Tous les livres de Philippe Pollet-Villard
La Fabrique de Souvenirs Philippe Pollet-Villard nous raconte sa drôle d'enfance en Haute-Savoie durant les années 1970, dans cette drôle d'usine « la Fabrique de Souvenirs », avec ce drôle de père surtout, qui n'en finit jamais de disparaître au point de ne pas être présent le jour de ses obsèques. « Philippe Pollet-Villard a une plume plus efficace qu'un éperon. » ¤ Le Figaro « Une histoire d'amour pleine d'humour. » ¤ Le Figaro littéraire « Brutal, incandescent, tendre, déboussolé, bouleversant. » ¤ Le Parisien « Un récit bouleversant. » ¤ Le Point « Philippe Pollet-Villard a tous les talents. » ¤ Frédéric Beigbeder
" Petit à petit, c'est devenu clair pour tout le monde, y compris pour mon père, que j'étais devenu un gangster. Avec Bruno et Gros Marc nous vivions ainsi, dans la superficie des comptoirs en évitant toujours l'obscurité des coffres. Nous étions au sens propre du mot des saltimbanques, parce qu'en italien, salto in banco c'est l'art de sauter sur un banc, et qu'en Italie, un même mot désigne depuis toujours un banc et un comptoir. Nous étions donc des saltimbanques, très sûrs de notre numéro, et nous ne faisions pas la quête. " La rocambolesque trajectoire d'un petit gangster, qui au sortir d'un braquage reçoit une balle en pleine tête. Une succession d'événements tantôt graves, tantôt loufoques, le transforment progressivement en une sorte d'illuminé envisageant le monde avec une philosophie comique très personnelle.
Jean-Charles Rem, fondateur de la chaîne de garde-meubles Mondial Nomade, vient de céder son empire pour un montant colossal. En quête de sens, il part sur les traces d'un mystérieux personnage croisé lors d'un voyage de jeunesse en Asie.
Mais le monde a changé, beaucoup, énormément : les ouvriers français des entreprises délocalisées en Inde font le vélo-taxi pour survivre, leurs femmes se prostituent, les prisons sont gérées par des marques de baskets et les villes portent le nom de firmes automobiles. Au cœur de cette aventure, où l'absurde rivalise avec le tragicomique, Jean-Charles Rem, à la rencontre de sa destinée, n'est pas au bout de ses surprises.
Un anti-héros perdu dans notre monde absurde.
« Cette histoire est inspirée de l’enfance de ma mère. Une longue histoire, trouble, proche de la fable, qu’elle nous racontait autrefois et dont l’évocation la faisait presque toujours fondre en larmes. »
Portrait d’une petite orpheline sous l’Occupation, L’enfant-mouche brosse un tableau sans complaisance de la vie ordinaire dans un village de province, en Champagne. C’est un quotidien de combines, de bassesses et de violences répondant au seul impératif de la survie au jour le jour. Animée par une force parfois presque surhumaine, prête à tout, Marie est une enfant adulte grandie trop vite qui détonne dans le paysage. Lorsqu’elle s’aventure du côté allemand, c’est un nouveau monde qui s’ouvre à elle.
Tiré de la propre histoire familiale de Philippe Pollet-Villard et dans la veine tragi-comique qu’on lui connaît, ce roman fait ressurgir d’un passé tabou le destin inimaginable d’une enfant sauvage livrée à elle-même.
(Source : Flammarion)