Toutes les séries de Nicolas Tabary
Six histoires sont au programme de ce premier tome :
Le génie :
Auprès d’un marchand de babioles, le grand vizir Iznogoud et son fidèle homme de main Dilat Laraht prennent possession d’une paire de babouches magiques desquelles un génie peut sortir. Ce génie ayant prouvé plusieurs fois qu’il pouvait transformer n’importe quoi ou n’importe qui (et vice versa) en n’importe qui ou en n’importe quoi (et vice versa), l’ambitieux vizir dont le souhait suprême est de remplacer son calife a décidé de faire transformer ce dernier...
Voyage officiel :
Un sultan voisin a proposé une visite officielle au calife Haroun El Poussah. Celui-ci pensait décliner l’invitation avec comme prétexte le déplaisir qu’il prend à voyager, mais Iznogoud va pourtant réussir à le convaincre d’y aller et va tout faire pour que le séjour du calife offense le sultan réputé terriblement belliqueux...
Les hommes de main :
Dilat Laraht en congé annuel, Iznogoud va s’offrir les services d’hommes de main, leur donnant pour mission de capturer le calife et d’aller le vendre comme esclave très loin de Bagdad.
La horde :
Gengis Khan a des vues sur le califat d’Haroun el Poussah. Il va envoyer ses armées marcher sur Bagdad sans se doute que son fidèle Bloudjine aimerait bien devenir khan à la place du khan...
Un sosie :
Dilat Laraht a présenté à Iznogoud un sosie du calife. Le plan est alors le suivant : substituer l’un à l’autre et faire passer pour usurpateur le véritable calife, après quoi congédier le faux pour prendre la place sur le trône...
L’île des géants :
Quand un marin parle d’une île où vivent des cannibales, Iznogoud n’a qu’une envie : y conduire son calife afin qu’il serve de repas...
Tous les livres de Nicolas Tabary
Pour passer le temps, Alexandre Jollien, handicapé depuis sa naissance, s’invente un dialogue avec Socrate. Au travers de cet échange il nous conte de façon directe, drôle et parfois brutale sa jeunesse passée en institut spécialisé.
« Éloge de la faiblesse » est tout autant une tranche de vie qu’un parcours initiatique et philosophique : c’est un savant mélange d’humilité, de sagesse et d’irrévérence !
Depuis une vingtaine d'années, la bande dessinée est capable de tout. De tout dire. De tout montrer.
Si le texte est emprunté, mot pour mot, à l'œuvre originale d'Alexandre Jollien, la BD a été totalement redécoupée et séquencée en une série de tableaux, qui rendent la lecture extrêmement fluide et possiblement aléatoire.
Le choix affirmé d’un style graphique, non réaliste, très éloigné de la réalité, permet d’éviter tout voyeurisme, toute complaisance et surtout toute censure, voire pire, toute autocensure.
Eric Corbeyran, scénariste à succès, et Nicolas Tabary, dessinateur de renom, se sont lancés dans l’adaptation de ce texte à corps perdus.
Mettre en scène le travail d’un auteur n’est jamais simple, mais lorsqu’il s’agit de mettre en image le génie et la sensibilité d’Alexandre Jollien c’est encore plus compliqué. Et pourtant… Le résultat est là : une BD riche d’émotions, une BD riche de la faiblesse de ses auteurs.