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Toutes les séries de Philippe Bourdin

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L’histoire a longtemps juxtaposé des images simples pour définir les quatre siècles écoulés de 481 à 888 : aux Mérovingiens – à l’exception de Clovis, sanguinaires, incultes et incapables, succédaient des Carolingiens glorieux, conquérants et propagateurs actifs de la foi chrétienne. Les recherches des dernières décennies, fondées sur une réévaluation des sources écrites et sur les progrès de l’archéologie, ont libéré cette période du carcan des idées reçues. Ce livre, en forme de bilan, dresse des perspectives neuves. Il montre que l’Antiquité tardive se prolonge jusque vers 600 et que « les grandes invasions », comme « la barbarisation de l’Occident » appartiennent au registre des concepts arbitraires. Au viie siècle, commence effectivement le Moyen Âge. Alors, débute une croissance appelée à se développer jusque vers 1250 : elle fait glisser le centre de gravité de l’espace français (et européen) vers le nord-ouest. Parallèlement, le christianisme achève de devenir totalement coextensif à la société.

Forts de ce contexte, mais plus encore de la dynamique de leurs conquêtes, les premiers Carolingiens rassemblent sous leur sceptre presque toute l’Europe occidentale. Cette construction brillante marque pour toujours les mémoires. Cependant, elle s’avère d’une extrême fragilité : en effet, les conditions concrètes d’un monde avant tout rural restreignent la puissance effective à une échelle territoriale étroite et réduisent le pouvoir central à une collaboration obligée avec les aristocraties locales. Quand apparaît le nom de « Francie », il recouvre une mosaïque de communautés régionales très diverses.

Ainsi, les auteurs de cet ouvrage ramènent-ils les faits aux réalités de l’époque, rejetant les anachronismes et les outrances – négatives ou positives. Ils mettent en scène une société étrangère à celle d’aujourd’hui par ses hiérarchies, ses caractères anthropologiques et ses institutions, mais à laquelle la culture et le légendaire des Français doivent beaucoup. Ils appuient leur exposé sur des textes et des cartes et sur une iconographie abondante, qui donnent à voir et à comprendre. Cette histoire renouvelée possède un attrait majeur : au-delà des représentations traditionnelles, elle s’efforce d’atteindre le réel.

Tous les livres de Philippe Bourdin

Personnage froid et calculateur, monstre dénué de tout sentiment allant jusqu’à sacrifier ses amis, dictateur, voire précurseur « des totalitarismes » du XXe siècle… ou l’un des plus grands hommes d’État français, protagoniste majeur de la Révolution, « Incorruptible », héros maltraité par deux siècles d’une légende noire tenace ?

Maximilien Robespierre ne laisse point indifférent, loin s’en faut, et les querelles historiographiques sont si prégnantes que l’historien Marc Bloch eut ce mot : « Robespierristes, antirobespierristes, nous vous crions grâce ; par pitié, dites-nous simplement : quel fut Robespierre ? ».

Mais comment dire simplement ce qui, par nature, se compose d’évolutions, de contradictions, de combats ? Comment autrement qu’en réinterrogeant en permanence l’homme et l’œuvre pour mieux les appréhender, à la lumière tant des archives que de l’historiographie ?

Loin du panégyrique tout autant que du rejet brutal, le présent ouvrage propose des réflexions synthétiques, consacrées à quinze thèmes essentiels, qui aideront le lecteur à construire, enrichir ou nuancer son opinion.

Professeur d’histoire du monde moderne et de la Révolution française à l’Université de Rouen, président de la Société des études robespierristes depuis 2011, Michel Biard est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire politique et culturelle de la période révolutionnaire.

Professeur d’histoire moderne à l’Université Blaise-Pascal (Clermont 2) et ancien président de la Société des études robespierristes, Philippe Bourdin est spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la Révolution française, sur laquelle il a écrit ou dirigé une vingtaine d’ouvrages et de numéros de revues.

Le grand atelier de l'histoire de France met en valeur une histoire en construction, une histoire problème, qui interroge et qui s'interroge, afin de mieux comprendre notre présent.

Le grand atelier de l'histoire de France offre les « clés » d'une recherche plurielle, diverse, inventive, qui a totalement renouvelé notre connaissance du passé.

Les sources. À partir de quels documents travaille l'historien ? Comment les exploite-t-il ? Les sources ici concernent toutes les traces laissées par l'homme et exploitables par le chercheur : les données de l'archéologie, les textes, les images, les objets, les témoignages dans le cadre d'une enquête orale...

L'historiographie. Comment, siècle après siècle, les historiens ont-ils analysé le passé ? De Clovis à nos jours, de Grégoire de Tours à Jacques Le Goff, chaque époque n'a cessé d'enquêter, de chercher à comprendre le passé. Une place centrale est accordée ici aux importantes thèses qui ont renouvelé, depuis quarante ans, notre connaissance de l'histoire de France.

Les controverses et les enjeux. L'histoire est un perpétuel questionnement : sur les hommes, sur les événements, sur la politique, sur les cultures, sur les croyances. L'histoire n'est pas un processus achevé mais une « invention » permanente, en relation avec les interrogations vives du présent : violences, guerres, crises... Une importance particulière est accordée ici aux directions nouvelles d'une recherche en devenir.

Le grand atelier de l'histoire invite ainsi chaque lecteur à partager les « secrets de fabrication » d'une science humaine effervescente. Car le passé est un laboratoire d expériences et d'hypothèses : il révèle une France « décrispée », sans prédestination « nationale », sans « vérité » préétablie. Un vaste terrain d'études et d'expérimentations, ouvert aux analyses et aux débats les plus divers et les plus féconds.

De l'entré en république, le 21 septembre 1792, jusqu'à l'amnistie qui espérait une nouvelle fois clore la Révolution, le 4 brumaire an IV (26 octobre 1795), quelque neuf cents hommes ont siégé sur les bancs de la Convention nationale.

Ensemble, non sans de profondes divisions, ils ont élaboré les bases d'une constitution démocratique mort-née (juin 1793), établi un "gouvernement révolutionnaire" destiné à "fonder" la république en période de guerre extérieure et intérieure (octobre 1793), puis inventé une république des "meilleurs", celle du Directoire, par la Constitution de l'an III (août 1795).

Les hommes qui ont écrit l'histoire de ces trois années majeures demeuraient pour une partie d'entre eux méconnus. Depuis le Dictionnaire des Conventionnels de Kuscinski (1916), œuvre remarquable, mais inachevée et posthume, aucun travail d'ampleur n'avait permis d'examiner leurs parcours. Ces dernières années, les publications du Dictionnaire des Constituants (1991), puis du Dictionnaire des Législateurs (2007), sous la direction d'Edna Lemay, rendaient cette lacune plus visible encore. C'est pour la combler que ce Dictionnaire des Conventionnels, élaboré principalement par une cinquantaine d'auteurs, a été conçu dans le cadre d'un projet financé par l'Agence nationale de la recherche ; il retrace le parcours politique de ces fondateurs de la Première République, leurs missions dans les départements ou auprès des armées, leur travail dans les comités, leurs prises de position, leurs conflits et parfois leurs décès tragiques, en mettant les années 1792-1795 en perspective, par la présentation de leur cheminement, avant et après la Convention.

Valeur héritée, valeur refondée à l'aune de la régénération, de l'unité et de la fraternité espérées, quel est le statut de l'amitié dans les projets républicains et les communautés utopiques ? Que deviennent dans la Révolution la culture salonnière et l'idéal maçonniques qui reposent ô combien sur l'entrelacs des relations individuelles ? Comment se nouent, se dénouent ou, au contraire, résistent sur le long terme, les solidarités amicales (dont la camaraderie scolaire ou estudiantine, le compagnonnage professionnel, les réseaux familiaux hérités) confrontées aux événements révolutionnaires ou contre-révolutionnaires, à l'interdiction ou aux remodelages des réseaux, aux choix politiques enfin ? Quelle est la part de la mixité, de la virilité, voire de la sexualité dans ces relations privilégiées en une société misogyne ? Peut-on mesurer comment s'associent selon les temps, raisons, obligations, peurs et sentiments ? Par quelles preuves, quels mots, quels gestes, se déclare et vit une relation amicale ? Dans le sillage ouvert par l'histoire des émotions et des sensibilités, il s'agit ici d'apporter de nouvelles réponses et de nouveaux éclairages.

Avec le soutien de la Société des études robespierristes, de l'université Clermont Auvergne et de l'Institut universitaire de France.

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