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Tous les livres de Nelson Algren

Un meublé dans la pénombre rassemble en six parties et par ordre chronologique des fictions, des essais, des poèmes de Nelson Algren parus parfois dans des magazines mais jamais rassemblés dans aucun recueil, notamment un récit sombre, ambitieux, longtemps inachevé, « Le piège », et un chef-d’œuvre inédit « La chambre sans lumière ». L’ensemble lève le voile sur les obsessions et sur l’existence d’un homme devenu aujourd’hui une sorte de conscience de la démocratie américaine.

Politiquement de gauche, rangé du côté des plus démunis, faisant de la violence sociale l’un de ses thèmes de prédilection, Algren est le modèle de l’auteur engagé. La vocation de l’intellectuel-écrivain est claire à ses yeux : il doit se tenir auprès des malheureux, ne jamais faillir à sa tâche car ses contemporains ont besoin de lui. Son œuvre est un cri d’alarme. Ainsi, ses personnages préférés sont des antihéros : prolétaires, marginaux, drogués, joueurs de poker, boxeurs, prostituées, voleurs ou sans-abri, tous admirables parce qu’ils ont su garder leur vitalité, leur parler vrai, leur obstination à vivre. Aux yeux d’Algren, c’est dans la pauvreté et le sacrifice des richesses matérielles que l’homme parvient à se dépasser. L’écrivain est l’égal de ses personnages, un exclu, un « clochard céleste ». Il est aussi un visionnaire. C’est pourquoi, avec Un meublé dans la pénombre, œuvre multiforme et critique déjà porteuse des thèmes de la Beat Generation, au style plein d’humour, aux intrigues situées dans l’enfer de Chicago, Algren nous touche et s’adresse aux lecteurs de notre temps. Ici, chaque texte est unique, irremplaçable et ajoute à notre connaissance d’un grand écrivain américain – mais aussi de l’Amérique, et du cœur humain.

C'est en prison, à Chicago, que nous lions connaissance avec les deux héros de ce roman, Frankie Machine, dit la Distribe, et le Piaf, dit le Voyou. La Distribe est donneur de cartes dans un tripot clandestin ; il a le coup de poignet facile, il est l'homme au bras d'or. Ancien G.I., il vit dans un hôtel minable avec sa femme, clouée dans une petite voiture à la suite d'un accident d'auto. Frankie, responsable de l'accident, se sent l'obligation morale de subvenir aux besoins de l'infirme, alors qu'il ne l'aime plus. Il ne s'aime pas non plus lui-même ; il n'aime pas sa vie, et cherche l'oubli et la délivrance dans la drogue. Plusieurs fois, il croit avoir triomphé de son vice, mais il y revient toujours, et la drogue finira par le perdre...

«-C'est qu'un pauv'vieux qu'sa bonne femme l'est clamsée, dit de Fitz Linkhorn le plus finaud des deux ; l'a plus de gonzesse, c'est ça qui l'a rendu dingue.-L'est tellement contrariant c'gars-là, dit le moins futé, qu'si on foutait sa carcasse à la flotte, a'remonterait l'courant toute seule.Fitz n'avait pas de mots pour ce qui lui avait aigri le cœur. Mais chaque matin en s'éveillant il se sentait refait, et chaque soir il s'endormait en se disant qu'on l'avait encore eu.».

Portrait d'un homme solitaire et description du monde impitoyable des prisons américaines et des bordels de New York.

Pour son entrée en littérature, l'auteur de l'Homme au bras d'or nous raconte la dérive dans l'Amérique de la Dépression d'un gosse du Texas.On retrouve dans ce roman l'univers des hobos que la future idoles des existentialistes dépeint avec un lyrisme et une humanité qui feront dire à P.-Y. Pétillon qu'"ils illustrent l'Amérique telles qu'elle devrait être, à l'encontre de ce qu'elle est devenue".Et de citer Hemingway:"Pour le lire, il faut savoir encaisser.Algren frappe des deux mains, et si nous n'êtes pas vigilant, il va vous démolir."

Dans ce recueil de vingt-quatre nouvelles, Nelson Algren évoque avec brio le monde tour à tour pathétique ou effrayant, mais toujours fascinant, des bas quartiers de Chicago. Les gangsters, les criminels ou les méchants que peint Algren ne sont ni vraiment bons, ni vraiment tout à fait mauvais, mais ce sont des victimes des circonstances ou de leurs illusions.

Roman Orlov a pris très jeune l'habitude de passer ses nuits dehors, parce qu'il n'y avait pas assez de lits à la maison. Mary, la petite orpheline, est si malheureuse qu'elle s'imagine la mort comme un pays paisible où l'attendent toutes les joies qu'elle n'a pas connues sur cette terre. Gino n'est lui-même qu'au volant des voitures qu'il vole. Le jeune States Kaszuba, élevé dans une institution charitable, se jure bien de mettre à profit les quelques années de répit qui le séparent de sa majorité pour apprendre à devenir un criminel modèle.

Mais peut-être la ville même de Chicago, que Nelson Algren connaît si bien, est-elle l'héroïne véritable de ces nouvelles. En tout cas, c'est d'elle que procèdent tous les personnages et c'est elle qui les fait vivre. De Chicago, l'auteur nous présente les aspects familiers, sordides ou inquiétants mais aussi fantastiques. En effet, quand il évoque la féerie tragique de la ville, avec ses fumées, son vacarme incessant et le jour artificiel des enseignes de néon, Nelson Algren donne toute sa mesure.

Le Désert du néon, c'est un désert où l'homme n'est jamais plus seul que lorsqu'il se trouve au milieu de ses semblables et où seuls ses regrets et ses superstitions lui prêtent un semblant de réalité.

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