli, tout en poésie.

Mais j'ai aussi pensé aux enfants auxquels il doit s'adresser (j'imagine que c'est à destination des enfants dys). Il est alors particulièrement difficile à lire et comprendre puisque l'écriture mélange les lettres, les mots, les sons. Je ne suis pas sure qu'un enfant dyslexique par exemple réussisse à le lire, ce qui est quand même dommage.

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Commentaire ajouté par Acklysa 2022-09-19T00:25:55+02:00
Les oiseaux ne se retournent pas

C'est un superbe ouvrage ! L'histoire a des thématiques difficiles mais l'on se plonge quand même à corps et âmes dans cette lecture par sa magnifique illustration avec de vrais choix graphiques, un très beau trait et une plume splendide. Les émotions me resteront et je suis heureuse de ma découverte.

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Commentaire ajouté par Shaynning 2022-11-13T06:09:20+01:00
Zaza Bizar

Incontournable BD jeunesse 2021

Recommandation enthousiasme de mon collègue libraire en BD/Manga, me voilà plongée jusqu'au cœur dans cet atypique Bd, qui par moment m'évoque plus le roman graphique et assurément le journal intime, puisque s'en est un.

C'est le genre d’œuvre qui sert la cause des bandes dessinés, assurément, car c'est un sujet sensible traité avec une délicatesse, un sens esthétique et une profondeur qui nous fait ressentir ce que ça peut faire de ne pas avoir les mots. Au delà de tout le vocabulaire d’intervenant et de spécialistes sur les troubles langagiers, il y a des enfants pour qui ces termes ne sauraient mettre en lumière toute la complexité de leur situation et la détresse psychologique qui leur sont liés. Bien souvent, hélas, le premier défis n'est même pas d'ordre adaptatif, mais bien social: comment s'adapter dans un monde où les autres vous rejettent d’emblée et se moque de vous? Cette Bd met en relief une prise de vue intérieure, où les images ont souvent plus de pouvoir que les mots.

"Zaza" se nomme en réalité Éliza et parmi les nombreuses caractéristiques qui la définie, se trouve celle du trouble du langage DYS ( dysorthographie, dyslexie, dyspraxie, etc). C'est pour cette seule étiquette qu'est née "Zaza Bizarre" de la part de ses camarades de classe, qui trouvent sa façon de parler étrange. Son professeur la trouve pour sa part lunatique, ayant , je cite, "de graves problèmes de comportement", en voulant parler de son manque d'attention, d'application et de participation. Incapable de faire valoir autant sa grande imagination que son mal être de plus en plus présent, la jeune fille se referme dans ce monde onirique qu'est le sien. Un monde peuplé d'étoiles, d'araignée amicale, de lettres sans significations et de beauté. Bientôt, elle ne parle plus du tout. Si le monde des adultes autour d'elle s’inquiète, Éliza semble de plus en plus emporté dans ses rêveries. Mais une orthophoniste peu conventionnelle et un jeune garçon aux lunettes rondes, pourraient devenir les ponts entre son besoin d'exister et de s'accomplir avec ce monde remplit de défis. Des défis surmontables, cela dit, pour un peu qu'on lui en donne les moyens.

Le monde de l'intervention moderne reconnait maintenant que les solutions passent par les deux côtés: la personne concernée et les acteurs sociaux autour de celle-ci. Les vieilles méthodes passaient plutôt par une stigmatisation systémique de la différence et que la seule solution était que la personne différente apprennent à s'adapter au monde. Maintenant, on comprend que c'est aussi à environnement de la personne à se montrer adaptable. On ne peut pas espérer d'une personne en situation de défis à tout faire seule. Comment le pourrait-on, si sa perception du monde est différente?

Comme il est toujours aussi émotif de croiser des personnages qui font écho à ces enfants ayant des défis. Sans doute parce que ce sera toujours un sujet d'actualité. Ici, nous avons une enfant qui a de très belles forces, mais qui hélas, ne semble devenir qu'une seule étiquette, celle de son trouble de langage. La communication étant déjà ardue pour les neurotypiques, que penser alors du défis majeur que cela peut représenter pour les minorités neurodivergentes?

Dans ce roman graphique, nous sommes "à L'intérieur" d'Éliza. Notre perception du monde se fait à travers ses yeux et ses mots. Des mots truffés de fautes, de phonétique, de ratures et de corrections. Un texte à l'image de sa narratrice. Elle nous présente un monde intolérant et surtout ignorant. Au début, elle ne semble pas avoir de diagnostic, il arrivera plus tard, avec la brochette de termes techniques qui nous ont fait connaitre l'acronyme "DYS". Nous avons donc au début un jeune fille dont les camarades de moquent sans savoir que son étrange parler est le résultat d'un cerveau configuré autrement. Pire, même son professeur interprète son attitude lunatique et peu entreprenante sur le dos d'un problème d'ordre comportemental. Éliza est donc, un mot, totalement incomprise.

Elle fuit. Elle a une grande force créatrice qui le lui permet, d'ailleurs. Une force que personne ne semble avoir vue, encore moins perçue comme une force ou même une voie par laquelle l'aider à s'adapter. Ce monde devient son refuge, sa façon de rester forte dans le monde réel, de se sentir en contrôle et de vivre du positif. Ce sont là les grandes forces qu'on peut associer à l'imagination. Le soucis, c'est que cette fuite croit, au point où Éliza fuit la réalité. Quand l'imagination remplace le réel, il y a lieu d'être inquiet, car la fuite ne résout aucuns problèmes. Heureusement, deux personnes phares vont émerger des personnages.

La première est une orthophoniste, la spécialiste du langage. Présentée comme une femme mystérieuse dont le regard perçant et la nature sage lui donne l'air d'une chouette. Les plumes, les ailes et le blanc sont des éléments graphiques qui reviennent avec ce personnage. Cette femme présente d'emblée à Éliza une vérité toute simple: tu peux trouver tes mots. Pas forcément "les mots que tout le monde emploie", mais bien "sa façon à elle de communiquer". J'ai adoré la présence de cette nuance, bien moins anxiogène que de vouloir conformer Éliza aux normes des neurotypiques. Bien moins inatteignable, également, aux yeux d'une enfant qui ne parle carrément plus. La dame propose une méthode par renforcement positif, la meilleure qu'on puisse employer, car elle récompense chaque petit effort et renforce l'impression de progresser. L'important, c,est d'avoir une méthode adapté au rythme et aux besoins de la personne et en cela, la dame-chouette l'a mit en évidence. Ainsi, pour chaque petite boite ouverte à chacune des sessions, il y a un mot de gagné. C'est au sein de l'histoire, le symbole de la progression d'Éliza. Elle remettra d'ailleurs à la jeune fille une ultime boite , à la fin de son parcours en orthophonie, qui est vide. Éliza aura donc à loisir la possibilité de remplir cette boite de mots nouveaux et ce, à son rythme.

Le second personnage phare est un jeune garçon, victime également des moqueries des camarades de classe du même groupe qu'Éliza. Il est visiblement très myope, ce qui se traduit par le port de grosses lunettes. Comme c,est souvent le cas, la différence rassemble face à l'adversité et développe l'empathie. Éliza et Simon partagent même un intérêt, celui des étoiles et des planètes. Leur attrait pour le ciel leur donne l'occasion d'avoir pleins de conversations. Le garçon ne semble pas gêné par le langage d'Éliza, sans doute parce qu'il arrive à décoder. Tout ce que dit Éliza n,est pas complètement mauvais non plus, il fait dire. On ne le dira jamais assez, l'amitié est central dans la sphère relationnelle des individus. Les amis sont des alliés, des gens qui nous prennent tels que nous sommes, sans vouloir nous changer, mais paradoxalement, nous font changer. Éliza prend en confiance et en assurance, elle parle plus et parvient même, vers la fin, à faire de l'ignorance intentionnelle envers les gens moqueurs.

Dans cette histoire, je remarque que les parents sont très peu présents. Graphiquement, on ne voit pratiquement jamais leur tête, mais leur corps, surtout leurs jambes. Ils acquiescent aux constats du professeur et ne se montrent pas spécialement solidaire de leur fille. C'est un peu déplorable, mais en même temps, cela traduit peut-être l'énorme impuissance de certains parents face à une situation qu'ils comprennent à peine.

Je ne peux pas passer sous silence "Arianée" l'araignée. Sorte d'ami imaginaire, elle est une source d'appuis et de réconfort. L'état de ce personnage n'est pas toujours clair: est-ce une vraie araignée ou pas tout-à-fait plus? J'ai envie de dire que la réponse ne m'intéresse pas, au fond. Dans l'imaginaire, on peut bien faire ce qu'on veut. Le roman graphique semble souvent naviguer entre réalité et imaginaire, justement, à l'instar d'Arianée. Bref, ce personnage met en relief la solitude de la jeune fille, qui a besoin, comme tout le monde, d'une oreille attentive et non-jugeante. Dans le monde qu,elle s'est bâtie, Éliza parle normalement et son amie lui apporte la compréhension, l'écoute et le réconfort qui lui manquent. Mais à terme, cela ne compense aucunement de vrais liens affectifs. La disparition de ce personnage à la fin, marque justement cette rupture: Éliza a un réseau social sain et actif, elle n,a plus besoin d'Arianée. Éliza a évolué et mûri.

Le graphisme, parlons-en! Il est puissant, je ne vois pas d'autre mot. Ici, les symboles abondent, la poésie est partout. On peut aussi bien trouver des messages et des indications dans le texte que dans les illustrations. Je n'avais jamais vu de bédéiste employer autant de force dans la façon de rendre les illustrations "parlantes". Les lettres et les mots aussi sont remaniées et souvent traités comme des entités propres. Logique, dirions-nous, pour une enfant qui ne leur voit pas la même utilité. Ici, les lettres deviennent des dessins, un peu comme les alphabètes exotiques qui ne trouvent pas sens à nos yeux francophiles. Il y a en outre une palette restreinte en terme de couleurs, mais pas en terme de nuances. Globalement bleue-violette, grise, blanche et noire, la palette est froide. Mais il y a quelque chose de "chaud" dans la façon de l'utiliser, c,est assez déconcertant. Et le tout est doux, sans doute aidé par les contours souples et les nombreuses abstractions ou motifs qui garnissent les fonds comme les premiers plans. Parfois, on sent graviter avec Éliza, perdue sans ses chimères. Je remarque aussi que les personnages, un peu comme dans les mangas, change de "coup de plume". Parfois, c'est un tracé net, le visage a des détails, les textures sont visibles, alors que d'autre, les contours épaississent, s'obscurcissent, les yeux se rétrécissant à deux billes noires. Cela rejoint la tangente du graphisme à transiter entre deux états, celui du monde réel et celui d'Éliza. Je trouve très apaisant le travail des dégradés, dont je flaire l'aquarelle. L'autrice nous fait assurément voyager et sort des codes conventionnels que je vois en BD. Le roman graphique a d'ailleurs plus de latitude créatrice sans la présence des cases et des bulles.

Le roman graphique évolue au même titre que son personnage principal, tant au niveau du texte, qui devient de plus en plus clair, moins fautif, plus "normal". Éliza a d'ailleurs vieillit durant l'histoire, elle devient une jeune ado à la fin. La question temporelle est donc importante, car elle met en relief le chemin parcouru et la durée d'un parcours en orthophonie, qui peut être long. Travailler un trouble DYS requiert beaucoup de travail, ce n,est pas une mince affaire. Raison de plus de se montrer empathique et patients à l'endroit de ces personnes.

J'ai rarement vu le sujet des troubles de langage aussi important en littérature jeunesse. Quelques histoires avec des personnages aux prises avec un trouble de bégaiement ou de dyslexie, mais quelque chose d'aussi imposante que la situation d'Éliza, jamais. Vaut mieux tard que jamais! Et c'est magnifiquement rendu. Je ne crois pas qu'on peut rester insensible en terminant cette œuvre, qui donne même un surplus de crédit au monde injustement sous-estimé de la BD, du roman graphique et du manga. C'est assurément un détour à faire que cette BD aussi jolie que pertinente. J'espère également que cela contribuera aux jeunes lecteurs à mieux comprendre la nature des troubles de langage et des enjeux qui leur sont liés À terme, j'espère que cela changera le regard qu'ils portent sur la différence. Pour les enfants qui vivent avec des troubles DYS, j,espère que cela leur fera plaisir de se voir enfin représenté en littérature jeunesse et pas que dans un documentaire sur les handicap, pour une fois.

Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.

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Les oiseaux ne se retournent pas

« Les oiseaux ne se retournent pas, ils partent. »

Amel, jeune fille de douze ans, quitte ses grands-parents, fuit la guerre de son pays pour rejoindre Paris, là où il n'y a jamais la guerre. Munie d'un faux passeport, elle accompagne le couple Hudhad et ses deux enfants. Séparée d'eux à la frontière, Amel se retrouve seule dans un camp de réfugiés.

Bacem, jeune soldat, déserte l'armée, quitte la guerre, son pays. Il ne veut plus de Kalach entre les mains, seul son oud compte désormais. En chemin, il sauve une jeune fille de prédateurs à l'entrée d'un camp de réfugiés... Cette dernière ne veut plus le quitter.

Amel et Bacem font route vers leur destin, chacun de leur côté d'abord, puis ensemble, pour être séparés par la suite...

Nadia Nakhlé nous offre là un roman graphique exceptionnel, extrêmement émouvant, aussi beau qu'il est poignant. À travers le voyage d'Amel, ses espoirs et ses (dés)illusions, elle aborde des sujets percutants, tels que l'immigration, l'exil ou la guerre, qu'elle mêle à la musique et à la poésie. C'est fort, terriblement émouvant.

La relation entre Amel et Bacem est extrêmement touchante. Ces deux déracinés qui ont tout perdu, que les mots, la musique et le chant des oiseaux apaisent, m'ont touchée en plein cœur. J'en ai eu les larmes aux yeux...

Une histoire pleine de sensibilité et de douceur malgré le sort qui s'acharne contre eux, malgré la séparation d'avec les êtres chers, d'avec leurs origines, malgré la guerre et les morts. Une histoire puissante, tout en poésie, toute pleine d'émotions.

Et que dire des graphismes, sinon qu'ils sont superbes ? En noir et blanc, certainement réalisés en partie au fusain, avec une micro touche de rouge ou bleu ici et là, ils s'harmonisent parfaitement avec les textes. C'est si sombre et pourtant tellement lumineux en même temps !

La fin est exactement celle que je désirais plus que tout, un des plus beaux moments du livre (bien que tout soit beau dans ce livre).

Mon premier coup de cœur de l'année et quel coup de cœur ! Fort. Intense. Bouleversant. Magnifique.

« Les oiseaux ne se retournent pas, ils reviennent. »

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Commentaire ajouté par AlexBraus 2023-01-30T14:43:44+01:00
Les oiseaux ne se retournent pas

Grâce au Festival Transversal, j’ai eu la chance d’assister à un spectacle musical et dessiné de Nadia Nakhlé porté par la Cie Traces & Signe, d’après le roman graphique éponyme de Nadia Nakhlé.

Je vais être direct, ça a été une vraie claque, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Alors je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter le roman graphique que je me suis empressé de lire.

Amel est âgée de 12 ans et pourtant sa vie ne ressemble ni à la vôtre ni à la mienne. Amel vit dans un pays ravagé par la guerre. Amel n’a pas le choix, elle doit quitter son pays sans sa famille. Amel emprunte le nom de Nina et se retrouve très vite livrée à elle-même. Sur son chemin, elle croisera la route de Bacem, un déserteur et joueur de Oud qui l’accompagnera durant son voyage.

Ce roman graphique nous plonge dans un monde dur et terrible, un pays en guerre. Pourtant la narration est sublimement poétique et onirique. L’espoir est au centre de l’histoire et pousse les personnages et les lecteur.ices à avancer sans cesse en quête d’un monde en paix.

C’est carrément impossible de ne pas s’attacher à Amel, cette petite fille seule forcée de grandir pour survivre et armée d’un immense courage. Malgré tout, Amel ne cesse de rêver et d’espérer. Elle conserve une part d’innocence si précieuse qui la pousse à avancer sans baisser les bras.

« L’un emporte sa mélodie. L’autre, l’espoir. Et tous deux avancent vers le même horizon. »

Ensemble, Amel et Bacem poursuivent leur long chemin rythmé par la mélodie de l’oud, symbole d’espoir. Leur amitié est tellement attachante et bouleversante. Chacun entretient l’espoir de l’autre et désormais plus rien ne peut briser leur rêve.

Les dessins sont sublimes, j’adore le noir et blanc ponctué de couleurs vives comme le rouge, le bleu et l’orange qui attirent l’œil. Les traits sont dynamiques, parfois proches de l’esquisse. C’est magnifique, on en prend plein les yeux, plein la tête, plein le cœur.

Les Oiseaux ne se retournent pas est pour moi l’une des meilleures découvertes de l’année 2022. Merci à Nadia Nakhlé pour cette œuvre sublime, merci à la Cie Traces & Signe pour ce merveilleux spectacle et merci au Festival Transversal pour cette découverte.

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Commentaire ajouté par manuelamg 2023-02-28T18:02:11+01:00
Les oiseaux ne se retournent pas

Cette BD m'a vraiment fait l'effet d'une bombe. L'écriture est si belle, douce, mais brutal dans son contexte. La Guerre est le sujet principal et ce sujet est très bien exploité, les complications, la fuite, la peur, la détermination à s'en sortir, bref tout y est vraiment. On ressent parfaitement à travers la plume, les dessins et les personnages qui sont fabuleux, les émotions. J'ai réussi à ressentir de la légèreté malgré la situations si lourde grâce à l'humanité qu'on retrouve même avec cette terrible réalité. J'ai pas lu, j'ai dévoré cette BD et n'ai pas pu m'en décrocher !

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Commentaire ajouté par Kleorhys 2023-04-06T15:15:58+02:00
Les oiseaux ne se retournent pas

Une histoire extrêmement touchante, des dessins sublimes et un texte empli de poésie. Cette BD est une véritable pépite au point où je la relis régulièrement et qu'elle me procure toujours autant d'émotions, grâce au talent percutant de Nadia NAKHLE qui nous fait osciller entre le déchirement le plus sombre et l'espoir le plus lumineux.

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Commentaire ajouté par Xiaoyu 2023-06-05T22:56:14+02:00
Les oiseaux ne se retournent pas

J'ai été transportée par cette BD aussi touchante que magnifique graphiquement.

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Les oiseaux ne se retournent pas

Après avoir lu et adoré Zaza Bizar de cette auteure, j'ai cherché si elle avait écrit d'autres livres. Après avoir vu que oui, elle en avait écrit un deuxième livre, les oiseaux ne se retournent pas, j'ai foncé à la bibliothèque pour l'emprunter. Sans surprise, j'ai également énormément apprécié cet ouvrage. 😍

Je ne recommande pas ce roman graphique aux âmes sensibles, car j'ai vraiment énormément pleuré durant ma lecture. Le sujet abordé, l'immigration, est très poignant. On retrouve Amel, qui n'a d'autre choix à seulement 12 ans de quitter son pays en guerre pour espérer atteindre la France. 🇫🇷

On l'a suit au travers de son voyage à travers la poésie et le monde imaginaire qu'elle se créer afin de survivre psychologiquement. Ce livre aborde également l'horreur de la guerre du point de vue d'un soldat. Ainsi, ce n'est pas un point de vue manichéen qui est abordé ici. ☯️

Ensemble, le soldat Bacem, qui a déserté et Amel voyagent ensemble et apprennent à se reconstruire. C'est un périple plein d'événements horribles que l'on suit, mais qui reste empreint d'un avenir meilleur. 🕊✨

J'ai hâte que l'auteure écrive et publie un troisième roman graphique ! 🤩

✨✨✨

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Commentaire ajouté par Blandine1 2024-03-29T09:16:10+01:00
Les oiseaux ne se retournent pas

Ouaf la claque ! Une fillette de quatorze fait ses adieux à ses grands-parents qui l'ont encouragée à fuir leur pays en guerre. Un récit d'immigrant en plus ? Moi je vous dis que s'il fallait lire un seul roman graphique d'une jeune fille immigrante, ce serait celui-là. Malgré la dureté du contexte, il se dégage de la solidarité, de la gentillesse, du respect, de l'humanité, de la poésie, de la musique. De la force aussi car pour avancer faisons comme les oiseaux : ne nous retournons pas. Le dessin, les pointes de couleurs, tout est au top ! En résumé, c'est juste magnifique !

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