Tous les livres de Nicolas Bertrand
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Depuis la libération des camps de l'Allemagne nazie, de nombreuses théories tentent d'expliquer comment des êtres humains participèrent à l'enfer concentrationnaire. Or un aspect majeur de la détention était jusqu'à présent négligé : l'existence et l'application d'un ensemble cohérent de règlements, arrêtés, circulaires encadrant minutieusement le quotidien des détenus. Le présent ouvrage met à jour ce matériel jusque-là resté invisible, ou mal interprété. Grâce à l'étude de très nombreuses procédures issues des archives allemandes et des emprunts à la littérature de témoignage, l'ouvrage parvient à montrer les conséquences des règles et procédures applicables à la correspondance, à la répression disciplinaire ou au travail forcé. Le quotidien du détenu n'était pas caractérisé par l'arbitraire, mais se déroulait conformément à des règles bien spécifiques, comme l'avait suggéré Hannah Arendt.
En ce 70e anniversaire de la libération des camps, ce livre essentiel porte un regard neuf sur la vie concentrationnaire.
«Roland gigota aussi longtemps qu'il le put, mais rapidement ses jambes devinrent molles et il sentit le besoin de s'asseoir. Il quitta le plancher de danse en sueur, essoufflé, satisfait. Ces dix minutes de délectation, Roland les paya chèrement car il fut torpide le reste de la noce. Elles valaient cependant leur pesant d'or, puisqu'il avait été heureux.»
En 1978, sans raison apparente, Roland s'effondre dans son salon. Cette chute inopinée, qui n'est que le début de la manifestation d'une tumeur au cerveau, bouleverse le cours de son existence. Malgré ses appréhensions, il refuse de se laisser abattre car, à trente ans, alors qu'on croit avoir la vie devant soi, la seule idée de trépasser est odieuse, inadmissible.
Nicolas Bertrand parvient à traiter ce sujet grave avec une certaine dérision grâce au côté ludique de son écriture au style très british. Mais surtout, avec Déjà, c'est à une expérience profondément humaine qu'il convie le lecteur.
Depuis l'implantation des premières écoles fédérales au milieu du siècle dernier, le système d'éducation au Nunavik n'a cessé d'être en crise. Absentéisme fréquent, faibles résultats scolaires, décrochage important des élèves au secondaire… le portrait est, hélas, familier. L'école échoue par ailleurs à enseigner adéquatement la culture inuite, ce qui attise les critiques à son égard.
Prenant appui sur son expérience personnelle à titre de suppléant dans le village de Kangirsuk, Nicolas Bertrand dresse le portrait de cette école dont la dérive a des racines profondes et complexes. Il réfléchit aussi à la manière de réformer ce système et démontre la difficulté de cette entreprise. Car tant et aussi longtemps que l'école sera perçue par les Inuits, à tort ou à raison, comme un obstacle et non comme une condition de leur émancipation, sa légitimité sera contestée et sa mission, compromise. De l'éducation de sa jeunesse dépend pourtant l'avenir du Nunavik qui, sans renier son passé, doit aussi accepter pleinement sa modernité.