Tous les livres de Olivier Toscer
Les contribuables l'ignorent : une partie de leurs impôts sert à financer les grands groupes industriels privés et les plus grandes fortunes de France. Subventions critiquables, investissements publics malheureux, montages fiscaux sophistiqués, opérations boursières mystérieuses ou décisions politiques discutables : chaque jour, des milliards disparaissent mystérieusement des caisses de l'Etat. Avec obstination, Olivier Toscer décortique ce vaste système de transfert de la richesse publique. Cette enquête au scalpel n'épargne ni la classe politique, ni les milieux d'affaires, ni certaines professions libérales. Elle expose tu grand jour les mille et une passerelles qui relient et protègent les " favoris de l'Etat ". Elle met moins en cause le rôle des personnes qu'elle ne dénonce la perversité d'un système
La France ne pointe qu'au 19e rang des pays les moins corrompus du monde, loin derrière Singapour et Hong Kong par exemple. Et la justice éprouve les pires difficultés à endiguer le phénomène. De François Mitterrand à Nicolas Sarkozy en passant par Jacques Chirac, les mêmes stigmates perdurent : la raison d'État, les privilèges de caste, le clientélisme font prendre de larges libertés avec les principes fondateurs d'une démocratie pluraliste et transparente...
Jacques Chirac a-t-il détenu un compte bancaire caché au Japon ? Nicolas Beau et Olivier Toscer ont voulu en avoir le cœur net. Durant deux ans, ils ont enquêté, en France, au Japon et jusqu'à Tahiti. Ils ont découvert les liaisons dangereuses de Jacques Chirac avec le Japon depuis la fin des années 70, avec ses hôtels de luxe, sa vie de pacha, ses banquiers peu regardants et ses fondations suspectes. Ils ont appris comment des agents des services secrets ont repéré " les avoirs du Président au Japon " : cambriolages, écoutes, infiltration des milieux bancaires japonais.
Ils s'interrogent sur l'objectif de l'enquête de la DGSE, entourée d'un secret absolu, et menée par un maître espion proche du Parti socialiste. Ils racontent la contre-attaque magistrale de Jacques Chirac qui a décapité la direction des services et fait écarter le responsable de l'enquête " interdite ". Leur livre rebondit à Tahiti, où un journaliste, censé posséder un dossier sur l'argent japonais de l'ex-Président, a mystérieusement disparu. Le lecteur comprendra alors pourquoi Jacques Chirac est si nerveux à la parution de ce livre.
Au-delà du cas BHL, édifiant pourtant, ce livre apporte un éclairage sur les liaisons dangereuses entre les pouvoirs politiques ou financiers et les médias. L'argent et le star-system en sont les moteurs, et la culture le prétexte.
Les auteurs nous renvoient, au travers de ce livre, une triste image du fonctionnement de notre société et de notre bien illusoire démocratie.
Il faut décidément se méfier de ceux qui se présentent comme les intellectuels de notre époque, encore plus quand ils prétendent être les philosophes contemporains qui nous montrent le chemin à suivre.
Après la fracture sociale, la fracture avec les politiques, avec les médias, voici venue la fracture avec les pseudo-intellos usurpateurs médiatiques ?