Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 835
Membres
1 019 224

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Rachid Mimouni

" Si le train est passé, il est bien obligé de revenir.

Or, il est midi, et je n'ai encore rien vu. Ce serait au retour qu'il aurait eu du retard ? Improbable. Et si, finalement, il n'était pas passé ? Mais pour quelle raison aurait-on annulé son départ ? Y aurait-il la révolution dans la capitale ? Des émeutes ? L'état de siège ? Le couvre-feu ? Il est vrai que, comme le journal ne nous parvient plus, il est difficile de savoir ce qui se passe. La radio n'a rien annoncé.

Mais nous savons qu'elle n'a pas l'habitude de rapporter les informations utiles. Elle se contente de faire des discours que personne n'écoute. " R.M. Dans les sept textes qui constituent La ceinture de l'Ogresse, Rachid Mimouni décrit avec minutie l'absurde administratif de son pays. Ce recueil, publié en 1990, invitait à une réflexion sur le pouvoir et sur les risques de régression qui menaçaient l'Algérie, prise entre la pesanteur bureaucratique et la remontée de l'obscurantisme. Sa lecture révèle aujourd'hui la force prémonitoire de la voix du grand écrivain algérien, trop tôt disparu.

Présentation de l'éditeur (Stock) :

"Enfin, Si Mokhtar parla :

- Tu reviens au pays bien après la fin de la fête, bien après que mes fanfares se sont tues. Tu aurais pu persister dans la voie de l'oubli, ou comme Ali, ton cousin, dans celle de l'inconscience. Ce sont aujourd'hui les seuls gages de sérénité. Mais tu veux savoir. Mon fils, ta douleur sera grande."

Le narrateur, précisément, veut savoir. Il revient de loin, après plusieurs années d'absence. Il revient de si loin que tout le monde, dans son village, le tient pour mort : officiellement, il a été tué lors d'un bombardement par les forces françaises d'un camp du FLN, pendant la guerre d'indépendance. Qu'a-t-on à faire de ce revenant ?

Il s'obstine, veut retrouver sa femme et son fils. Et le voici parti, comme une ombre, à travers son pays. Sa voix nous bouleverse. Le fleuve immémorial de la tradition a été détourné de son cours ; le peuple ne se reconnaît plus ; il se tait.

Ce roman, d'une densité et d'une rigueur exemplaires, est plus éloquent des textes du silence

Présentation de l'éditeur (Stock) :

Le printemps n'en sera que plus beau

Ce roman, inédit en France et publié en Algérie en 1986, a été écrit dans les années soixante-dix. Il anticipe, dans son lyrisme et sa véhémence, les lignes de force de l'oeuvre future de Rachid Mimouni.

Le récit, sinueux comme le dédale des rues d'Alger la Blanche, raconte les vies croisées de personnages emblématiques de la guerre d'Indépendance. Côté français, un commandant blasé et un jeune capitaine affecté au démantèlement d'une organisation "subversive". Côté algérien, le chef de cette organisation, Si-Hassan, et deux très jeunes gens que tout rapproche et sépare : Malek, fils d'aristocrate, et Hamid, le jeune berger violent et déchiré. Et au centre de cette constellation, une jeune fille énigmatique, Djamila, que broiera sans pitié la machine infernale de l'Histoire.

Le récit du quotidien est ponctué par une sorte de choeur antique qui commente un destin devenu obscur aux protagonistes même.

Le printemps n'en sera que plus beau espérait encore, en 1986, Rachid Mimouni. Dans l'océan de désastres dont nous sommes les témoins, il importe que cette phrase d'espoir ne soit pas perdue.

Quatrième de couverture :

Face au peloton d'exécution se trouve le tout-puissant Maréchalissime, cynique et violent dictateur d'un pays sans nom.

Alors que les douze soldats épaulent leurs fusils, le tyran ferme les yeux et se souvient. De son enfance calamiteuse de bohémien, de son fatal engagement dans l'armée, de sa marche acharnée vers le pouvoir ; de sa rouerie et de son absence de scrupules, des compromissions et de la vilenie. Il se souvient encore du putsch sanglant qui fit de lui un maître absolu, régnant par la terreur. Il se souvient enfin, surtout, de la femme qu'il a aimée, mystérieusement disparue, de la longue chasse pour la retrouver, la garder, la gagner. Désespérément.

Qu'en est-il du désir et de son théâtre d'ombres dans l'histoire pleine de bruits et de fureur ? Critique baroque et cinglante du totalitarisme, Une peine à vivre, roman extrême de la violence et de la compassion, nous interroge sur ce qu'il y a d'essentiel à l'homme : l'amour ou le pouvoir.

Les attentats terroristes du 16 mai à Casablanca ont relancé le débat sur les fondements idéologiques de l’intégrisme islamiste.

C’est une réflexion que le romancier et essayiste algérien Rachid Mimouni avait entreprise dès le début des an

Sans doute avait-on jugé à l’époque, l’imbroglio algérien, un peu trop spécifique au contexte de ce pays pour qu’il puisse nous affecter de quelque façon.

On s’aperçoit aujourd’hui que nous ne sommes pas, loin s’en faut, à l’abri des soubresauts qui agitent le monde autour de nous et que nul n’est plus salutaire que de se prémunir contre toute éventualité. Dans ce cadre, le livre de Mimouni est d’une actualité évidente.

Le monde sera ce qu’il était

Contrairement à beaucoup d’analystes qui appréhendent le phénomène islamiste en tant que vecteur d’une certaine modernité dans des pays sur lesquels pèse la charge très lourde d’une culture et d’une civilisation autrefois conquérantes, Mimouni y voit au contraire « une résurgence du passé, et toutes ses caractéristiques soulignent son archaïsme ». C’est donc une barrière contre toute aspiration à la modernité.

Par les structures d’abord de son mode d’organisation : « C’est un mouvement plus qu’un parti. Une multitude d’imams, sans lien oganique, le représentent. Les plus éloquents d’entre eux, presque toujours les plus virulents, en deviennent les figures de proue. Ce sont des prédicateurs, et ils s’inscrivent en cela dans la pure tradition historique maghrébine. » Ne fut-ce pas un porteur d’eau, prédicateur en ses temps perdus, du nom de Maysara qui ruina l’empire omayyade en mettant fin à sa domination sur le Maghreb ?

Depuis, la tradition fut établie.

Par la fixation pathologique contre les droits de la femme ensuite : « Si le programme des intégristes reste des plus flous, leur projet de société affiche clairement qu’il se bâtira contre les femmes ». Mimouni y voit, non un désir de renouer avec la tradition musulmane des premiers jours, comme le prétendent les intégristes, mais un retour à l’époque antéislamique où la femme avait un statut à peine supérieur à celui de l’esclave.

« Comme tous les mouvements populistes, l’intégrisme est ennemi de l’intellectuel et de la culture. Son discours fait appel à la passion plutôt qu’à la raison, à l’instinct plutôt qu’à l’intelligence » C’est le troisième aspect de l’archaïsme de ce mouvement : le refus de l’art au profit de la foi : « Toute forme de création est taxée d’hérétique parce qu’elle est perçue comme faisant une coupable concurrence à Dieu. Le projet islamiste se propose donc explicitement d’étouffer toutes les formes d’expression artistique : littérature, théâtre, musique et bien sûr peinture », sans oublier leur mépris affiché à tout ce qui a trait à la recherche scientifique et particulièrement les sciences humaines. Ce sont là quelques-uns des aspects du credo intégriste sur lesquels ce mouvement, indépendamment du pays où il prend racine, affectionne la polémique.

Comment un mouvement qui charie de tels archaïsmes, a pu malgré tout emporter l’adhésion des citoyens, en particulier celle de la jeunesse dans des pays aussi ouvert sur la modernité que l’Algérie et le Maroc ?

Rachid Mimouni ne manque pas de poser la question concernant l’Algérie . Auparavant, il dresse une véritable fresque de la situation politique qui prévalait alors dans le pays, entre autre le laxisme des autorités, dans un climat d’incertitude au lendemain des élections communales où le FIS a été le principal vainqueur : « Les Algériens vont alors vivre une période de laxisme où chaque fait accompli du mouvement intégriste, bafouant l’autorité de l’Etat et défiant ses lois, repoussait les limites du tolérable. Tous les vendredis, des dizaines de milliers de haut-parleurs des minarets diffusaient des discours d’imams qui incitaient à l’émeute et appelaient au meurtre. »

Comment s’exlique le succès d’un tel mouvement ?

« C’est sur un terreau exceptionnellement favorable qu’a pris le mouvement intégriste. Trois couches sédimentaires expliquent sa remarquable fécondité », avance Mimouni.

Crise morale

C’est tout d’abord, la crise morale généralisée qui forme le premier dépôt. C’est le sentiment de régression générale dans un univers chaotique ou toutes les règles toutes les valeurs sont abolies. En lieu et place, c’est le désespoir qui s’installe : « Si beaucoup de ces paumés finissent par se diriger vers la mosquée, c’est moins par l’effet d’une foi retrouvée que pour savourer le véhément discours des intégristes qui, chaque vendredi, les vengent de leur quotidien convenu. »

La seconde couche sédimentaire est « le retard de la pensée » par rapport au dynamisme dont elle a fait preuve durant des siècles auparavant, et le retour des vieilles idées magico-superstitieuses.

Étendu sur un chariot branlant dans l'immonde débarras où l'on a fini par le reléguer, un homme, Tombéza, se souvient de la farce tragique qui fut sa vie.

Noiraud, bancal et rachitique, mais hargneux et tenace, il grandit en dépit de tous les pronostics, apprenant les gestes de la survie avant même de savoir faire ses premiers pas, se nourrissant de restes avariés, supportant sans broncher les coups et les insultes. Plus tard, il assista à la naissance de la nouvelle Algérie et fut témoin de toutes les bassesses, les lâchetés, les exactions qui l'accompagnèrent.

Comment s'étonner alors des moyens qu'il emploiera pour prendre sa revanche et gagner enfin à son tour un peu de pouvoir et de considération ?

Dans ce superbe roman, Rachid Mimouni nous entraîne dans un terrible voyage au bout de la misère humaine, à la découverte d'une société en pleine agonie où tout semble se dégrader lentement mais inexorablement.

Source : Pocket

Nouvelle Description

Juin 1991 à Alger: les intégristes viennent de lancer une grève insurrectionnelle dans le but affiché de prendre le pouvoir, et ont ordonné à leurs troupes d'occuper les places publiques de la capitale. Afin de soigner leurs nervis blessés au cours des affrontements, ils prennent le contrôle du plus grand hôpital d'Alger et y instaurent un ordre qui préfigure celui qu'ils veulent imposer au pays entier.

Là exerce Kader, un jeune obsétricien qui va jouer sa vie dans cette tourmente......

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode