Tous les livres de Ricardo Romero
Roque Rey a douze ans lorsqu’il enfile les chaussures de son oncle pour faire le tour du pâté de maisons. Sa balade ne doit durer que quelques minutes. Il ignore que, porté par les souliers, il vient de commencer un long périple qui le conduira loin de Paraná, jusqu’à Buenos Aires.
Lorsqu’il reviendra dans sa ville natale près de trente ans plus tard, Roque Rey aura connu la dictature argentine et ses victimes. Le retour à la démocratie. La terrible crise de 2001. Il aura rencontré un prêtre parricide, intégré un groupe de musique tropicale, fréquenté une enfant surdouée et des centaines de morts qui, à travers leurs propres chaussures, lui auront révélé un peu de leur vie. Il aura aimé et pleuré, ri et souffert, pas mal fui, aussi. Et beaucoup dansé.
D’une rare maîtrise, Histoire de Roque Rey est un roman d’aventures aussi fascinant qu’envoûtant.
« Une expérience sensuelle et intime. » (Perfil)
« Sous l’apparence d’un grand roman américain, un vaste territoire peuplé d’histoires. » (Otra parte)
Ricardo Romero est né en 1976 à Paraná, dans le nord-est de l'Argentine. Éditeur, directeur d'une revue littéraire, il est l'auteur de plusieurs romans et nouvelles. Histoire de Roque Rey est son premier roman traduit en français.
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon.
(Source : Seuil)
Jeune diplômé de l'école de police, Pampa Asiain est muté dans le village de Monge, à des centaines de kilomètres de Buenos Aires. Là-bas, il n'y a rien - une route, un bar, une quincaillerie, des maisons abandonnées - et il ne se passe rien, du moins en apparence. Jusqu'à ce soir d'hiver où un appel téléphonique l'envoie sur la rive d'un lac. Pampa y trouve le corps d'une jeune fille pendue aux branches d'un arbre. Contre toute attente, il décide de ne parler à personne de sa découverte, et c'est d'une manière peu orthodoxe qu'il va se mesurer aux secrets de cette petite communauté.
Entre Fargo et Twin Peaks, Ricardo Romero nous emmène dans un territoire au plus profond de l'Amérique où nos tragédies se font insignifiantes devant l'immensité de la nature. Fort de son atmosphère onirique, Je suis l'hiver hantera longtemps le lecteur avec ses décors enneigés et ses personnages seuls, profondément humains.
Paraná, en Argentine, lors d'une longue nuit pluvieuse. Juan et Juan, tueurs à gages et amants, attendent en vain leur cible. Elisa danse dans sa robe rouge pendant que la fête bat son plein autour d'elle. Ángel joue de la batterie comme si c'était la seule chose qui le retenait dans ce monde. Manuel et son frère Vicente cherchent un chien perdu. Baltasar doit s'enfuir, mais la ville ne le laissera pas partir. Veracruz veut mettre fin à son exil, mais la ville ne le laissera pas revenir.
Alors que la pluie torrentielle provoque embouteillages monstres et glissements de terrain, ces personnages se cherchent, se croisent, révèlent peu à peu ce qui les relie. Les Chiens de la pluie est un roman choral, urbain, dans lequel le montage est la clef. Un de ces livres rares qui illuminent avec l'intermittence d'un orage électrique la véritable essence de la solitude.