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Tous les livres de Pietro Citati

C'est dans toute la plénitude de leur présence que Pietro Citati fait surgir devant nous sainte Thérèse d'Avila, Jane Austen, Lou Andreas-Salomé, Virginia Woolf, Katherine Mansfield, Marina Tsvetaïeva, Karen Blixen, Simone Weil, Flannery O'Connor, Cristina Campo, Anna Maria Ortese, Ingeborg Bachmann... Dans nombre de ces vies de femmes, dans les livres écrits par ces femmes, la littérature a peut-être rejoint ses extrêmes possibilités tragiques. La concentration spirituelle, le courage de l'intelligence, la fermeté d'esprit, le désespoir, le feu, la fureur, le rêve de l'âme pure culminent dans ces figures féminines qui nous conduisent du Moyen Age à la fin du XXe siècle.

Portraitiste hors pair, Pietro Citati accorde toujours son " métronome intérieur " au rythme de l'artiste ou de l'écrivain dont il nous conte la vie et l'œuvre. L'intrépide acuité du regard, la finesse de l'analyse, la vivacité du récit, l'élégance du trait et le charme de l'expression caractérisent ses Portraits de femmes.

Lancé sur les traces d'Ulysse, l'homme à la pensée chatoyante, Pietro Citati nous invite à redécouvrir le héros le plus célèbre de la poésie épique occidentale. Figure complexe, peut-être faut-il pour comprendre Ulysse posséder comme Pénélope la science des grands signes ? Pourtant, il est plus proche de nous qu'Achille aux colères démesurées et à l'héroïsme surhumain. Il aime les choses mortelles et éprouve de la nostalgie pour sa terre, son épouse, son fils. Il endure de nombreux tourments mais ne refuse rien de la vie et accueille tout ce qu'elle lui offre avec une insatiable curiosité. De retour à Ithaque, il enseigne à Télémaque son art de vivre, l'assentiment de l'homme au sort qui lui échoit et les paroles de miel qui ont le don de transformer sa misère et l'ombre de son rêve en une construction harmonieuse.

Avec autant de grâce que d'érudition, La pensée chatoyante met en lumière les infinis chatoiements du poème homérique. Comprendre l'Odyssée, pour Pietro Citati, cela revient au bout du compte à comprendre l'Occident, la Grèce, nous-mêmes, à interroger nos origines et notre futur, puisqu'il s'agit de lire à la fois ce chef-d'œuvre et ce qu'il a légué pour des millénaires à la littérature.

Kafka est l'un des mythes majeurs et les plus énigmatiques de notre siècle.

Kafka avait le sentiment d'être un homme sans patrie ni famille, une lacune, une pure négativité, un jongleur marchant dans le vide. Aussi seul qu'un animal ou qu'un objet abandonné dans une soupente, il avait conscience d'être l'Etranger. Il vivait et écrivait dans sa geôle intérieure, tandis que la nuit glissait sur ses épaules, obéissant à la voix de l'inspiration, à la voix des démons, à la voix des ténèbres, à la voix de l'animal qui restait tapi près de son cœur. Lui qui désirait tant le bonheur, il ne pouvait pourtant le supporter, convaincu de devoir écouter l'angoisse et de suivre la voie qu'elle lui désignait.

Davantage qu'un roman, qu'une biographie ou qu'un essai, le livre de Pietro Citati est le rêve que chacun de nous rêve et continuera de rêver autour de Franz Kafka.

Les auteurs de l'Antiquité parlent souvent de la lumière étincelante et très rapide qui illumine notre âme quand, dans un éclair, nous avons l'impression de toucher du regard les choses divines. C'est précisément cette "lumière de la nuit", projetée en nous par les grands mythes de l'humanité, qui fait l'objet de ce livre.

D'autres époques et d'autres civilisations ont également fait resplendir dans l'esprit des hommes la lumière énigmatique du mythe. Du Proche Orient à l'Asie, de l'Europe à l'Amérique précolombienne, La lumière de la nuit nous immerge dans la richesse prodigieuse des fables et récits mythiques. D'un oeil amoureux, Pietro Citati nous en décrit les joyaux et les splendeurs.

Quatrième de couverture

Quand il écrivit Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister et le second Faust, Goethe espérait être lu par les vivants et les morts, les ingénus et les sages, les anges et les démons. En consacrant un livre à «cet être collectif qui prit le nom de Goethe», Pietro Citati a-t-il rêvé d'un même éventail de lecteurs ? On en a le soupçon, quand on considère l'art avec lequel il évoque la silhouette et la vie du poète allemand, puis nous guide au cœur des livres insondables, pérégrinant au fil des chefs-d'œuvre de la jeunesse et du grand âge le Wilhelm Meister et le Faust II, précisément.Sous la plume de Pietro Citati, l'exégèse est toujours attentive, méticuleuse, érudite. Éclairer des symboles, dégager des structures, découvrir des liens secrets au sein d'une œuvre, n'est-ce pas le rôle du critique ? Son savoir est immense, son œil aigu, sa main légère. Il est ce «visionnaire qui explore des continents infinis dans les marges de pages déjà écrites», comme le dépeignit un jour Italo Calvino. Mais il y a quelque chose de plus : sur les traces de Goethe, Pietro Citati insuffle à son essai tout l'éclat des légendes, tout l'entrain des romans d'aventures : Faust sera-t-il sauvé ? Wilhelm rencontrera-t-il l'amazone ? Qu'arrivera-t-il à Homunculus ?

Existe-t-il un point commun, dans cette surprenante galerie de portraits, entre le hardi Robinson et la lunaire Jane Austen, entre le vertigineux Thomas De Quincey et l'enfant terrible Pinocchio, entre les yeux d'Emma Bovary, les chevaux de Leskov et les petites filles de Lewis Carroll ? Ou bien entre le rire de Dickens et ses incursions dans les ténèbres, la pitié infinie de Dostoïevski, la vitesse et la grâce parfaite de Stevenson, les labyrinthes aériens des phrases de Henry James et les descentes de Freud dans l'Hadès tout au long des nuits au cours desquelles il écrivit L'Interprétation des rêves ? Ce qui relie ces écrivains et ces personnages, parmi bien d'autres rencontrés dans ce livre, ce n'est pas seulement leur apparition au cœur d'une époque marquée par l'apogée du roman et par des bouleversements considérables. C'est aussi le regard subtil de Pietro Citati, son intérêt passionné pour les défis de l'esprit et les aspects multiples de l'existence, son aptitude à accueillir en lui la multitude des visages et des voix qui hantent les écrivains et leurs livres. C'est enfin le fil rouge qui court à travers ces pages : Balzac, Poe, Dumas, Hawthorne, Dostoïevski, Stevenson et presque tous les grands romanciers du XIXe siècle sont attirés par une image, celle du Mal absolu. Non pas le mal étriqué et monotone de la réalité quotidienne, mais le mal fascinant que semblent diffuser les grandes ailes sombres, encore imprégnées de lumière, de Satan et des anges déchus. Car ce siècle est aussi celui du retour de Satan qui séduit, corrompt et tue, aussi magnétique et irrésistible que Stavroguine dans Les Démons. Il tend à s'identifier au Tout, jusqu'à ce qu'il révèle n'être rien d'autre que le vide vertigineux et sans bornes qui hante la conscience moderne.

L'espace de quelques brèves années, le jeune homme Proust sut être heureux. Mais il découvrit, peu à peu, qu'il était un être de souffrance, telles ces " colombes poignardées " longuement contemplées dans un jardin parisien. Dès lors, il s'abandonna à l'asthme, son " mal sacré ", dont il souffrait depuis l'enfance, et dont il fit un rituel qui transforma radicalement sa vie. Reclus dans sa chambre tapissée de liège, mais qui le protégeait comme une mère, saisi par un atroce sentiment d'échec, il comprit cependant qu'il n'était pas l'homme fragmentaire et fortuit qui, pendant tant d'années, avait fréquenté les salons parisiens. Et il prépara la dernière partie de son existence : les milliers de nuits consacrées à la Recherche du temps perdu. Dans La colombe poignardée, Pietro Citati nous conduit au plus près du mystère Marcel Proust. Il nous emmène au coeur de l'immense édifice inachevé de la Recherche, indiquant ses détails, mais embrassant du regard son immense structure, et révélant enfin la constante unité d'inspiration qui, de Swann au Temps retrouvé, a parcouru l'oeuvre entière.

Francis Scott Fitzgerald fut un grand explorateur de la fêlure de l'être. C'est cette fêlure qui parcourt le livre bref et intense que Pietro Citati consacre au romancier américain et à la coquette et fantasque Zelda Sayre qui devint son épouse en 1920, l'année même où Scott publiait L'Envers du paradis. Si ce premier roman valut à Fitzgerald une immédiate célébrité, son succès ne l'empêcha pas de deviner tout près de lui l'ombre de futures catastrophes. Il pressentait que l'euphorie des roaring twenties - cette " orgie la plus coûteuse de l'Histoire " - devait un jour prendre fin. Alors que Scott observait le monde à travers sa propre fêlure, Zelda ne révélait, en apparence, aucune faille. Leur amour les rapprochait passionnément l'un de l'autre. Comment en vinrent-ils à blesser cet amour, à le déchirer, avant même d'être submergés par la folie ? Le couple ne comprit pas la raison du naufrage, pas même Fitzgerald qui représenta cette perte dans ses livres, car ses livres comprirent ce que lui ne comprit jamais. Tout en contant le pathétique destin de Scott et de Zelda, Pietro Citati évoque avec finesse et vivacité l'œuvre d'un écrivain plus sensible qu'aucun autre à la musique des choses perdues. Fitzgerald se glissait dans les interstices entre les choses. Ses mots avaient le pouvoir de rendre la réalité légère et transparente, même quand elle était faite de stridence, de tristesse et de douleur. Cette poignante légèreté qui traverse l'œuvre de Fitzgerald, Citati l'accueille dans son propre livre. II fait place à ce très vif sentiment d'une vérité de la vie qui loge au secret du cœur, à la source du style, et qui ne pèse pas plus que la poussière des couleurs sur les ailes d'un papillon.

La figure mythique d'Actéon plane sur le destin de Clementina Sanvitale. Jeune fille encore, devant une fresque du Parmigianino représentant le malheureux changé en cerf et déchiqueté par ses propres chiens, victime innocente de la colère des dieux, elle se demande «s'il existe quelques part un espoir de salut». Elle comprendra dans le délire de ses derniers instants qu'elle est elle-même Actéon. Il n'y a pas de salut. Telle est la trame de cette chronique familiale.

Clementina Sanvitale et Gaetano Citati, son mari, sont les arrière-grands-parents de l'auteur. L'histoire de leur amour, amour romantique et passionné, celle de leur mort tragique traversent toute une partie du XIXe siècle. La cour de Parme, où la vie semble ralentie sous le règne languissant de Marie-Louise de Habsbourg, le sud de la France, où les exilés politiques italiens mènent une existence misérable et désenchantée, l'Alger turbulente, fièvreuse, humiliée des premières années de la colonisation constituent les pôles géographiques d'un récit qui conduira le lecteur jusqu'à la révolution de 1848 en Italie et au percement du canal de Suez.

Une chronique familiale gagnée par le roman, une biographie qui est aussi une autobiographie, tant y sont présents les goûts, la culture, les références et la nostalgie de Pietro Citati. Par-dessus tout, un roman recueilli et pudique, dont les personnages se condensent sur fond d'événements, d'odeurs et de paysages, dans la lumière parfois cruelle de la Méditerranée.

(Source : Éditions Gallimard)

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