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Commentaires sur ses livres

Pierre Adrian

Par rabanne73 le 14 Décembre 2022 Editer
rabanne73
Je découvre l'univers littéraire de l'auteur avec ce roman. Et contrairement à la majorité des lecteurs, ce récit ne m'aura pas particulièrement émue ni subjuguée, malgré son intimité et universalité probantes.

J'ai souri parfois, mais je me suis un peu ennuyée entre deux jolies tournures de phrases. Mais la fin, me direz-vous ?! J'ai seulement envie de répondre : qui n'a jamais connu de deuils prématurés ou de drames familiaux dans son existence peut en effet être "surpris" par cette rupture brutale dans ce récit introspectif et monocorde (rupture de rythme donc).
Par HundredDreams le 10 Avril 2024 Editer
HundredDreams
Parfois, il y a des rencontres avec les livres, des rencontres rares qui résonnent comme une évidence, des histoires qui vous touchent car elles sont un miroir de votre vie.
Lire « Que reviennent ceux qui sont loin » a été comme renouer avec mon enfance. Pierre Adrian est un formidable conteur qui m'a emmenée autant dans son histoire que dans mes souvenirs d'autrefois. J'ai été touchée, dès les premiers mots par la douceur et la nostalgie qui se dégageaient du texte. Je vous en livre les premières lignes :

« Je ne revins pas à la grande maison par hasard. On ne retourne jamais à quelque part par hasard. Secrètes sans doute, j'avais mes raisons après tant d'années de revoir la grande maison au mois d'août. Il y avait le temps qui passait et la certitude désormais que rien n'est éternel. Un jour viendrait où ce paysage, tel que je l'avais laissé enfant, n'existerait plus. Il appartiendrait à d'autres. Il serait abattu et reconstruit. D'autres familles s'y retrouveraient en été et les enfants d'autres noms joueraient sous les arbres. Grand-mère allait bientôt mourir. Grand-père était déjà mort. Les oncles et les tantes, les cousins vieillissaient. »

*
L'histoire se passe en Bretagne. Imaginez une petite route qui mène à la mer, puis un portail blanc qui s'ouvre sur un jardin d'hortensias bleus. Et lorsque la maison dissimulée par la végétation apparaît, vous savez que vous êtes arrivés, que vous êtes enfin chez vous.

J'aime ces romans dans lesquels les vieilles demeures sont au coeur du récit. Elles renferment une histoire familiale, avec ses joies et ses drames, ses rires et ses pleurs.
La maison dégage une atmosphère chaleureuse, accueillante. Y séjourner, c'est comme voyager dans le temps, les murs de la bâtisse ayant capturé les souvenirs, ces petits riens, ces détails qui sont autant de repères nécessaires qui mis bout à bout, remplissent nos pensées et nous accompagnent notre vie durant.

*
Un jeune homme revient passer ses vacances d'août dans la maison familiale bretonne, après de longues années à avoir préféré des destinations plus exotiques comme lieu de vacances.
Là se bouscule un monde joyeux, animée et virevoltant de cousins et de cousines, d'oncles et de tantes, de neveux et de nièces, sous le regard doux et généreux de l'aïeule.
Quelques mots suffisent à nous attacher à cette grand-mère coquette et prévenante que tous aiment et respectent.
Un regard suffit à aimer le petit Jean, un mot et nous voilà à bricoler avec François.

Les personnages font l'objet d'une description faite de souvenirs et d'anecdotes au fur et à mesure que le jeune trentenaire se mêle avec discrétion à sa famille. Ces flashbacks sont comme des instantanées, des vieilles photographies sépia qui dévoileraient des impressions fugitives, des odeurs agréables de café et de pain grillé, des senteurs marines, des sensations déplaisantes des grains de sable disséminés dans les draps de lit, des souvenirs de jeunesse où les enfants libres et chahuteurs rythmeraient la vie de la maison.

L'auteur dessine ses personnages avec beaucoup de sincérité, d'authenticité et de générosité. On sent qu'il les aime, qu'il a pris plaisir à nous les rendre vivants et attachants. Chaque personnalité remémorée m'a émue, tant les descriptions sont délicates, douces, pleines de tendresse et d'affection. On ressent la cohésion et la complicité autour de cette famille. C'est beau de les voir vivre en toute simplicité, entremêlant plage et châteaux de sable, jeux d'enfants et disputes, repas et convivialité, baignade et pêche, sorties en mer et balades le long de la grève ou dans l'arrière-pays.
Le lecteur est accueilli comme un ami de la famille, invité à partager ces bonheurs simples avec toute cette tribu : moments essentiels, moments forts, fugaces, chaleureux, conflictuels ou douloureux.

*
Quels sont les moments qui comptent dans une vie ? Quels sont ceux qui resteront superficiels, futiles, creux ?
Ce mois de vacances est comme une parenthèse nécessaire pour le jeune homme, une prise de conscience que le temps court, file, s'échappe, qu'on ne peut le rattraper, et que le temps qui nous reste ne doit pas être rempli de regrets, ni de tristesse.

« Au cours de ce voyage, jamais ne me parut aussi évidente la fragilité des miens. Les années passant, avec l'âge et dans la mort, elle se révélait. Mon père et ma mère aussi pouvaient être brisés et il revenait à nous désormais de les serrer dans nos bras. Les plus forts avaient besoin du soutien des faibles. Sans doute était-ce cela une famille, un enchevêtrement, une tour en Kapla dont l'équilibre précaire tient, coûte que coûte, grâce à la solidité des uns et malgré la fébrilité des autres. »

*
Pour conclure, lire ce roman a été un très grand plaisir, un joli moment de lecture qui me laisse un délicieux sentiment de mélancolie.
Un récit nostalgique et doux, qui nous parle de liens familiaux, de souvenirs, d'amour, d'amitié, et de transmission. Un coup de coeur très personnel.
A lire pour tous ceux qui recherchent une histoire émouvante, le temps d'un été.
Par Kiki1744 le 25 Novembre 2023 Editer
Kiki1744
Un livre très bien écrit et une prouesse pour l'auteur d'écrire 180 pages où il ne se passe presque rien.
Et le presque,on y tient.
Pas de héros sinon cette maison familiale bretonne où toute la famille a l'habitude de se retrouver au mois d'août : la grand-mère,les tantes et oncles,les cousines et cousins et désormais leurs enfants.
Le narrateur revient dans cette maison,dans laquelle chaque parcelle lui rappelle le "avant". Il revient dans le Léon où chaque site lui rappelle le avant. Avec lui,il y a cette grand-mère, presque centenaire,qui cristallise autour d'elle le vie d'avant et le présent car l'année prochaine sera-t-elle encore vivante?
Le narrateur passe du présent au passé en évoquant ce que les paysages,la mer ou les odeurs éveillent en lui.Il regarde les adolescents et ses petits cousins et se revoient en eux.
C'est Jean qui le fascine car Jean c'est lui...
Un beau livre,avec de belles descriptions qui subliment cette Bretagne sauvage soumise aux aléas des marées et des pluies même l'été, aux paysages surprenants et sortis d'un autre temps.
Une belle réflexion sur le temps qui passe, restreint la grand-mère dans ses espaces,ses gestes et son temps, nostalgie de l'enfance et découverte d'un âge auquel revenir sur son passé donc sur soi,permet de se poser sur son présent.
Mais, comme j'ai eu du mal à rester accroché aux belles réflexions de l'auteur.
C'est un livre qui doit se lire à doses homéopathiques et même à haute voix.
Par gone-shiver le 13 Avril 2023 Editer
gone-shiver
Une histoire réelle qui glace le sang et rappelle combien 1sec de relâchement peut mener à l'enfer. L'histoire se déroule très bien mais reste un peu longue certaine fois pour un livre aussi court.
A propos du livre :
Les Bons Garçons
Les Bons Garçons
Par Matatoune le 10 Octobre 2022 Editer
Matatoune
Avec Que reviennent ceux qui sont loin, Pierre Adrian raconte le moment dans une vie où l’enfance avec ses magies s’enfuit définitivement pour laisser la place à l’adulte, raisonnable et responsable. Un roman d’une subtile nostalgie qui dépeint le monde qui passe, se prélasse dans son Pays de Léon au cœur de la Bretagne et plus précisément dans la Maison Blanche au bord de la plage.

Cette plage devient au cœur de l’été un lieu de sociabilité improvisée et d’échanges comptés. La vie y déambule dans les yeux d’un homme d’une trentaine d’année, le narrateur, qui regarde son enfance et le monde qu’il a cru immuable dans cette grande maison accueillant la famille élargie chaque année. Néanmoins, il l’a déserté pendant dix ans avec un temps de vacances compté, de ces quelques jours en juillet jusqu’au milieu d’août.

A côtoyer le petit Jean, six ans, le narrateur s’aperçoit vite que le temps de ses peurs enfantines deviennent irraisonnables à l’épreuve de la réalité de l’adolescence puis l’adulte qui lui est devenu.

Mais, aussi, c’est la vie qui passe auprès des aînés et sa fragilité qui affleure à la conscience du jeune homme. Les sillons des rides sur leurs visages, leur vitalité et les absences à eux-même que Pierre Adrian interroge.

De visites des aînés en rencontres des voisins, c’est le temps qui défile avec ce lien, obscur mais indéfectible, avec cette terre ancestrale où cohabitent les signes familiaux vivants mais aussi morts.

Des les premiers paragraphes, les mots interrogent par leurs précisions faisant naître par leur proximité des agencements ancestrales. Et, pourtant, la tendresse et la poésie qu’ils véhiculent envahissent à chaque page comme une photo sépia avec un amour perdu mais retrouvé sur ce support de papier.

La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/10/10/pierre-adrien/
Par Blandine1 le 24 Mars 2022 Editer
Blandine1
Pas aimé ni le sujet ni la façon dont il est traité. Fait divers à Rome en en 1975 transformé en roman. Crime sanglant de trois garçons de la bourgeoisie qui enferment et tuent deux jeunes filles de parents prolétaires. Ça en dit sans en dire, c’est long à démarrer, ça n’entre pas vraiment dans les personnages. Trop sordide !
A propos du livre :
Les Bons Garçons
Les Bons Garçons
Par Virgile le 31 Juillet 2020 Editer
Virgile
Wow. Je viens de finir je suis parcouru de frissons c’est un peu intense. Sans vous dévoiler le fait divers librement adapté dans ce livre, je peux vous dire que c’est du très bon roman. Une ambiance romaine, l’Italie telle qu’on l’aime et la jeunesse qui veut vivre et parfois les choses qui dérapent. Pour les amateurs de suspense une écriture pas extraordinaire mais vraiment efficace. Une bonne surprise.
A propos du livre :
Les Bons Garçons
Les Bons Garçons
Par Low90 le 12 Décembre 2019 Editer
Low90
Une belle aventure entre deux jeunes qui parcourent la France.

On découvre ici une France autrement, Pierre et Philibert vont à la rencontre des français parfois oubliés dans des villes plus rurales. On se retrouve vite embarqué dans leur aventure qui pour moi, avant d’être un voyage est surtout une aventure humaine.

Un joli livre qui donne envie de prendre son sac à dos et de partir découvrir la France autrement, loin des lieux touristiques.
Par Phil_33 le 22 Janvier 2019 Editer
Phil_33
Au cœur d’une vallée pyrénéenne un homme tient là, seul, par sa foi. Il accueille les histoires murmurées, les hommes en perdition. Les croyants et ceux qui ne croient pas. « Parce qu’on ne peut plus faire comme si les gens avaient la foi ». Jour et nuit son portable sonne. Il accourt.
La lecture de ce livre, que je pense être une biographie d’un curé de campagne (ou de montagne !), apporte un peu de fraicheur et réconcilie avec la religion. Loin des prélats de Rome, on trouve là, semble-t-il, le véritable sens de la religion et du « petit » clergé : être près des hommes, quelle que soit leur foi, leur apporter les soins dont leur esprit (leur âme ?) a besoin. Les hommes à la dérive sont malades et déboussolés, ils ont besoin de soins et d’aide que la médecine scientifique ne peut leur apporter.
Ces hommes simples, généreux, à l’écoute, sans autre ambition que d’apporter un peu d’espoir à ceux qui souffrent, y consacrent leur vie, tel ce brave curé de campagne mais également ces bénévoles qui l’accompagnent. Un livre non dépourvu de longueur mais qui force à la réflexion. Un style original qui désoriente un peu, les vingts premières pages, puis, l'habitude aidant, on apprécie pleinement ses qualités littéraires rares.
A propos du livre :
Des âmes simples
Des âmes simples
Par fredmerck le 22 Juillet 2017 Editer
fredmerck
Pierre Adrian est un poète. Il a une écriture touchante, profonde, lyrique. Son roman a quelque chose du Regain de Jean Giono.
A propos du livre :
Des âmes simples
Des âmes simples