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Toutes les séries de Philippe Robert

2 livres

Cette collection raconte la vie et les exploits d'un petit commando de composition internationale créé par lord Mountbatten et placé directement sous le commandement de lord Winston Churchill. Recrutés en novembre 1941 parmi les meilleurs éléments des armées alliés, ces hommes et femmes hautement spécialisés se verront confier des missions extrêmement périlleuses et importantes pour l'aboutissement de la victoire des alliés. Cette équipe qui, officiellement, n'a jamais existé s'appelle la : Black Force Squadron. En 1940, les Allemands s'emparent d'un matériel de communication anglais lors de l'opération loupée de Dunkerque. les ingénieurs allemands réalisent de gros progrès dans le domaine de l'électronique. Ils mettent au point le radar "Würzburg" qui est capable de mesurer la distance, l'altitude et l'orientation des avions. l'utilisation de ce modèle de radar par les Allemands se retourne alors contre les forces alliées. Suite à une reconnaissance aérienne, les alliés repèrent un de ces radars sur les falaises de Bruneval au nord du Havre, en Haute-Normandie. Sir Winston Churchill et le capitaine de vaisseau louis Mountbatten décident d'envoyer une équipe de choc afin de subtiliser le matériel électronique et de faire le maximum de dégâts dans les installations. Après une sélection rigoureuse et un entraînement hors norme de plusieurs semaines, le commando dirigé par le commandant Jack Freeman décolle secrètement pour la Normandie...

Tous les livres de Philippe Robert

ans sa préface à Rock, Pop, un itinéraire bis en 140 albums essentiels, Gilles Tordjman nous rappelle que dès les origines du Rock, la rébellion aura autant été une force créatrice qu'un puissant concept commercial. Le show-biz aura ainsi élevé au rang d'icône des musiciens turbulents, mais s'adaptant rapidement aux lois du marketing. Beaucoup d'artistes sont restés en marge du système, préservant leur originalité, sans forcément en faire un combat quotidien. Certains de ceux-là auront même gagné une notoriété artistique respectable, voire une influence souterraine mais inestimable. A travers Rock, Pop, un itinéraire bis et sa sélection commentée de 140 albums, Philippe Robert se consacre à ces outsiders, ces recalés, ces indifférents au star-system, pour, en filigrane, faire apparaître "une autre histoire du rock, celle des chemins de traverse". La démarche paraît trop subjective pour tenir lieu d'histoire au sens académique. Philippe Robert a d'ailleurs fait le choix d'un classement alphabétique plutôt que chronologique. Il s'agit plus ici du compendium d'un passionné de musique qui entrouvre sa caverne d'Ali Baba. L'expression "trésors cachés" revient d'ailleurs plusieurs fois dans ses lignes.

La première démarche face à ce type d'anthologie est de tester la perspicacité de l'auteur sur quelques albums clés. Pas l'ombre d'un doute pour Rock Bottom de Robert Wyatt, Neu! 2 de Neu!, Loveless de My Bloody Valentine ou encore Astral Weeks de Van Morrison, Philippe Robert offre à chaque fois un condensé de ce qu'il est judicieux de savoir sur les albums et décrit avec justesse leur contenu insaisissable. Les lecteurs assidus de Mouvement, Vibrations, Jazz Magazine et des Inrockuptibles le savent déjà, la plume de Philippe Robert livre de très bons conseils. Se donnant à peine plus d'une page pour chaque album la deuxième étant au 2/3 occupée par la pochette de l'album (malheureusement pas en couleur), Philippe Robert va à l'essentiel. Il offre ainsi une sélection cohérente qui fait la part belle au folk maladif et au psychédélisme contaminé. Mais cette "histoire bis" paraît bien blanche. Pour ne prendre qu'un seul exemple, Inspiration Information de Shuggie Otis avait sa place dans cette sélection. Philippe Robert a choisi de ne pas y intégrer les musiques noires (Soul, Funk, Reggae, Rap...). Il l'indique lui-même dans son introduction, ces musiques méritent un ouvrage à elles seules [L'ouvrage était en fait en projet, lire l'interview, et a depuis été publié sous le titre Great Black Music]. L'argument est valable mais il a la fâcheuse tendance à entretenir une attitude séparatiste. On ne peut pas prétendre à une histoire des marges en faisant l'impasse sur des styles musicaux qui ont longtemps été écartés de l'histoire officielle.

On ne reprendra pas ici la liste complète des 140 albums sélectionnés et commentés. Prenons en un sur dix pour en donner une idée objective : A Certain Ratio To Each... (1981) ; Devendra Banhart Nino Rojo (2004) ; William S. Burroughs Dead City Radio (1990) ; Creedance Clearwater Revival Bayou Country (1969) ; Fairport Convention Liege & Lief (1969) ; Guru Guru UFO (1970) ; Jan Dukes de Grey Mice and Rats In The Loft (1970) ; Montage Montage (1969) ; The Nits Giant Normal Dwarf (1990) ; The Pentangle Basket of Light (1969) ; Sagittarius Present Tense (1968) ; Soft Machine Third (1970) ; Talk Talk Laughing Stock (1991) ; Townes Van Zandt Townes Van Zandt (1969) ; The Zombies Odessey And Oracle (1968). La sélection de Philippe Robert comporte une forte proportion d'albums publiés dans les années 1965/79 (102 exactement), un grand trou noir dans les années 80 et une petite trentaine d'albums de 1990 à 2005. Quelques grands classiques "underground", beaucoup d'illustres inconnus (qu'il nous tarde déjà de découvrir) et quelques nouveaux venus qui font l'histoire immédiate des marges de la musique (Banhart, Cocorosie, la grande revenante Vashiti Bunyan...). Chaque album est agrémenté des petites rubriques "A écouter aussi" et "Egalement conseillés" qui indiquent d'autres pistes. L'importante bibliographie (quatre pages, plus de 90 références) attise la curiosité et pourrait elle-même être affublée du titre de "Rock, Pop, 90 livres essentiels" !

Philippe Robert apporte de nombreuses balises à ceux qui ont déjà parcouru eux-mêmes une portion du chemin qu'il propose d'arpenter. Les esthètes ont maintenant à disposition une carte au(x) trésor(s) pour continuer à explorer un territoire imaginaire et mouvant.

Des futuristes des années 1910 aux réductionnistes à l’amorce des années 2000, l’histoire de la musique du vingtième siècle (et du vingt-et-unième naissant) aura été marquée par l’idée d’expérimentation. Celle-ci, et pas seulement dans l’avant-garde, paraît s’être exprimée dans tous les domaines apparus alors, qu’il s’agisse entre autres de la musique électroacoustique, du jazz (quand celui-ci s’est dit « free » par exemple) ou du rock (qu’il ait été « kraut » dans les années 1970 en Allemagne, « en opposition » au milieu des mêmes années en Europe, ou encore « bruitiste » au Japon dans les années 1990). Comme si la musique, quand elle souhaite échapper à l’intimidation dominante, devait perpétuellement s’inventer afin de continuer à être. Voilà l’histoire que raconte cette anthologie, au travers d’indomptables réfractaires à toute forme d’académisme.

Cosmetic metal music, manicured noise : afin d’annoncer un concert des Buzzcocks, ce slogan inventé par Linder Sterling, spécialisée dans le collage iconoclaste et future membre de Ludus, groupe culte de l’après-punk, donne en quelque sorte le ton de ce qui adviendra – dans l’immédiat tout au moins.

Quasi simultanément, chaperonné par David Bowie, qui, à l’instar d’un Brian Eno, a su flairer de nouvelles tendances intéressantes dans le krautrock de Kraftwerk et Neu!, Iggy Pop chante : “Je suis le passager, (...), je vois le ciel (...) au dessus des faubourgs éventrés de la ville.”

Assez peu l’ont alors remarqué : un langage nouveau s’inventait-là. Un langage fondé sur une sorte de désengagement tout à fait inédit car teinté d’acceptation. Un langage – une novö-langue diront certains – faisant fi des aspirations originelles du punk-rock à la révolution, jusqu’à prendre ses distances avec le réalisme social et le politique.

Sur les cendres du mouvement punk, quatre courants musicaux à l’émergence quasi concomitante ont tracé la voie d’une approche nouvelle notamment basée sur l’expérimentation et le non-conformisme : le post-punk (surtout en Angleterre) ; la no wave (presque principalement à New York) ; la musique industrielle (partout dans le monde) ; et enfin le noise (essaimant progressivement au niveau international en se référant aux deux derniers). Entre autres exemples, viennent à l’esprit les noms de Public Image Limited, Wire, Gang Of Four, Glenn Branca, DNA, Rhys Chatham, Mars, Throbbing Gristle, Einstürzende Neubauten, Merzbow ou Carlos Giffoni. En ce qui concerne le post-punk, dès la fin des années soixante-dix / début des années quatre-vingt, la démarche s’est enracinée dans une certaine forme de déconstruction n’excluant toutefois pas l’idée de mélodie. Ce n’est qu’avec la no wave, puis la musique industrielle surtout, et enfin le noise, que toutes concessions au rock seront quasiment abandonnées au seul profit de recherches d’un état que l’on pourrait qualifier de pré-harmonique (en tous cas pour les deux derniers mouvements). Au travers de nombreux chassés-croisés, cette histoire est racontée chronologiquement, au fil d’albums commentés sortis entre 1978 et 2010.

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