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Tous les livres de Pierre Courcel

Après avoir dû effectuer une première escale forcée sur un monde ruiné, à l'atmosphère empoisonnée et à la pluie corrosive, où tout semble hostile, pourquoi et comment le cargo se retrouve-t-il sur une autre planète, apparemment accueillante ?

Pourquoi cette seconde escale forcée, en un point de la galaxie très éloigné de l'endroit prévu ? Comment le bâtiment a-t-il pu se poser alors que tous étaient plongés dans un profond et inexplicable sommeil ? Et pourquoi le cargo, alors que le commandant et son second effectuent une reconnaissance des environs, disparaît-il avec le dernier membre de l'équipage ?

Les hasards d'une expérience scienti­fique permettent de découvrir la présence d'extraterrestres sur notre globe.

Ayant pris toutes les apparences humaines, ces envahisseurs patients travaillent au milieu de ceux dont ils doivent surprendre les secrets, afin de pouvoir les terrasser plus aisément le moment venu.

Qui sont ces Smartox ? D'où viennent-ils ? De quels moyens disposent-ils ? Quel est leur but ?

Et, surtout, comment lutter avec suc­cès contre eux et se rendre maître de leurs bases d'invasion ?

Ses camarades venaient de disparaître derrière le dôme de neige. Durant un moment, ils ne seraient pas visibles.

— La progression n'est pas trop pénible ? demanda Carlin dans son micro.

Il n'obtint pas de réponse.

— Dites quelque chose, bon sang !

Toujours rien ! Très pâle, le chef de bord se tourna vers l'équipier resté avec lui.

— Tu entends encore le bruit de leur respiration ?

— Non ! Ce n'est pas possible...

Il leur fallut se rendre à l'évidence. Les détecteurs ne décelaient aucune présence vivante alentour. Un peu plus tard, ils survolaient l'endroit. Les traces s'arrêtaient net, dans la neige.

L'équipage d'un premier astronef avait disparu comme par enchantement. Deux hommes du second astronef venaient d'être littéralement escamotés...

Intox pour tous :

Pour quelques hommes de l'Ouest, les bénéfices sont ce qu'il y a de plus important au monde. Pour d'autres gens de l'Est, la puissance compte avant tout.

Si l'appât du gain et l'appétit de pouvoir font alliance, les risques sont grands de voir ressurgir la guerre froide. Tous les coups sont permis pour atteindre ce but.

Casse… Cash :

Archives, notes confidentielles, directives des executives pour Ouest-Europe, un appât pour requins que lance le petit homme dans les eaux de Barcelone où ils ne manquent pas.

Ils viendrons tous à la curée, Russes, Américains, Anglais. Dans ce combat au finish où chaque prise comporte sa parade immédiate, Alex Glenne tiendra le rôle de pistolero.

Surveilance permanente :

Un seul homme, à première vue, pouvait porter la responsabilité de l'explosion qui, à bord du "Paul-Doumer", en cours d'aménagement dans les bassins de l'arsenal de Brest, avait fait 2 morts, 12 blessés et détruit l'ordinateur américain "Pythagore" destiné à la base nucléaire française du Pacifique.

Mais l'hypothèse était absurde : le maître principal Khaler, au soir de sa carrière, apparaissait comme le modèle des officiers-mariniers.

Le colonel Frédéric Lemoine avait fait sa connaissance à la morgue,. un endroit qui manquait de chaleur.

Mr Suzuki et le pêcheur d'hommes :

— Vous vous croyez très drôle dans votre petit numéro? Vous êtes minable I Continuez à tutoyer la bouteille et jamais, vous m'entendez, jamais, vous ne pourrez à nouveau tenir un manche entre vos mains. Jamais! Visite du P.N., prise de sang : alcool ! Examen de la vue : alcool Foie : alcool ! Si tel est votre but, allez-y, mon vieux, pochardez-vous!

Kern fit brusquement face à lise :

— Fraulein Küssing, un autre verre pour le herr pilote, plein cette fois. Versez, qu'attendez-vous ?

Candidats à la mort :

Paul Bonder leva le pouce et arma son 45. Dans la petite brume du matin, la barque était à peine visible, arrivait doucement en faisant clapoter l'eau.

On y distinguait deux silhouettes. L'une d'elles était celle du chef suprême des commandos de sabotages et de terrorisme pour la région de Saigon.

Le passant de Berlin :

Rex Baker ferma les yeux. Les deux hommes s'occupaient de lui depuis longtemps et l'avalent frappé lourdement, régulièrement, pour entamer sa résistance physique et saper sa détermination.

Maintenant, ils allaient utiliser des moyens plus terribles, plus scientifiques, tout un éventail de tortures savamment graduées.

Tout cela pour lui faire avouer dans quel endroit se cachait Peter Herbst... Aussi bien les agents de l'Allemagne de l'Est que les hommes de l'Allemagne de l'Ouest tenaient à le retrouver à tout prix.

Herbst détenait donc la réponse aux questions que se posait Baker. Mals comment savait-il ? Sans doute détenait-il le renseignement à son Insu...

A l'heure du big business, la concurrence internationale s'en donne à coeur joie et les nations industrielles défendent par tous les moyens leurs sources de matières premières et leurs débouchés commerciaux.

Pour cela, en coulisse, tous les coups sont utilisés, aussi bien l'argent que la violence ou le chantage.

Autant dire que le séjour à Rio de Rex Baker, délégué sur place afin d'apprendre comment certaines affaires ont échappé de justesse à des entreprises américaines, ne sera pas une partie de plaisir. Pourtant, le hasard semblait avoir bien fait les choses en plaçant une captivante blonde sur son chemin...

Pourquoi s'en prend-on à la fois aux membres de la police secrète de Lisbonne et à des agents américains ?

Pour résoudre ce grave problème, la belle Angela Vimeiro, membre des services spéciaux portugais, propose au délégué de la "Special Agency" Rex Baker une étroite collaboration. Les fils semblent bien ténus en effet pour remonter la filière afin de découvrir qui orchestre l'action et dans quel but.

Unir activement leurs efforts se révélera fort agréable pour le délégué et Angela. Mais si ce genre de marché prodigue de bonnes surprises, il en réserve parfois de mauvaises...

Gilles a toutes les raisons d'en vouloir à Michel, son beau-frère. S'il le jalouse d'abord pour sa réussite professionnelle éclatante, son ressentiment est encore plus profond sur le plan sentimental... Michel n'est-il pas au centre des pensées d'Elisabeth, l'épouse de Gilles ?

Maintenant, il a une raison supplémentaire d'éprouver contre lui l'âpre morsure du ressentiment. Afin de renflouer son affaire en difficulté, Gilles doit faire appel à Michel. Belle ôccasion pour ce dernier de prendre le contrôle de l'entreprise, confinant l'envieux au rang de simple employé.

Michel mort, assassiné dans ses bureaux où il était resté seul à travailler, Gilles figure bien entendu au tout premier rang des suspects. Le soir du crime, ne devait-il pas rencontrer la victime ?

Être la proie désignée d'un service qu'on a toujours fidèlement servi et manquer de peu laisser sa peau dans un « accident organisé, il y a là de quoi révolter un agent secret chevronné.

Certes, Velasco Mianos, vieux routier du Renseignement, a de la défense. Mais réussira-t-il à échapper à ceux qui le traquent, qu'il s'agisse de. ses ex-amis, qui veulent l'empêcher de parler, ou de Rex Baker, délégué de la Maison Blanche, qui tient à obtenir ses confidences.

Les choses d'ailleurs ne sont pas si simples. L'aide que reçoit Mianos est-elle aussi désintéressée qu'elle le paraît ? La fille qui seconde Baker ne sera-t-elle pas pour le Délégué un handicap, plus qu'un soutien ? Et si les ennemis déclarés semblent parfois se ménager, n'ont-ils pas à redouter leurs prétendus amis ?

Le destin se permettait des farces sinistres... Depuis de longs jours, Bruno se demandait quel était le meilleur moyen de se débarrasser de Clément, son rival... Et Pascale était morte...

Cela tenait du cauchemar et lui paraissait inconcevable...

Il se redressa, s'interdisant de se laisser aller au désespoir devant les autres... Ces autres qui jouaient la comédie de l'amitié mais se jalousaient et étaient prêts, maintenant, à se déchirer...

Pourquoi le financier américain Churley, sur le point de signer un important contrat, ' a-t-il été tué à Bogota ?

Pourquoi Roberto Tolva, agent de. la C.I.A. en Colombie, après avoir contribué à la mise au point de ce contrat, est-il poursuivi avec acharnement et mitraillé ?

Et par qui ?

Par des nationalistes ombrageux, soucieux de l'indépendance politique et matérielle de leur pays ? C'est possible.

Mais ce mouvement n'est-il pas noyauté par un service étranger ?

La mission de Baker est de le découvrir.

Succomber à une chute dans l'escalier de sa belle demeure de week-end, c'est une bien triste fin pour un homme comme Bertrand Monteil. Une mort très banale pour celui qui donnait à tous l'image d'un gagneur, tant en affaires qu'en amour, n'épargnant pas plus ses associés que ses concurrents et ne cédant que le moins possible aux sentiments avec ses maîtresses.

Alors, tandis que certains se lamentent bien haut sur son destin, d'autres se demandent s'il s'agit bien d'un accident...

C'était la perle des secrétaires, soucieux d'épargner les tâches fastidieuses à son patron, un plénipotentiaire américain chargé d'une mission délicate en Espagne. Seulement, le parfait secrétaire trahissait... Et, dans l'entourage du plénipotentiaire, chacun semblait mener une singulière partie… Découvrir les tricheurs, savoir pourquoi et au profit de qui ils agis-sent, ce n'est pas un jeu de tout repos. Baker s'en rendra très vite compte.

Réussir sa transplantation dans un pays étranger après avoir trahi, ce n'est pas donné à tout le monde. Ayant fui sa patrie, un diplomate soviétique réalise très vite qu'il restera toujours un déraciné. Aussi accueille-t-il la mort avec un, sorte de soulagement.

Son trépas ne met pourtant pas fin à la course engagée entre agents soviétiques et américains. Des secrets stratégiques sont aux mains de la complice et maîtresse du diplomate. C'est à qui rejoindra le premier ce joli et précieux gibier qui se révèle capable de jouer dur et serré.

Dans les sphères intéressées, on parle beaucoup d'un programme de collaboration économique entre la Grèce des Colonels et les pays de l'Est. Il est notamment question de l'établissement d'une zone franche destinée à permettre l'écoulement plus facile des produits bulgares en Méditerranée.

Certains veulent à tout prix l'éviter. Pour cela, tous les moyens sont bons, à commencer par le chantage aux dépens d'une très jolie femme, en continuant par le meurtre d'une vieille fille apparemment inoffensive mais un peu trop curieuse, informatrice occasionnelle de la C.I.A.

Et ce n'est qu'un début...

La perspective du procès d'un agent américain accusé (faussement) de deux meurtres n'a rien de réjouissant pour la C.I.A. Cela d'autant plus que, preuves fabriquées à l'appui, ce procès doit faire apparaître la collusion entre cet agent et de hauts fonctionnaires bulgares un peu trop libéraux.

Rude tâche que celle de contrer cette entreprise pour Rex Baker, délégué à Sofia avec les pleins pouvoirs, car les hommes des services spéciaux bulgares sont actifs.

Les Américains tentent généralement de recruter les meilleurs Spécialistes scientifiques étrangers pour les faire travailler dans leurs 'laboratoires.

Or, du fait dos restrictions budgétaires sur le programme spatial de la NASA, de nombreux techniciens hautement qualifiés se trouvent momentanément sans emploi.

Quand plusieurs de ces chercheurs quittent discrètement les U.S.A. pour une destination inconnue, certains membres des services spéciaux s'inquiètent.

Rex Baker, curieux de nature, veut non seulement savoir ce que cachent ces disparitions mais veut aussi récupérer ces éminents savants.

Une chasse aux "grosses têtes" où lui-même tiendra souvent le rôle de gibier.

« Nous soupçonnons cet homme d'avoir transmis l'état de répartition des armes américaines entreposées en Europe pour le compte de l'O.T.A.N. Il s'agit, bien entendu, de nos armes secrètes et de nos nouveaux dépôts stratégiques ».

Miley, l'homme en question, ami de la très belle Italienne Marisa, a 'réussi à glisser entre les mailles du filet et Rex Baker doit le retrouver.

Ce n'est pas facile, car la séduisante Marisa n'est pas toujours tendre et ceux qui l'entourent sont sans pitié. Quant à ceux qui épaulent Baker, jusqu'à quel point peut-il leur faire confiance ?

Ce sera une rude partie à mener sur la Riviera italienne et dans les Alpes...

Pour quelques hommes de l'Ouest, les bénéfices sont ce qu'il y a de plus important au monde. Pour d'autres gens de l'Est, la puissance compte avant tout.

Si l'appât du gain et l'appétit de pouvoir font alliance, les risques sont grands de voir ressurgir la guerre froide. Tous les coups sont permis pour atteindre ce but.

Et gare à ceux qui tenteront de déjouer ces plans tortueux. Rex Baker en tête, ils risqueront gros.

Un des cerveaux de la recherche métallurgique, spécialiste des alliages nouveaux promettant d'être di" fois plus résistants que l'acier, cela représente pour tout grand pays la même valeur que plusieurs bombes H.

La nation pour laquelle travaille ce savant ne se résigne donc pas à le laisser filer. Celle qui doit l'ai-der à changer de camp est prête

à tout afin de se l'approprier.

Du sport en perspective, car d'autres adversaires interviennent, sans douceur...

Et Rex Baker se trouvera au milieu de la mêlée...

Une sale mort que celle de Robert Puisieux, brûlé vif dans son garage, dans sa calme retraite du Périgord.

Si cette triste fin s'était produite quelques années plus tôt, on aurait pu penser à un règlement de comptes. Mais la victime ne s'occupait plus d'affaires louches depuis de longues années et nul ne semblait lui en vouloir.

Un accident, donc ?

Certains en doutaient. Selon eux, Puisieux n'était pas homme à allumer une cigarette dans un local empestant l'essence... Il ne se permettait pas de telles imprudences.

Un crime maquillé, alors. Mais pourquoi ?

Avec délectation, Gregorio Talamanca songeait aux documents qu'il se réservait d'examiner durant le week-end, dans sa petite maison tranquille, au nord de Buenos Aires.

Ne vivait-il pas, depuis longtemps, pour ces informations qui lui parvenaient de sources multiples ?

Comment aurait-il pu se douter que la mort l'attendait en ce début de week-end et deviner que d'autres morts suivraient, toujours pour ces mêmes documents qui allaient devenir pour le Délégué un singulier et dangereux casse-tête ?

Pétrole ! Mot qui met désormais en transes n'importe quel homme politique ou financier. Aussi le responsable d'une compagnie pétrolière travaillant au Pérou a-t-il un sérieux motif d'inquiétude en apprenant qu'un dossier est constitué sur sa société au Ministère de l'Industrie, à Lima.

Autre raison de préoccupation majeure, le dossier comporte des documents haute-ment confidentiels connus de rares initiés.

Quand le responsable de la compagnie est enlevé avec les photos du dossier, quand les personnes l'ayant aidé à se renseigner disparaissent, c'est au tour du Délégué de s'alarmer et de se lancer dans une course mouvementée et sanglante afin de savoir qui agit et pourquoi.

Quand un jeune et minable agent soviétique est dans une fort mauvaise passe, berné par sa femme et par un chef auquel il a déjà de sérieuses raisons d'en vouloir, il peut être tenté de tout envoyer pro-mener et cesser de se conduire comme un minus.

Ainsi s'engage-t-il dans une redoutable partie — truquée dès le début par le K.G.B. — où il joue sa liberté et sa peau, plaçant du même coup le Délégué Rex Baker dans une situation très inconfortable.

Mais alors qu'il semble obligé de subir les événements, le Délégué n'a-t-il pas, lui aussi, truqué les cartes ?

Rex Baker ferma les yeux. Les deux hommes s'occupaient de lui depuis longtemps et l'avaient frappé lourdement, régulièrement, pour entamer sa résistance physique et saper sa détermination.

Maintenant, ils allaient utiliser des moyens plus terribles, plus scientifiques, tout un éventail de tortures savamment graduées.

Tout cela pour lui faire avouer dans quel endroit se cachait Peter Herbst... Aussi bien les agents de l'Allemagne de l'Est que les hommes de l'Allemagne de l'Ouest tenaient à le retrouver à tout prix.

Herbst détenait donc la réponse aux questions que se posait Baker. Mais comment savait-il ? Sans doute détenait-il le renseignement à son insu…

Quatre bons copains viennent de se revoir, comme ça leur arrive régulièrement. De vieux et bons amis qui, depuis le collège, pas loin de vingt ans plus tôt, ne se sont jamais perdus de vue...

Ils sont là, face à face... Jean-Pierre avec sa gueule sympathique, Claude au regard vif, Jacques et son sourire cordial mais réservé, Daniel, la jeunesse de caractère et l'insouciance personnifiées... Tous quatre affichant le plaisir de se retrouver une fois de plus.

L'un d'entre eux se doutait-il déjà qu'ils ne se réuniraient plus jamais ainsi ? Peut-être... Mais il était cependant loin d'imaginer que, dans les jours suivants, les masques tombés, ils en viendraient à se déchirer et à se détruire.

« Laissez-moi poursuivre, dit le commissaire. Ce lundi matin, à l'aube, en Normandie, vous avez vu une voiture accidentée et vous vous êtes arrêté près d'elle un bref instant. Le blessé a relevé votre numéro d'immatriculation et a déposé plainte contre vous pour défaut d'assistance à personne en danger... »

Ces paroles expliquaient enfin à Roland comment Paul avait pu soupçonner sa liaison avec Danielle.

Ce DÉFAUT D'ASSISTANCE avait tout déclenché et l'avait amené à tuer.

Tout doit se payer dans la vie !

Roland savait maintenant qu'il paierait le prix fort...

— En cas de besoin, des armes pourraient être acheminées très vite d'Argentine en Uruguay... Matériel américain, bien entendu... Imaginez ce que produirait l'usage de ces armes utilisées contre des ouvriers et des étudiants...

— Le complot existe ? tiqua Baker.

— Oui, mais qui agit ? Ceux qui sont parvenus à lever un coin du voile ont été éliminés avant d'avoir pu parler... Je vous souhaite bien du plaisir...

En fait de plaisir, Baker allait être servi !

Quand un distingué diplomate américain et un des responsables des mouvements de libération, des territoires portugais d'Afrique sont éliminés à la grenade, ça provoque des remous sérieux. Surtout quand on sait que le rebelle devait remettre au diplomate une liste d'agents secrets infiltrés dans son mouvement.

La suite concerne évidemment les services de renseignement...

Un homme est seul susceptible de fournir des détails sur l'affaire. Tous voudront le rejoindre... Les uns pour le faire taire définitivement, les autres, dont Rex Baker, afin de lui faire dévoiler le dessous des cartes... Entre les divers agents engagés dans cette course, pas question de se faire de cadeaux !

En bordure de la Cordillère, dans une nature hostile, le camp minier paraissait paisible mais ce calme était trompeur.

Derrière les portes closes des baraquements, se tenaient d'interminables palabres au cours desquelles les esprits s'enfiévraient encore un peu plus.

Pour faire face au danger, un homme était seul. Jeune, énergique, décidé, déchiré aussi parfois. Il se demandait s'il serait assez fort pour triompher des violences prêtes à se déchaîner et pour démasquer ceux qui agissaient dans l'ombre afin de rendre la situation encore plus intenable.

Denis, un raté aigri, avait été remplacé à la tête de l'entreprise qu'il avait amenée au bord de la faillite par son beau-frère Lionel. De quoi le détester et rêver de le supplanter en reprenant son ancien poste. Il disposait pour cela d'un moyen de chantage et attisait aussi la hargne de Véronique, sa soeur, contre celui qu'elle avait épousé sans l'aimer. Denis pensait bien s'en faire une alliée.

Des alliés et amis, il en avait bien peu. Cassant envers ses subordonnés, odieux avec les femmes, il avait accumulé contre lui des haines tenaces...

Quand il fut découvert mort, le crâne défoncé, au petit matin, les enquêteurs se trouvèrent en face de multiples suspects.

Avec une grimace, il contempla les roules en équilibre précaire sur le chantier. Un malheur pouvait se produire trop facilement, à n'importe quel moment...

A peine avait-il eu cette pensée qu'un crissement lui fit relever la tête. Les troncs dévalaient la pente.

L'homme réalisa que ce n'était pas un accident... Quelqu'un en voulait à sa vie et toute retraite lui était coupée...

Les ex-Polonais sont nombreux et bien groupés dans certaines grandes villes des Etats-Unis et, dans une moindre mesure, dans quelques cités d'Europe occidentale. Pour leurs frères restés au pays ils sont généreux et les fonds collectés sont réunis à Hambourg d'où ils sont achemlnés en Pologne par des chemins mystérieux.

Quelle tentation pour l'envahissante C.I.A. d'utiliser le mouvement en question pour obtenir des renseignements sur l'opposition de certains milieux polonais et pour aider cette opposition à se cristalliser.

Quand ceux qui sont chargés d'acheminer les renseignements tombent les uns après les autres, en Pologne d'abord, en Allemagne ensuite, on se rend compte que l'opération n'était pas aussi simple qu'il y paralssait.

Et le Délégué connaîtra à son tour les chaudes nuits de Hambourg.

Ce pouvait être dangereux pour Cyril Foster, brillant second d'un banquier américain, d'emmener avec lui, en week-end de neige, en Suisse, des études financières concernant des firmes dont il n'aurait jamais dû se soucier...

C'était d'autant plus hasardeux qu'à ces études se trouvaient joints des secrets de fabrication ultra-confidentiels...

Mais Cyril Foster était assez grand garçon pour savoir ce qu'il faisait... La preuve : sa voiture quitta (le hasard n'y était pour rien) la route de Grindelwald peur tomber dans un ravin impressionnant.

Tombant de si haut, Foster cessa immédiatement de se tracasser au sujet des risques qu'il pouvait courir...

Le Délégué commença aussitôt à se poser des questions et, à son tour, courut des risques...

Des agents secrets maladroits au sein de la C.I.A., ça existe. On en a eu des preuves.

Un espion tueur au coeur sensible! Ça se rencontre même si l'espèce est rare.

Et il arrive qu'un tel agent place son service dans une situation très difficile. Par exemple quand, afin de se venger d'un rival heureux, il abat le proche d'un ministre et une jolie fille infidèle et n'omet pas de faire main basse sur des documents confidentiels avant de sortir fâcheusement soue le nez de gardiens effectuant leur ronde.

Quand, ensuite, le même homme négocie mal un virage et lance sa voiture dans un ravin, aucun doute possible . c'est le champion des maladroits émotifs.

A moine que...

Que les Suédois coopèrent parfois avec les services secrets américains, ça se proclame de temps en temps avec fracas. C'est simplement ennuyeux. On nie de part et d'autre.

Mais qu'une opération de commando menée conjointement; en Finlande, par les Suédois et les Américains échoue lamentablement, risquant de mettre en lumière cette collusion, c'est autrement sérieux. L'affaire était secrète et la fuite émane forcément d'un des rares initiés.

C'est pourquoi Rex Baker est délégué sur place. Passant de Stockholm à Helsinki, il y réglera ses comptes et ceux de son service, en ayant souvent très chaud dans ces pays si froids...

Mexico ! Terrain neutre idéal pour des pourparlers discrets afin d'apurer le contentieux existant entre les Etats-Unis et l'Equateur ? C'est ce qu'on pensait à Washington comme à Quito...

Nul n'aurait supposé que chaque geste des plénipotentiaires serait aussitôt connu, que tout document secret reçu exciterait la convoitise d'un adversaire bien décidé à provoquer l'échec des entretiens, par tous les moyens, même les plus violents...

Mais quel adversaire et quel est son but exact ?

Mexico, terrain neutre ? Peut-être... Mexico, terrain brûlant et dangereux, certaine-ment ! réalisera très vite Rex Baker, devenu l'homme à abattre.

Frédéric n'avait pas encore réalisé ce que représentait la mort de son père. Pourtant, d'une certaine manière, il se sentait responsable de cette fin et plusieurs personnes le soupçonnaient.

Dame, sa conduite n'était pas toujours exemplaire. Insouciant 'et futile, il n'avait jamais rien fait de bon.

Sa mère en était tellement consciente qu'elle voulait le marier à une jolie pharmacienne susceptible de reprendre l'officine familiale, car lui avait été incapable de mener à bien les études nécessaires. C'était de nouveau la vie facile assurée...

Mais les affaires du mort n'étant pas toutes légales, il s'en faut, un tueur anonyme supprime les curieux susceptibles de remonter jusqu'à lui...

De quoi faire prendre le sens de ses responsabilités à un garçon qui ne s'était jusqu'ici préoccupé que de ses plaisirs.

Pendant des années, Gilles avait trimé pour arriver à sa position : devenir PDG, son rêve ! Finalement, c'est bouffon, désespérant et révoltant, il n'est malgré tout que l'employé de sa femme, l'inaltérable Valérie, qui peut le congédier du jour au lendemain... en apprenant par exemple sa liaison avec une fille aussi séduisante que Martine, car l'indifférente Valérie a l'instinct de propriété...

Gilles éprouve l'envie de faire cesser le chantage, de tout démolir, par n'importe quel moyen... Comment prévoir que les événements iront aussi loin et prendront cette tournure ?

— Je suis décidé à sauter le pas à certaines conditions ! dit Burano à Wallace. Je vous dirai tout ce que je sais sur Longarone et ses amis, tout ce que j'ai pu apprendre de ses contacts et des ramifications de son mouvement.

— Quel est votre prix ?

— Les conditions ne sont pas celles qui vous sont venues à l'esprit. Je veux une protection efficace...

Burano était conscient des risques, mais il se devait de ne plus suivre la voie dans laquelle il s'était engagé sans en mesurer les conséquences. Il allait bien-tôt comprendre que les dangers étaient encore plus grands qu'il ne les avait imaginés.

Le Délégué Rex Baker et son équipier Carco Castelli devaient ensuite se rendre compte que les « Ombres Noires » ne se laissaient pas abattre sans réagir durement.

C'était un réseau parmi d'autres, en Allemagne de l'Est. Mais les circonstances dans lesquelles il venait d'être décimé, juste après avoir adressé pour la première fois des informations de valeur, mon-traient qu'il y avait un vendu au point d'arrivée de ces renseignements, de l'autre côté de la frontière.

Les coupables possibles ne manquent pas entre une fort jolie et excitante blonde, une autre fille à l'air très romantique et quelques hommes donnés comme sûrs mal-gré leur comportement parfois bien trouble.

Quelle cible choisir? Le Délégué Rex Baker et Carlo Castelli se le demanderont un moment avant d'être eux-mêmes pris pour cibles par des adversaires organisés…

En découvrant le corps encore tiède de Lerga, Domeno eut d'abord très peur, puis réalisa que sa vie était en danger. Ceux qui avaient supprimé le vieux syndicaliste savaient sans doute déjà que le mort avait eu le temps de se confier à lui.

De la Bolivie au Mexique, ce fut un voyage pénible. A son arrivée dans un pauvre village du Yucatan, Domeno put estimer se trouver enfin à l'abri.

Dès le lendemain, il était tué, ainsi que le prêtre américain auprès duquel il avait trouvé refuge, et l'ancien capitaine bolivien qui leur rendait visite. Ce dernier, armé, avait eu le temps de riposter avant d'être abattu.

On sut ainsi que l'exécuteur des trois hommes appartenait à la C.I.A. et ça fit pas mal de bruit.

Bonn, terrain chaud! La capitale de l'Allemagne Fédéra puissante et prospère, n'est-elle pas devenue une des plaques tournantes de la politique Est-Ouest? Les décisions qui sont prises, les données qui s'y trouvent centralisées, ne concernent pas seulement l'Occident.

Aussi, pour obtenir des renseignements, tous les moyens s'avèrent-ils bons.

A la suite d'une banale imprudence, Lester Travis, diplomate américain promis à un brillant avenir, l'apprendra à ses dépens. Tous ceux qui l'approchent représenteront dès lors pour lui une menace mortelle ou un nouveau piège.

Le Délégué Rex Baker et son équipier Carlo Castelli ne mettront-ils pas en péril plus que tout autre?

L'embargo sur les livraisons d'armes à la Turquie a été voté par le Sénat des Etats-Unis à la suite de l'affaire de Chypre. Cette décision, qui a déjà eu de sérieuses conséquences, risque d'en provoquer d'autres encore plus graves tant qu'elle ne sera pas rapportée.

Afin d'éviter une rupture totale entre les Turcs et les Américains, des pourparlers discrets ont lieu au sujet de futures livraisons d'engins sophistiqués et de l'avenir des bases U.S. dont l'importance stratégique est considérable.

Mais le secret peut-il exister de nos jours? Certainement pas longtemps...

Rusé, méfiant, organisé, Kostas avait prévu des ennuis possibles, mais ne les avait pas imaginés sous la forme de deux balles mortelles.

Ceux qui l'avaient tué n'avaient pas eu le choix. Rien n'était résolu pour eux cependant. Un instant plus tôt, ils pensaient que leur victime était venue récupérer ses documents alors qu'il se munissait simple-ment d'une arme.

Ces documents, ils les voulaient à tout prix. Le Délégué aussi !

La chasse allait commencer, une chasse sans pitié, avec des pièges et des coups defendus, avec également d'innocentes victimes.

Qu'un agent de renseignements américain et son meilleur informateur équatorien s'entretuent, ce n'est pas impossible, mais c'est bien difficile à admettre.

Les deux hommes s'occupaient de pétrole et ce « cher » produit s'est trouvé à la base de coups tordus sans nombre et de luttes couteaux tirés.

Alors le Délégué se méfie lorsqu'il rencontre sur son chemin quelques personnages auxquels il serait sans doute imprudent de faire aveuglément confiance.

Pour une mission de confiance, c'était une mission de confiance!

Pourtant, celui qui en était chargé se sentait piégé.

S'il ne lui était pas possible de la refuser - cela serait revenu à se condamner - l'accepter telle qu'on la lui proposait lui coûterait un prix qu'il se refusait à acquitter.

Une seule sloution se présentait à lui, mais ne cachait-elle pas un autre piège ? Pour les services secrets, les coups les plus vicieux ne sont-ils pas les plus efficaces ?

Depuis de très longs mois, ils travaillaient sans le moindre ennui au sein d'une équipe réduite s'occupant essentiellement de renseignements économiques.

En principe, une besogne sans danger ; mais il est périlleux de se montrer trop curieux, de nos jours, en Argentine.

Le premier était mort, banalement écrasé par un camion. Le second, son chef direct, avait été enlevé. On voulait évi demment le faire parler de ce qu'il avait pu apprendre. Mais qu'avait-il pu découvrir ?

Sur le plateau de l'Aubrac, la grande maison était isolée par la neige. Pas d'électricité, pas de téléphone, pas de chauffage... Chacun prend l'aventure avec bonne humeur. De tels incidents mettent un peu de piquant à ces vacances pascales entre amis. Tout ne doit-il pas rentrer très vite dans l'ordre ?

Seulement, le propriétaire de la maison est assassiné. Un de ses invités lui en voulait assez pour en arriver à cette extrémité.

Chacun se méfie désormais de son voisin et les hypocrisies habituelles n'ont plus cours. Dans la maison du mort, oïl ils demeurent cloîtrés par force, les bons amis commenceent à se déchirer...

Recevoir une lettre anonyme vous informant de votre infortune conjugale, ça ne fait jamais plaisir, mais c'est presque banal.

Opérer les vérifications nécessaires avant de se déclarer convaincu, c'est un réflexe normal.

Si, sur place, on est assommé au moment de faire le constat, et si, sortant de l'inconscience, on se trouve devant deux cadavres, ce n'est ni banal ni normal.

Surtout quand tout vous accuse du double meurtre et lorsque, dans la coulisse, une personne fort bien renseignée et agissante fait tout pour vous enfoncer...

Un fils illégitime se manifeste soudain et c'est le désarroi dans l'entourage de Ravigny, un riche industriel, veuf et , sans héritiers directs.

Ce désarroi devient panique car Christophe doit effectuer un stage dans l'usine de son père naturel. Le garçon, volontiers mystérieux, parfois inquiétant, ne souffle mot de son passé récent.

Chacun s'interroge au sujet de ses projets et de ceux de son père. Les questions deviennent plus obsédantes encore quand Ravigny est tué...

Pour Marc Verrerie, il convenait avant tout de prendre sa revanche. Ce qui venait de lui arriver était inadmissible...

Une fille qui avait été autrefois sa maîtresse venait de refuser de se laisser culbuter. Jouant de ses poings et de ses genoux, elle était parvenue à fui glisser entre les mains. Ça l'avait ulcéré...

Comme si cette humiliation n'avait pas suffi, le garçon bénéficiant des faveurs de la belle et entendant en conserver l'exclusivité surgissait devant lui, décidé à le rosser d'importance. Belle occasion de montrer qu'en tout, et toujours, Marc Verrerie avait le dernier mot...

C'est ce qu'il se disait... Comment aurait-il imaginé que son esprit de revanche allait bientôt se solder au prix fort ?

Des hommes étaient tombés, non seulement au Mexique, sur la côte du Pacifique, mais aussi aux Etats-Unis et en Colombie.

Toute la filière, patiemment mise au point et fonctionnant sans le moindre à-coup, se trouvait démantelée sans nulle riposte possible.

Mais il y eut un rescapé et la situation changea du tout au tout.

Masqués et gantés, les deux hommes avaient soigneusement tout combiné pour rester anonymes. C'était d'autant plus utile que leur victime n'était pas le premier venu. Bellozanne, le riche financier, prend un coup de sang en Identifiant à sa voix un de ceux qui veulent le dépouiller d'une somme importante et tente de donner l'alarme. Serge Thérain, son comptable, le fait taire par force.

Dévalisé et laissé pour mort, Bellozanne ne peut déposer plainte, car lui-même était sur le point de conclure une affaire se situant tout à fait en marge de la légalité et ses agresseurs le savaient très probablement.

Françoise, sa fille unique, recherche les coupables. II n'en reste d'ailleurs qu'un seul. Le compagnon de Thérain a jugé que le seul moyen de se protéger était de suprimer son complice.

Après, il lui faudra tuer, tuer encore, afin d'interdire à Françoise de remonter à lui. Jusqu'au jour où il tuera une fois de trop...

L'OCCASION A SAISIR est un magot plus que coquet, en or et en billets, d'une valeur de trois millions, que Philippe doit remettre à Jérôme, un riche fils de famille.

Il y a là de quoi exciter bien des convoitises. Philippe, chargé de convoyer les fonds, en est conscient et pousse un « ouf » de soulagement une fois l'opération menée à bien. Il peut enfin respirer en paix.

Pas pour longtemps, et son soulagement se mue en anxiété. Jérôme a été tué avant même de ranger le trésor dans son coffre, billets et or ont bien entendu dlsparu, et, comme l'affaire avait été menée avec discrétion, Philippe est soupçonné du crime…

Photographies compromettantes ! Instruments classiques d'un chantage, mais Serge n'est pas un homme a se laisser impressionner. Aussitôt, sa réaction est de flanquer une correction soignée à celui qui croyait détenir contre lui de sûrs moyens de pression. Le scandale éclate malgré tout, le maître chanteur étant retrouvé mort, vertèbres cervicales brisées. Serge n'a-t- il pas cogné trop fort bien qu'il s'en défende ? Qui, alors, aurait pu tuer, juste au moment où il venait rendre une seconde visite au maître chanteur afin de récupérer les négatifs des photos ?

Dans l'existence de Michem Varaize, il y avait une coupure: avant les vacances et après.

Rieur, aimable et détendu en juillet, il s'avérait depuis septembre soucieux et irritable. Systématiquement, et dans la discrétion, il liquidait le plus clair de ses biens. Ne désirait- il pas s'installer ailleurs et fuir ainsi son passe ? C'était très vraisemblable, même s'il n'en avait parlé à personne.

Il n'entrait évidemment pas dans ses projets de se faire tuer, un soir, dans son bureau, après le départ de ses employés.

J'en ai assez de la vie que je mène ici. Je juge finalement préférable de prendre définitivement congé après avoir mis un peu d'ordre dans mes affaires.

On avait retrouvé Jean-Michel, la tempe trouée, près de ces quelques lignes. Donc, le suicide était évident.

Seulement, l'ordre mis dans ses affaires par le dis-paru se révélait assez singulier pour faire naître de sérieux doutes au sujet de son intention d'en finir avec la vie...

Tout se présentait bien dans son esprit. Bernard avait ce qu'il fallait pour ça !

C'était sans compter avec les impondérables et la guigne. Et avec le caractère de sa victime, un homme ayant l'habitude de ne pas s'en laisser imposer, trop habitué à faire marcher les gens à la baguette. Il avait voulu défendre ses diamants jusqu'au bout et ça lui avait coûté la vie...

En retour, l'addition pour Bernard et quelques autres ne se révélerait-elle pas très lourde à régler ?

- Quelle nuit, Tomas! dit l'inconnu au bout du fil. Pourtant, ce n'est rien à côté de ce qu'il s'est passé à Osorno.

Tomas sentit un frisson glacé lui courir dans le dos.

- Qui êtes-vous? demanda-t-il d'une voix altérée.

- Celui qui t'a éveillé cette nuit après avoir mis le feu à ton entrepôt. Je voulais que tu profites du spectacle. Tomas se sentit la gorge encore plus sèche.

- Ça vous avance à quoi? aboya-t-il dans l'appareil.

- A te donner un avant-goût de ce qui t'attend. Un simple signal... Tu vas commencer à avoir vraiment peur! Je veux beaucoup plus que ta ruine, tu le sais maintenant...

— Delphine va bien ? avait demandé Christophe quelques jours plus tôt.

— Pas mal ! avait répondu Gilbert Peyrat.

— Sans plus ?

— Elle a de drôles d'idées, parfois. Des idées complètement tordues et plutôt dangereuses... Dans son genre, c'est une sacrée diablesse.

Par discrétion, Christophe n'avait pas insisté pour en savoir plus. II s'en mordit les doigts quand son copain s'avéra introuvable. Dès lors, il ne connut plus aucun répit avant de découvrir pourquoi Gilbert avait qualifié Delphine de diablesse…

A la lueur de la lune, Kostas distingua la silhouette élancée du gars casqué et en combinaison chevauchant la moto qui gravissait à vive allure un sentier escarpé.

Le fuyard venait d'exécuter froidement un carton sur l'équipier de Kostas. Il devait bien s'avouer que cet inconnu aurait pu aussi le descendre.

Pour quelle raison l'avait-il épargné ? Et ce motard de la mort était-il déjà l'auteur des deux victimes de la vieille maison toute proche ?

Sûrs d'eux, ils sont persuadés de me liquider d'un moment à l'autre. Tout mon être se révolte contre cette idée.

D'une détente, je me précipite vers le torrent furieux. Le porteur de la mitraillette n'a pas de réaction immédiate. Par contre, celui qui tient le fusil est un rapide.

Juste avant de me retrouver dans l'eau, ma cuisse a été salement secouée mais je n'ai même pas eu le temps de sentir gicler le sang ou d'avoir mal.

Peu de dire que je suis bousculé. Le flot est si impétueux que je suis happé par le courant glacé.

Le coup contre le fourgon, merveilleusement préparé quatre ans plus tôt par Morvan, avait parfaitement réussi.

Mais au moment où il allait récupérer ce qui lui revenait, Gilles avait découvert Morvan assassiné d'une balle en plein front et dépossédé des lingots.

Juste comme il sortait précipitamment de la maison pour regagner sa voiture, plusieurs hommes l'avaient assailli et maîtrisé malgré sa résistance.

De nouveau libre, il cherche désespérément à savoir qui a tué son copain et prévenu la police de l'endroit où Morvan et lui devaient se retrouver.

En principe, bien peu de personnes étaient dans le secret...

Les perles étaient depuis longtemps dans la famille. Leur propriétaire, près de sa fin, prétendait qu'elles portaient malheur. Leurs détenteurs successifs étaient tous morts, selon elle, beaucoup trop tôt.

Elle ne se trompait pas et ne devait pas être la dernière victime de ces perles maléfiques. Mais la maladie, cette fois, n'y serait pour rien.

On disait de Cyrille qu'il n'était pas toujours très franc du collier. On aurait pu ajouter qu'en une occasion au moins il avait eu la langue trop longue.

Etait-ce pour cela qu'il avait été tué de deux balles de petit calibre, après avoir reçu de son associé une leçon bien dure à encaisser pour un homme orgueilleux, sûr de sa force et de son intelligence?

Trop certain aussi que tout lui était permis...

Yves avait revendiqué la part du lion dans le produit du hold-up. Ça lui avait finalement coûté la vie.

Maintenant, ses deux complices devaient retrouver les millions bien planqués par leur ancien camarade.

Ce ne serait pas facile, ils se l'avouaient. Les millions, ça excite l'appétit de certains... Ça provoque aussi bien des drames...

Cette course au trésor ne serait-elle pas pour eux une course vers la mort ?

Homme d'affaires retors, Beaupuy n'avait pourtant pas plus d'ennemis, semblait-il, que nombre de chefs d'entreprise.

Des ennuis, par contre, en bonne quantité...

Comment ne pas y penser, ce soir-là, dans le pavillon isolé où il avait l'habitude de travailler jusqu'à une heure avancée de la nuit. Ce n'était pas toujours drôle d'être le vieux mari de Christine, si jeune et si ravissante. Pas reposant non plus d'avoir un secrétaire particulier habile mais séduisant et ambitieux...

Il y aurait bien une solution, pour conserver sa femme et écarter le secrétaire... La seule solution qui lui soit venue à l'esprit après mûres réflexions.

C'est à quoi songeait Beaupuy, ne sa-chant pas qu'il ne sortirait pas vivant de ce bureau si tranquille...

Avoir une grosse échéance qui vous pose de sérieux problèmes, ça arrive ! Si vous vous trouvez à la tête d'une affaire solide, vous pensez que c'est un passage difficile.

Si, en plus, vous avez la révélation que la maîtresse à laquelle vous tenez vous trompe avec un de vos meilleurs amis, tout est remis en question.

Si, peu après, ce prétendu ami est tué et si vous êtes suspecté du meurtre, vous êtes vraiment mal embarqué et vous avez un très mauvais cap à franchir...

Est-il même possible de le franchir ?

Marc, Yves et le grand Nico avaient une qualité commune : la discrétion. Ainsi, seuls Yves et Nico venaient-ils de tirer quatre ans de prison, tandis que Marc opérait une sage reconversion afin de mener une vie paisible. II la savourait et entendait bien encourager ses amis à l'imiter.

Cela leur serait possible car il allait remettre aux deux hommes un gros paquet d'argent leur permettant d'entamer une existence sans histoires. Cela, discrétion oblige, personne ne le savait...

Pourtant, le paisible Marc allait mourir. Quant à Yves et Nico ils allaient jouer le râle très inhabituel pour eux de pigeons...

Aux dires de tous, Didier était un travailleur acharné régulier en affaires, pas requin pour un sou. Certains, en parlant de sa vie privée, affirmaient qu'il n'avait pas d'ennemis.

Pourtant on l'avait retrouvé avec la tête fracassée... Ce n'était évidemment pas sans raison !

II fut un temps où les fils de famille cherchaient systématiquement ou presque à épouser une riche héritière. Si la chose est plus rare de nos jours, cette sorte de chasse à la fortune se pratique encore.

L'exercice peut se révéler périlleux pour celui qui s'y adonne sans discernement.

Quand son cadavre est retrouvé dans une maison isolée, au milieu des bois, on peut supposer que, pour la première et la dernière fois de sa vie, le chasseur a fait office de gibier...

L'affaire s'était conclue enfin après de longs pourparlers fort discrets. Quelques personnes, au-dessus de tout soupçon, se trouvaient dans la confidence et savaient qu'Éric Florine devait remettre la grosse somme de la main à la main à Gilles Brassac.

Quelqu'un avait-il profité de l'occasion? A moins qu'il n'ait parlé, peut-être sans intention malveillante, peut-être au contraire avec une arrière-pensée très arrêtée?

Tout était possible. Un seul fait était certain : Éric avait été tué et le magot dont il était porteur avait disparu.

Homme d'affaires avisé, Gilles Coulange avait su établir, en matière de distractions féminines, un programme où la qualité n'excluait pas la quantité. Rien que des beautés !

Il y avait là non seulement une femme aux longs cheveux châtains, très belle, élégante et distinguée, mais aussi une brune mince et nerveuse, et encore une rousse souriante et aimable, enfin une blonde fine et séduisante.

Un beau programme, bien conçu. Gilles n'y avait bien sûr pas inclus sa mort. Pourtant, on l'avait tué. Pourquoi ? Par haine ? Par amour ? Afin de le voler ou pour un tout autre motif ? Et pourquoi avait-on mis un tel soin à fouiller son bureau ?

Un homme d'affaires ayant vu trop grand se trouve devant une alternative lourde de conséquences. Ou c'est le dépôt de bilan sans gloire et la ruine totale, ou c'est la fuite, avec ce qu'il a pu réaliser discrète-ment, de manière à redémarrer autre chose, à l'étranger. Il choisit la fuite.

Un banco qui risque de mal finir... Dans l'ombre, quelqu'un n'est-il pas disposé, lui aussi, à tenir un redoutable banco ?

Auprès de Martine, Bernard avait parfois oublié qu'il était presque un monstre. Il souffrait cruellement de sa disgrâce physique et n'ignorait pas que sa maîtresse le trompait.

Martine tuée, il est sur le point de sombrer.

En découvrant qu'elle a été assassinée pour arrêter une louche combinaison montée à ses dépens, Bernard réagit, redevenant plus dur que jamais, envers lui comme envers les autres.

Inflexible, il est résolu à tout, même au meurtre, afin de venger celle qui s'était pourtant jugée de taille à se défendre.

Depuis qu'ils avaient la police à leurs trousses, tous étaient devenus des poids morts pour Christophe. Patrick d'abord, un faux dur qui avait la tremblote pour un rien, Sandra ensuite, une allumeuse terriblement tentante. Fabienne, beaucoup plus subtilement, lui faisait aussi du charme. Ne devait-il pas les conduire dans une planque discrète et leur procurer papiers et argent ? Alex observait, soucieux, et répétait à Christophe que le mieux pour eux serait de filer ensemble en laissant tomber les autres.

Ils étaient cinq, qui allaient s'opposer puis se déchirer, transformant l'asile discret en redoutable piège et obligeant Christophe à recourir aux grand moyens...

Belle, jeune et riche, Charlotte Gensac avait en principe tout pour être heureuse. Mais qui était-elle vraiment ?

Selon les uns, elle était dure et rancunière. Pour d'autres, elle semblait désabusée, méfiante et secrète. Pour certains enfin, vulnérable et souffrant sans vouloir en convenir de la solitude qu'elle s'imposait pourtant.

Une femme qui n'avait pas été facile à vivre car terriblement intransigeante... Seulement, elle avait été tuée, dans de sales conditions, et bien des personnes avaient pu en arriver à cette extrémité.

La bande allait se dissocier après réception par chacun de sa part. Il n'était plus question pour Armand et François de risquer le coup supplémentaire qui pourrait se révéler fatal.

Malgré leur prudence, ils savaient bien que la chance pouvait les abandonner brutalement.

Comment auraient-ils pu se douter qu'il était déjà trop tard, que l'un deux serait mortellement blessé le soir même et que l'autre, contraint de partir en cavale, ne vivrait plus que pour apprendre de quelle manière la police s'était manifestée au moment le plus inopportun.

Le chien se remit à flairer le corps dénudé de la jeune femme. Le visage de l'inconnue n'était qu'une plaie. On s'était acharné sur elle afin de la rendre méconnaissable.

Le responsable de cette boucherie n'avait rien laissé traîner derrière lui.

Crime de fou ou de sadique ? A moins qu'il ne se soit agi de l'oeuvre d'un pigeon ayant refusé de se laisser plumer...

Pour des raisons politiques, des centaines de milliers d'Uruguayens se sont exilés et s'organisent dans le pays où ils ont trouvé refuge. Leur but est de lutter afin d'abattre la dictature pesant sur leur patrie.

Les agents du régime ne sont pas en reste, noyautant leurs compatriotes, cherchant à les désarmer par tous les moyens. Ne se sont-ils pas ménagé des complicités parmi 'certains services secrets pour se montrer aussi efficaces ?

Le Délégué se pose la question alors que la violence frappe certains de ses amis et qu'il est lui-même visé.

- En cherchant bien, grimaça le commissaire, je me demande si on trouverait, dans tout son entourage, une seule personne n'ayant pas désiré sa mort. Ce Bruno était un champion de l'entourloupette et du coup bas...

- Pas étonnant de finir avec deux balles dans la peau, apprécia l'autre enquêteur.

- Seulement, ça ne nous simplifie pas la besogne. Même s'il n'a pas volé ce qui lui arrive, il faut bien découvrir le coupable...

La route n'était pas particulièrement dangereuse et Francis connaissait bien le tournant prononcé qu'il devait négocier.

Mais il n'avait pas prévu ce qui l'attendait au virage, en cette radieuse soirée d'automne. Il n'avait même pas aperçu le fusil braqué sur la voiture qu'il conduisait, la grosse Jaguar de son patron Bertrand Marlière.

Francis allait mourir sans avoir le temps de se poser de questions. D'autres allaient se demander qui était visé du séduisant, jeune et ambitieux Francis ou du puissant et redouté Bertrand, un homme qui n'avait pas que des amis...

Etrange femme qu'Agnès.

Certains la disaient aimable, d'autres la trouvaient méfiante et calculatrice, rancunière en diable.

Ils n'étaient d'accord que sur un seul point : Agnès était riche et vivait avec la certitude que les hommes ne s'intéressaient à elle que pour son argent.

Etait-ce pourtant un homme qui l'avait assommée avant de l'étrangler, dans son manoir isolé ?

Charmeur, certes, il l'était pour certains, ce garçon qui avait su s'organiser une existence où travail et plaisir s'équilibraient judicieusement et qui, en fin de semaine, quittait sa bonne ville de Bordeaux afin de profiter du calme de sa métairie landa

C'était tranquille à souhait.

Si tranquille que son cadavre fut découvert seulement quatre ou cinq jours après qu'il eut reçu deux balles de petit calibre dans là poitrine.

Une preuve que tout le monde n'était pas sensible à son charme.

Couple en apparence moderne que celui formé par Jean-Pierre Cousances et sa très jolie femme Florence, fort riche de surcroît.

Chacun mène sa vie à son gré, librement.

Or Jean-Pierre est tué, chez Florence, en même temps qu'une amie qu'il y avait invitée, profitant d'une absence de sa femme.

Le commissaire Reynel se pose alors bien des questions, non seulement sur le crime mais aussi su. ce qui a poussé la jeune et ravissante Florence à épouser, quelques années plus tôt, après de douloureuses épreuves, cet homme au physique ingrat, si peu susceptible de lui plaire.

N'y a-t-il pas là un mystère? Sa solution ne serait-elle pas capable d'éclairer le drame récent?

Les pensées tumultueuses, Stéphane regardait les corps sans vie de Pascale, sa maîtresse, et de Jean-Michel Guichards, son rival, dont il connaissait l'existence depuis quelques jours seulement.

Il comprenait maintenant pourquoi un inconnu l'avait attiré dans cet appartement et avait aussitôt voulu le tuer. La chance avait été du côté de Stéphane, qui s'était montré aussi le plus rapide...

Sinon, très certainement, une mise en scène aurait accrédité l'idée qu'il s'était suicidé après avoir tué Pascale et Guichards.

Mais pourquoi ces crimes ? Qui avait pu agir ? II n'en avait pas la moindre idée...

Ultime échange :

Réussir sa transplantation dans un pays étranger après avoir trahi, ce n'est pas donné à tout le monde. Ayant fui sa patrie, un diplomate soviétique réalise très vite qu'il restera toujours un déraciné. Aussi accueille-t-il la mort avec une sorte de soulagement.

Des secrets stratégiques sent aux mains de la complice et maîtresse du diplomate. C'est à qui rejoindra le premier ce joli et précieux gibier.

Yung ho s'est mise à table :

Un rayon de lune tombait sur la placette où murmurait la fontaine. II faisait incroyablement doux et l'air embaumait le jasmin et l'oranger. Tout dormait dans la médina de Fès.

Bloqué au fond de l'impasse, Jacques Rivière n'avait plus qu'une solution : assurer la fuite de Mireille Wolf, afin qu'elle puisse donner l'alerte, prévenir le colonel Frédéric Lemoine.

Les Chinois arrivaient vers lui.

Car, même à Fès, il y a un restaurant chinois...

C'était la perle des secrétaires, soucieux d'épargner les tâches fastidieuses à son patron, un plénipotentiaire américain chargé d'une mission délicate en Espagne.

Découvrir les tricheurs, savoir pourquoi et au profit de qui ils agissent, ce n'est pas un jeu de tout repos. Baker s'en rendra très vite compte.

Frank Warden avançait maintenant entre deux haies de visages haineux, poussé par ses gardiens.

- Ils n'aiment pas les Américains, vous savez, fit remarquer Luang. Ces femmes que vous voyez ne se feraient pas prier pour vous dépecer vivant. C'est peut-être ainsi que vous finirez, en fin de compte... Il en est de nombreuses, parmi elles, dont le mari ou le fils croupissent dans les prisons de Bangkok, et ce sont les plus heureuses. Les autres sont veuves...

Echelon de destruction :

- En cas de besoin, des armes pour-raient être acheminées très vite d'Argentine en Uruguay... Matériel américain, bien entendu... Imaginez ce que produirait l'usage de ces armes utilisées contre des ouvriers et des étudiants...

- Le complot existe ? tiqua Baker.

- Oui, mais qui agit ? Ceux qui sont parvenus à lever un coin du voile ont été éliminés avant d'avoir pu parler... Je vous souhaite bien du plaisir...

Echec au froid, commander :

Traquée par un dangereux médecin japonais, Luiza accepte la protection du Commander, mais n'est-ce pas se jeter dans la gueule du loup ? Mais la Navy est prête à payer le prix fort contre le mystérieux traitement qui permettra aux hommes d'affronter les températures les plus dures. Que de possibilités pour les soldats, les hommes-grenouilles et les cosmonautes !

Les Américains tentent généralement de recruter les meilleurs spécialistes scientifiques étrangers pour les faire travailler dans leurs laboratoires.

Or, du fait des restrictions budgétaires sur le programme spatial de la NASA, de nombreux techniciens hautement qualifiés se trouvent momentanément sans emploi.

Quand plusieurs de ces chercheurs quittent discrètement les U.S.A. pour une destination inconnue, certains membres des services spéciaux s'inquiètent...

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Dans le silence, on percevait la vibration sourde des réfrigérateurs et des ventilateurs. Fasciné d'horreur, le jeune diplomate ne pouvait détacher son regard du corps, et un détail saugrenu le frappa : l'homme avait les pieds sales et les ongles en deuil. Quel rapport cet individu évidemment vulgaire pouvait-il présenter avec la créature raffinée qu'il sentait palpiter dans ses bras ?

- Le... reconnaissez-vous ? finit-il per demander.

- Oui... C'est bien mon cousin, Orner De Bruyne.

C'était tout de même un drôle de cousin...

Un tuyau sûr, des rôles bien distribues, une opération qu'ils sont quatre à tenter... Tout devrait se dérouler sans casse, en douceur.

Mais dans les combinaisons les mieux conçues, l'imprévu vient parfois tenir son rôle et faire basculer le destin.

Alors, la bonne affaire vire au drame. Les survivants se dressent les uns contre les autres et en viennent à se soupçonner des plus noirs desseins, sous le regard d'une femme énigmatique qui les commit tous et dont nul ne soupçonnait l'existence. Qui est-elle? Quel est son but? Ne représente-t-elle pas finalement leur destin?

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