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Toutes les séries de Renaud Camus

16 livres
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5 livres

Après un premier volume consacré à la moitié méridionale de la Grande-Bretagne, et avant un troisième, qui traitera du nord de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande, Renaud Camus, dans ce deuxième tome des Demeures de l'esprit, passe en revue les maisons d'écrivains, d'artistes, de savants ou de penseurs du quart sud-ouest de la France : régions d'Aquitaine, de Poitou-Charentes, Limousin, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, demeures de Loti, de Mauriac, de Montaigne, de Maillol, de Toulouse-Lautrec, Fénelon, Marguerite de Navarre, Bernart de Ventadour et bien d'autres. Le critère essentiel est que ces demeures soient ouvertes au public. Leur intérêt et leur séduction ne sont pas envisagés ensuite selon leur beauté propre ou selon le mérite de leur hôte principal, mais selon leur qualité conservée ou perdue d'habitation, pour un créateur. Ainsi le magnifique Hautefort fait une très mauvaise demeure de l'esprit, pour Bertran de Born, tandis que le modeste Cayla parle en chacune de ses pierres, et à travers la moindre de ses fenêtres, de Maurice de Guérin et de sa sœur. Pierre Benoit a une bien meilleure maison d'écrivain que jean Giraudoux. Abbadia, la folle résidence d'Antoine d'Abbadie d'Arrast au-dessus des vagues du golfe de Gascogne est mille fois plus éloquente que la maison natale de Champollion à Figeac, qui n'a plus rien d'une maison natale, et pas grand-chose d'une maison.

2 livres

Les Demeures de l'esprit sont celles où l'intelligence, l'art, le talent, le génie parfois, ont pris leurs quartiers pour y naître, y mourir, y habiter quelques mois ou bien toute une vie : maisons d'écrivains, de compositeurs, d'artistes, de savants, de fondateurs de religion, de doctrine ou de théorie.

Henry James, Virginia Woolf, Edward Elgar, Thomas Gainsborough, William Shakespeare, Dylan Thomas, Jane Austen, D. H. Lawrence, Lord Byron, John Wesley, Sigmund Freud, Charles Darwin et des dizaines d'autres, obscurs et plus souvent glorieux : à travers leurs portes, leurs chambres, leurs cabinets de travail, leurs bibliothèques, leurs fenêtres, leurs jardins et leurs paysages, c'est toute la culture britannique qui déploie son panorama, avec ses saveurs, ses anecdotes, ses constantes et ses ciels changeants.

Ce premier volume couvre la moitié sud de la Grande-Bretagne : Angleterre du Sud et du Centre, ainsi que Pays de Galles. Toutes les demeures dont il est question sont ouvertes au public. Guide pratique aux dernières pages. La centaine de photographies en couleurs qui illustrent le volume sont de l'auteur.

1 livres

Le neuvième volume de la collection Demeures de l'esprit est consacré à l'Italie du Nord. Les compositeurs y sont fortement représentés, notamment Verdi, bien entendu, par sa maison natale, celle de son âge mûr et celle de son protecteur et beau-père Antonio Barezzi ; mais aussi Donizetti, Ponchielli, et, plus inattendu, Mahler, pour sa maison de vacances de Dobbiaco, dans les Dolomites - de son temps Toblach, alors en territoire autrichien. Les peintres sont quatre : Titien dans les Dolomites également ; Cima da Coneglianio dans la petite ville qui lui a donné son nom ; Mariano Fortuny dans son fameux palais de Venise ; et Giorgio Morandi dans ses deux résidences austères et quasiment cénobitiques, celle de Bologne et celle de Grizzana Morandi, dans les Apennins d'Émilie.

On peut leur ajouter Canova, le sculpteur. Quant aux écrivains ils vont des plus illustres, tels Pétrarque, l'Arioste, Goldoni ou Manzoni aux moins connus hors d'Italie, et même peut-être en Italie, tels l'étrange Alfredo Oriani ou le crépusculaire poète Marino Moretti, sur les rivages de Romagne. Le plus excentrique et le plus fastueusement logé est certainement D'Annunzio, en son énorme Vittoriale, au-dessus du lac de Garde.

Ajoutons à cette liste incomplète deux étrangers à la gloire assez différente : Alfred Nobel, le chimiste et fondateur de prix, qui mourut dans sa riche maison de Gênes ; et Rainer Maria Rilke, qui écrivit à Duino, forteresse des La Tour et Taxis en surplomb de l'Adriatique, ses Élégies du même nom.

10 livres

Les Demeures de l'esprit sont celles où l'intelligence, l'art, le talent, le génie parfois, ont pris leurs quartiers pour y naître, y mourir, y habiter quelques mois ou bien toute une vie : maisons d'écrivains, de compositeurs, d'artistes, de savants, de fondateurs de religion, de doctrine ou de théorie.

Henry James, Virginia Woolf, Edward Elgar, Thomas Gainsborough, William Shakespeare, Dylan Thomas, Jane Austen, D. H. Lawrence, Lord Byron, John Wesley, Sigmund Freud, Charles Darwin et des dizaines d'autres, obscurs et plus souvent glorieux : à travers leurs portes, leurs chambres, leurs cabinets de travail, leurs bibliothèques, leurs fenêtres, leurs jardins et leurs paysages, c'est toute la culture britannique qui déploie son panorama, avec ses saveurs, ses anecdotes, ses constantes et ses ciels changeants.

Ce premier volume couvre la moitié sud de la Grande-Bretagne : Angleterre du Sud et du Centre, ainsi que Pays de Galles. Toutes les demeures dont il est question sont ouvertes au public. Guide pratique aux dernières pages. La centaine de photographies en couleurs qui illustrent le volume sont de l'auteur.

Tous les livres de Renaud Camus

Un oubli immérité recouvre Roman II, roi de Caronie de 1927 à 1930, puis de 1933 à 1948. Cet oubli ne fait que refléter, d'ailleurs, la curieuse opération à laquelle se livrent les autorités actuelles de la République populaire de Caronie, et qui consiste, en somme, à substituer une histoire à une autre. Loin de nous de prétendre que celle qui est enseignée de nos jours dans les écoles du pays, et qu'exposent à l'étranger les nombreux volumes diffusés par les soins du présent régime, soit imaginaire.

Non. Les grèves, les mouvements ouvriers, les formations de syndicats, les luttes prolétariennes dont cette Histoire désormais officielle fait état ont sans doute existé. Mais sans doute aussi n'ont-ils pas eu l'importance qu'on leur donne maintenant. Du moins les contemporains, abusés à leur manière, peut-être, mais en sens inverse, ne les ont-ils guère remarqués. Ils vivaient une autre Histoire où s'agitaient d'autres personnages, qui nous sont aujourd'hui restitués.

Mais Roman Roi n'est pas seulement un document historique. C'est aussi un drame d'amour et d'aventures sur fond de guerre et de conspirations, le portrait, sensible et profondément humain, tracé par un de ses proches, d'un homme à la personnalité complexe et attachante, et une évocation chatoyante des figures hautes en couleurs qui jouèrent un rôle dans sa vie ou dans son règne, des « dames d'Arkel », ses aïeules, à son ami le marquis Hito, le jeune ambassadeur du Japon, de « l'Archange », Gabriel Nomarek, fondateur de l'Arc noir, au maréchal Warohlmeck sans oublier, bien sûr, la fascinante lady Diana Landsor, qui sera la dernière reine de Caronie.

Si Roman Roi était en quelque sorte La Chute, Roman Furieux serait Après la chute. Le Roman qu'on a vu régner tant bien que mal, parmi les intrigues, les drames, les passions et les crimes, sur ce royaume obscur et menacé, la Caronie, voici qu'il a maintenant perdu son trône (1948). Il pourrait perdre bien autre chose, l'amour, une certaine idée de soi, la foi, l'espérance et la tête ; et devenir ainsi, comme le Roland de l'Arioste, proprement fou furieux.

S'éloignant toujours plus de sa patrie, de la femme qu'il aime, de son rôle, de son destin et de lui-même, il n'a plus pour histoire qu'une errance de tous les exils. Du moins le mène-t-elle, à travers les lieux les plus beaux, Athènes, Ravello, Florence, Paris, l'Auvergne, les côtes de Cornouailles ou celles de Galice, les hautes solitudes de la Castille romane ou les jardins du Portugal. Il ne peut se retrouver, ou se perdre définitivement avec elles, que dans la métropole des illusions, Hollywood.

Ce ne sera que l'avant-dernière étape.

Un homme en recherche un autre, mort et qui autrefois écrivit. Cela se passe en Europe centrale, en Caronie, dans la défaite de l'Histoire, la ruine des valeurs et des choses, dans le froid. Mais ce qui pourrait bien être une recherche des origines, mélancolique, érudite, rêveuse, ou un tendre et grave apologue de l'amitié, offre aussi parfois les apparences ludiques d'une enquête policière à rebondissements, d'une bande dessinée au détour de laquelle Tintin pourrait bien surgir, d'un divertissement - d'un divertissement?

Lesquère, un château en Gascogne. De l'autre côté de la rivière et de la vallée, un autre château, qui depuis toujours regarde le premier. Dans ce paysage apparemment tranquille est projeté le jeune Vincent, après qu'il a fait la connaissance, à Toulouse, une nuit, à la Prairie des Filtres, du comte Adam Wloszczowiecki, châtelain désargenté, rugbyman modèle et agriculteur accablé. Mais c'est avec toute une étrange famille que le garçon inaugure une étrange liaison.

Eux prétendent le révéler à lui-même. Il a la passion de la lumière, telle qu'elle varie sans cesse, sur la campagne. N'y aurait-il pas là de quoi faire un artiste? Ou bien si c'est compter sans l'ombre, et sans les hommes de l'ombre? À l'instar des plus classiques récits, cette manière de roman de formation voit se contempler, souvent sans qu'ils se reconnaissent, les pères et les fils, le levant et le couchant, l'évidence et le secret, le passé et le présent, la plus vieille Europe et le continent noir, tout ce qui tombe avec ce qui pourrait, peut-être, s'élever on ne sait comment vers l'inconnu.

La vie de Jean Deladevèze, éditeur parisien, est bien remplie : il a une épouse qu'il accuse d'être parfaite, quoiqu'elle veuille faire venir vingt-cinq pygmées en Haute-Auvergne ; un fils qui prend trop à coeur le sort du peuple tibétain ; un autre fils amoureux et malade ; une fille dotée d'un petit ami noir, et qu'il trouve exaspérante à force d'être universellement bien pensante. Il a deux châteaux qu'il ne sait comment entretenir, un banquier qui le harcèle, et un ami qui prétend que les visages sont l'écriture de Dieu.

Et comme si tout cela n'était pas assez, il a encore sur les bras un manuscrit dont il ne sait que faire, l'Opus Niger. Mais rien de tout cela ne peut assouvir son désir infini, épuisant, ce désir d'ailleurs, de lieux, d'êtres que l'on ne connaîtra jamais

Un voyageur arrive dans un château perdu. Quelques heures plus tard, il y fait une chute de sept mètres. La veille, dans le même édifice délabré, un artiste a installé une salle tout entière agencée autour d'une vaste composition de lui, la Carte des Vents. Victime d'une insolation, un chien tombe en catalepsie. Une sorte de régisseur, ou d'homme à tout faire, entretient avec le maître des lieux des relations bizarres, teintées de sado-masochisme. De l'autre bout de la terre arrive la nouvelle d'une mort. Dans la bibliothèque se réunit un atelier d'écriture, au bénéfice présumé d'une douzaine d'hommes et de femmes de tous âges et de toutes origines, en mal d'insertion ou de réinsertion sociales. Puis, comme on est à la Saint-Jean d'été, tout le monde se rend pour un dîner de pique-nique à la butte Sans-Nom, d'où l'on aperçoit tout le pays. Cependant on ne peut faire l'éloge d'un certain défunt, lors de son enterrement, parce que toute louange, ce jour-là, doit être réservée à D. Chacun des événements qui se nouent en un site unique sur une période très courte - quelques jours à peine - traîne après lui une cohorte de résonances, d'associations d'idées, de souvenirs, d'incertitudes, de répliques en miroir et de complications éparpillés sur une trentaine d'années, en des lieux aussi divers que la Bosnie-Herzégovine, l'île de Naxos, Tolède, Paris, Rome, le temple de la Sibylle à Tivoli, le cimetière de Bagneux ou le fin fond du Brésil. Douze lignes de récit. Onze styles. 12 fois 11, puis 11 fois 12 : 264 paragraphes. Chacun n'a qu'une seule phrase, de quelques mots ou de plusieurs pages. Dans chacune des deux parties, chaque combinaison d'un récit et d'un style ne se présente qu'une fois.

Amis du Désastre et Niveau-montistes sont formels : la culture s'est répandue dans toutes les couches de la population. Ce livre soutient le contraire. Si la culture s'est répandue, selon lui, c'est comme le lait de Perette : plus la culture est diffusée, moins il y en a pour chacun et moins elle a de consistance. Lorsque les trois-quarts d'une génération accèdent au baccalauréat, le niveau de connaissance et de maturité qu'implique ce diplôme est à peu près celui qu'atteignaient au même âge les trois-quarts d'une autre génération, quand personne ne songeait à nommer cela baccalauréat, à peine certificat d'études. L'université fait le travail des lycées, les lycées celui des écoles primaires, les classes maternelles celui que les parents ne font pas, ayant eux-mêmes été élevés par l'école de masse, qui a formé la plupart des nouveaux enseignants. Arte, France Culture ou France Musique se consacrent aux tâches jadis dévolues aux chaînes généralistes, celles-ci imitent les postes et stations de divertissement. Tout a baissé d'un cran. C'est la grande déculturation. Et si les journaux n'ont plus de lecteurs, c'est en grande partie parce que leur public potentiel ne sait plus lire, même des phrases de plus en plus simples et de plus en plus fautives, avec de moins en moins de mots. Le paradoxe est que l'objectif quantitatif, qui est au cœur de l'ambition démocratique en sa transposition culturelle, fait partout le lit de l'argent, par le biais de la publicité, des taux d'audience et des lois du marché. C'est ainsi que le Louvre devient une marque, etc

4ème de couverture : un homme s'éloigne

Contraint de vendre la propriété familiale dont il est le dernier occupant, l'homme en profite pour partir. Pour partir 'loin', le plus loin possible d'une civilisation qu'il déteste dans un monde qu'il aime trop. Il aboutira dans une île proche des côtes anglaises totalement seul, mais il aura auparavant pu, au cours d'un long et beau voyage vers le retrait, vérifier sa détermination. Notamment quand sa route croise celle d'une jeune femme qui va pour un temps devenir sa compagne. Celle-ci, au fond, malgré sa séduction réelle et sa sensibilité, représente tout ce qu'il désire quitter : tant au plan de son comportement qu'à celui de ses goûts ou de ses idées.

Fondé par Renaud Camus en 2002, le parti de l'Innocence s'organise autour des valeurs de civisme, de civilité, de civilisation, d'urbanité, de respect de la parole et d in-nocence, c'est-à-dire de non-nocence, d'aspiration à la réduction des nuisances. Fondateur, pour l'écrivain, le concept d'in-nocence lui paraît de nature à faire la liaison entre trois domaines qu'on auraittout intérêt selon lui à envisager ensemble, à savoir le politique,l'écologique, et un troisième plus vaste et plus flou, ce qui concerne les m urs, les manières, les comportements de la vie quotidienne, et qu'il propose plus ou moins sérieusement d'appeler le moeursal, puisque le terme de moral est déjà retenu ailleurs, pour le meilleur et pour le pire.

Il s'en explique dans son introduction à cette anthologie. Sont regroupés entre ces pages, par ordre alphabétique, les différents chapitres du programme du parti de l'In-nocence, nombre des communiqués publiés par lui presque quotidiennement depuis 2002, une sélection d'interventions d'internautes sur le site du parti (www.in-nocence.org), et des extraits des éditoriaux de Camus, dont certains ont déjà été publiés d'autre part : La Dictature de la petite bourgeoisie (Privat), Le Communisme du XXIe siècle (Xenia), La Grande Déculturation (Fayard).

Les thèmes les plus présents, outre nocence et innocence, sont ceux qui concernent l'éducation, l'école, la culture, la civilisation et son éventuelle substitution à l'occasion de ce que l'In-nocence appelle le Grand Remplacement, le changement de peuple, en lequel il voit le phénomène le plus important, et de très loin, de la situation actuelle, et sans doute de toute l'histoire de notre pays.

Décilivilisation est le livre frère de La Grande Déculturation. Comme il faut espérer que tous les lecteurs du nouveau volume n'auront pas lu le précédent, il commence par le reprendre, sous des angles nouveaux, avant de le prolonger, mais vers l'amont, si l'on peut dire, d'aller en deçà, de s'interroger sur des problèmes qui sont antérieurs et, si l'on veut, plus fondamentaux encore que ceux qui étaient abordés dans le premier de ces deux essais.

Si La Grande Déculturation se penchait sur les questions relatives à l'école, Décivilisation fait porter la réflexion sur un amont de l'école, sur l'éternelle distinction entre instruction et éducation, sur les obstacles à la transmission — des connaissances, mais aussi des aptitudes à la vie en société — tels qu'ils se manifestent dans les nouveaux rapports entre les générations, à l'intérieur des familles, au sein d'une société où l'exigence d'égalité, s'étant imposée entre les sexes, prétend triompher aussi entre les âges, à présent, entre les niveaux d'expériences, entre ce qui surgit et ce qui est consacré par le temps (et du coup ne l'est plus).

Y a-t-il des limites à l'égalité, y a-t-il des champs où la démocratie soit hors-champ, et, si oui, lesquels : la famille, la culture, l'art, l'art de vivre ? et, si non, quelle société nous est promise ?

Renaud Camus part pour la Lozère, afin d'écrire une sorte de guide de ce département qu'il aime, et qui bat tous les records à l'envers. Il est toujours le moins. Et plutôt qu'une succession de lieux remarquables, il est pur espace, non lieu. On n'y va pas pour y voir ceci ou cela, on y va pour y éprouver, on y va pour y être. Et comme tout plus être commence nécessairement par l'expérience d'un moins être, voire d'un non être, la Lozère, ce nulle part, territoire par essence de la géographie négative, est l'occasion ou jamais d'être positivement Personne, à l'instar d'Ulysse, le voyageur.

Sur les ruines de Peyre, en effet, il n'est pas jusqu'au nom qui ne lâche : il ne tient pas plus à vous que vous ne tenez à lui, et n'importe quel autre, pourvu qu'il vous plaise un moment et ne soit à personne, lui non plus, fera l'affaire aussi bien jusqu'à la prochaine fois. Ces histoires de nom, c'est toujours un roman, par en dessous. Rien n'empêche qu'un roman, cela dit, soit très scrupuleusement un guide, avec son index des noms, même.

« Mais l'événement de la saison érotique est certainement Tricks de Renaud Camus. Inouï d'impudeur, et pourtant tranquille comme une bluette : depuis Henry Miller on n'avait pas connu ça et pour le style, pardon, c'est bien meilleur : une espèce de musique répétitive très... défonçante. Depuis toujours, on se demande à propos des femmes : mais qu'est-ce qu'elles veulent ? Après Camus on ne pourra plus dire des homosexuels : mais qu'est-ce qu'ils font ? Parce que tout y est. Et le reste.

Laurent Dispot, Le Matin.

« Le livre de Renaud Camus illustre, en tout cas, magnifiquement, avec leur crâne à ras et leur moustache nette, la génération des garçons tranquilles. »

Jean-Luc Hennig, Libération.

« L'esthétique que poursuit Renaud Camus est celle du discours de vérité. Déjà, il y a trois ans (la rumeur des critiques était formelle), il avait jeté dans la littérature un pavé Tricks, avec sa façon sans détour de parler du sexe, de "le dire" selon l'expression aujourd'hui consacrée. Dire la vérité demande des prouesses, mais alors le sexe ! (...) C'est vrai que Tricks est un très beau livre... »

Gilles Barbedette, Gai Pied.

« Cette non-écriture volontairement plate, pratiquement non évolutive, vous force à l'écoute, à la limite vous ne savez plus quand vous tournez la page... »

Françoise Xénakis, Le Matin Magazine. « Précisément exacts, rapides, cérébraux, réservés dans l'expression, lucides, excitants, ces Tricks sont une relation très "française" et mesurée des aventures d'une nuit. Le récit met en valeur une foule de détails et de particularités des bars, des rues, des lits, observés tous avec une merveilleuse bienveillance. »

Allen Ginsberg, pour l'édition américaine de Tricks. « Quoi qu'il en soit, ce qui est sûr c'est qu'il écrit rudement bien. »

Gore Vidai, The Nation.

Pourquoi suicide d’une nation ? Parce que les Français avancent docilement vers la disparition de leur culture et de leur identité, la nation se précipite vers son propre effacement, sans que s’observe un refus réel de cette mort annoncée. Pourquoi les citoyens ne s’insurgent-ils pas ? Pour une raison morale. Et plus précisément : à cause d’une erreur morale. Une propagande sans relâche les a convaincus que la morale était du côté du système immigrationniste et multiculturaliste et que, s’ils s’en détachent, ils vont choir dans le crime idéologique. Mais le remplacisme, la doctrine qui promeut le changement de peuple, n’est pas une morale, et cela pour trois raisons au moins : elle bafoue la vérité, elle instaure une société brutale, elle exige constamment la suspension du jugement moral.

Renaud Camus est écrivain, il a publié aux éditions P.O.L et aux éditions Fayard romans, essais, journaux intimes, églogues, élégies, etc. Ses ouvrages les plus récents, Le Grand Remplacement, Les Inhéritiers, Le Changement de peuple, et les dernières livraisons de son journal sont auto-édités (www.renaud-camus.net). Président du parti de l’In-nocence, il est aussi le fondateur du NON (au Changement de Peuple et de Civilisation).

Très tard, il y a encore des jours heureux - c'est déjà de l'autre côté. Il y a de jolies promenades, mais c'est au pays des ombres.

Exactitude étymologique d'une part, réalité linguistique de l'autre : la langue vit, se tord, oublie ses nuances, se les réapproprie quelquefois au détour d'un usage. La leçon de Renaud Camus ? S'immiscer dans le secret des mots, dans les rouages les plus délicats de notre grammaire, donner accès à la véritable jouissance du parler et de l'écrit.

Un homme d’une cinquantaine d’années, écrivain, rencontre un garçon de vingt ans, un étudiant. Une semaine durant, ils se voient à plusieurs reprises, assez longuement. Tous les deux tiennent un journal. L’écrivain propose au jeune homme la publication conjointe, sous une même couverture, des pages qu’ils ont écrites l’un et l’autre pendant la même courte période. Le livre aurait pour titre le prénom du garçon, Incomparable (conte cruel).

Le Grand Remplacement n’est ni une théorie ni un complot. C’est un état de fait observable dans la plupart des pays occidentaux.

Tout le monde le voit, sauf les démographes.

Tout le monde en parle, sauf les journalistes.

Tout le monde s’en effraie, sauf les politiques.

Les plus audacieux l’évoquent à demi-mots.

Partout le déni, l’autocensure ou simplement la peur. Comme si le réel n’avait pas lieu.

« Ils ont des yeux et ne voient pas. » Terrible cécité.

Il y avait un peuple, il y en a un autre. C’est le même administrativement ; ce n’est plus le même historiquement, culturellement, ethniquement, religieusement.

À travers une série d’interventions publiques, Le Grand Remplacement décrit ce phénomène inédit à l’échelle des temps historiques. L’expression a fait le tour du monde, elle est immédiatement intelligible dans tous les idiomes de la Terre.

Or, l’ouvrage dont elle est tirée n’a été traduit dans aucune langue. C’est un livre fantôme, jusqu’ici édité à compte d’auteur. C’est dire l’ampleur du non-dit et le poids des censures invisibles. Voici donc porté à la connaissance du public l’un des plus grands textes de notre temps rédigé par l’une des plus grandes voix de notre temps. Après l’avoir lu, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !

« Le Grand Remplacement n’est ni un fantasme ni un complot, c’est le drame historique de notre époque. » Éric Zemmour

« J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a “trahi la confiance du régime” et “devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités”. Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? » — Bertolt Brecht, “La Solution”

La plaisanterie fameuse de Brecht est devenue pour nous une réalité. « Le changement c’est maintenant », promettait François Hollande : le changement de peuple, oui, c’est maintenant, et aussi le changement de civilisation qu’il implique nécessairement. Les socialistes ont suivi les conseils de Terra Nova et escompté du nouveau peuple et de ses voix, naïvement, la garantie d’être au pouvoir à jamais. Mais de cette substitution démographique les gouvernements de droite sont tous aussi responsables que la gauche, de même que le patronat et les intérêts mondialistes, qui ont besoin pour leurs affaires de l’“homme remplaçable”, désoriginé, déculturé, désaffilié, échangeable et délocalisable à merci.

« Le Grand Remplacement » était un recueil de conférences. L’auteur reprend ici les mêmes thèmes, les unifie, les réorchestre et les enrichit, en un essai d’une seule venue.

Lorsqu’à l’été de 1882 mourut Dieu, dans une page de Nietzsche, Il fut remplacé par la Science comme instance suprême de la vérité. La nouvelle religion est aussi menacée d’impostures que la précédente, et pourrait bien durer moins, mais elle règne comme aucune avant elle. Elle remplace le regard, l’expérience sensible, le réel tel que l’ont éprouvé, aimé et subi les peuples durant des millénaires, et jusqu’au chagrin. Elle se substitue à tout, elle a réponse à tout, elle se charge de tout. C’est pour l’homme la dépossession suprême. Ses yeux, ses mots, son aptitude à tirer la moindre conclusion de ce qu’il observe ou subit, rien ne lui est plus de rien. Toute pertinence lui est ravie.

Taylor comprend cela tout de suite et proclame le remplacement de l’homme par le Système, au nom du Management scientifique de ce qui sera bientôt le parc humain. Inspiré par les Abattoirs de Chicago Ford ajoute à la doctrine la chaîne de montage et ouvre la voie à l’industrialisation totale de l’espèce, aux applaudissements rivaux du communisme et du nazisme. Vertueuse synthèse des grands totalitarismes modernes, le remplacisme global, du producteur devenu consommateur de la Terre, fait gratuitement un produit. Pour garantir son interchangeabilité, il procède à sa liquéfaction avant liquidation. Il n’y faut que sa dépossession : de la race (c’est fait), du sexe (c’est en cours), de la conscience (l’école, la culture et la drogue y pourvoient), de son pays (le Grand Remplacement l’assure).

Le mot “race”, sans parler de la chose (qu’elle existe ou pas), a été chargé tout soudain, vers le dernier quart du XXe siècle, de tous les péchés de la terre. Il n’en fallait pas moins pour permettre une des plus considérables commotions de l’histoire de l’humanité, le Grand Remplacement, qui allait jeter sur les routes et les mers des dizaines de millions d’hommes et de femmes, transformer le visage de plusieurs grandes nations et changer de fond en comble une ou deux civilisations.

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