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Tous les livres de Patrick Tort

Une interprétation expéditive du darwinisme a fait trop souvent de la " survie du plus apte " l'argument des manifestations ordinaires de la loi du plus fort : élitisme social, domination de race, de classe ou de sexe, esclavagisme, élimination des faibles. Patrick Tort, spécialiste de l'œuvre de Darwin, montre qu'en réalité la civilisation, née de la sélection naturelle des instincts sociaux et de l'intelligence, promeut au contraire la protection des faibles à travers l'émergence - elle-même sélectionnée - des sentiments affectifs, du droit et de la morale. Pour emblème de cet " effet réversif " de l'évolution, l'auteur choisit la bande de Möbius, dont la face unique résulte d'un retournement continu. Un essai pour en finir avec la tentation toujours présente d'utiliser Darwin pour justifier l'injustifiable.

On connaît mal encore les théories et les textes de Darwin sur l'évolution biologique et humaine. Trop souvent, on accuse le savant britannique d'être responsable des dérives inégalitaires eugénistes, racistes ou néo-malthusiennes du principe de sélection naturelle.

Cet ouvrage examine la vie, l'oeuvre et la pensée de Charles Darwin, son voyage, ses combats et les textes essentiels que sont, en particulier, L'Origine des espèces et La Filiation de l'homme. Il retrace l'élaboration des conceptions darwiniennes modernes. Il explique les conséquences scientifiques et idéologiques de la théorie sélective et propose un résumé de l'état présent de la recherche sur l'évolution.

Pour Darwin, la science adulte est nécessairement athée dès lors et tant qu’elle est la science. Qu’il ait soigneusement évité de proclamer un athéisme personnel ne doit pas dissimuler l’athéité nécessaire du rationalisme moniste qui gouverne son appréhension du monde vivant et la totalité de son œuvre. Dans ses Carnets, il revendiquait en effet déjà le matérialisme comme voie unique d’exploration causale des processus immanents, c’est-à-dire comme condition fondamentale de toute intelligibilité dans les sciences de la nature, s’étendant naturellement à l’explication de la complexité humaine. Alors que le christianisme s’arrogeait le privilège exclusif de dire la vérité « sur l’Homme et sur son histoire », c’est la théorie darwinienne qui, à partir de 1871 et à travers un renversement qu’aucune Église ne pourra complètement admettre, s’est donné le droit d’analyser la religion elle-même comme un fait évolutif et un objet parmi d’autres pour une anthropologie désormais installée sur ses bases naturelles.

Cet ouvrage de référence s’adresse à un vaste lectorat soucieux d’aborder l’œuvre de Charles Darwin à travers les connaissances les plus modernes. Biologistes, philosophes et historiens y apprendront comment, le premier, Darwin combattit le « créationnisme ».

Rendre à Darwin ce qui lui appartient, en même temps que lui retirer ce qu'on lui attribue à tort, constitue aujourd'hui un devoir proportionné aux enjeux d'une lecture cruciale qui est encore loin d'être acquise: celle de son oeuvre.

Simplifications inexactes ("l'Homme descend du Singe"), accusations polémiques ("le darwinisme est immoral"), réécritures opportunistes ("Darwin glorifie la loi du plus fort"), dénis de scientificité ("la théorie de la sélection naturelle ne repose sur aucune preuve"), arguties créationnistes ("l'oeil est un miracle de la Création"), récupérations religieuses sous couvert d'agnosticisme ("il n'y a pas de contradiction entre la foi et Darwin"), jugement trop hâtif de Marx ("Darwin projette le capitalisme sur la nature"), griefs de racisme, d'esclavagisme, d'eugénisme, de sexisme, voire de pré-nazisme: autant de biais aux implications dramatiques qui ont fini parfois par s'imposer.

La clé de la plupart de ces "incompréhensions" est le contournement (innocent ou tactique) d'une logique impérative, liée chez Darwin à la sélection de l'instinct social: celle de la destitution tendancielle de la sélection naturelle éliminatoire au cours de l'émergence (pourtant sélectionnée) de la civilisation et de la morale.

Examinant les origines de l’idéologie américaine au fond de son berceau natif – l’Angleterre victorienne –, l’auteur combine les ressources de l’histoire politique, de l’analyse textuelle, de la psychologie sociale et de la psychanalyse, pour une réévaluation critique rigoureuse des usages contemporains de la notion de « totalitarisme ». En combinant propagande politique, publicité commerciale, psychologie des foules et technologies de l’influence, les États-Unis ont fabriqué un nouveau totalitarisme euphorisant et « consensuel » dont l’effort permanent consiste à occulter sa propre violence sous le vêtement de la « liberté ».

Au début des années 1990, en marge de ses propres recherches, Patrick Tort découvre que les États-Unis, par le truchement de leurs fondations philanthropiques, ont financé le nazisme avant de le combattre. Dans cet essai, il montre comment leur puissance s’est construite sur l’intégration des productions de l’Angleterre victorienne (le « darwinisme social », l’individualisme libéral, l’impérialisme et ses justifications raciales, l’eugénisme auto-protecteur des dominants) au sein desquelles Hitler, dès la rédaction de Mein Kampf, put largement effectuer ses choix.

S’appuyant sur les ressources de l’histoire politique, de l’analyse textuelle, de la psychologie sociale et de la psychanalyse, l’auteur conduit une réévaluation critique rigoureuse des usages contemporains de la notion de totalitarisme. Il met en évidence la manière dont les États-Unis ont fabriqué, grâce à la propagande politique, la publicité commerciale, la psychologie des foules et les technologies de l’influence, un nouveau totalitarisme euphorisant et consensuel dont l’effort permanent consiste à occulter sa propre violence sous le vêtement de la « liberté ».

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