Shan Serafin
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Note moyenne : 6.25/10Nombre d'évaluations : 4
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"Trois femmes disparaissent" de James Patterson offre une plongée captivante dans un monde où l'intrigue diabolique prend le devant de la scène, tenant les lecteurs en haleine du début à la fin. Dès les premières pages, l'auteur dévoile son talent remarquable pour concevoir une trame solide et imprévisible, laissant peu de place aux conjectures anticipées.
L'efficacité narrative de Patterson est indéniable, avec une écriture fluide qui maintient le rythme haletant du récit. Le suspense, judicieusement calculé et maîtrisé, alimente l'envie irrésistible de tourner les pages sans relâche. Le lecteur se retrouve rapidement happé par l'histoire, incapable de décrocher avant d'avoir résolu le mystère complexe qui se déroule sous ses yeux.
Le détective Sean Walsh, le protagoniste central, ajoute une dimension personnelle et émotionnelle à l'intrigue, car l'une des disparues n'est autre que sa propre femme. Cette connexion personnelle avec le mystère renforce l'implication émotionnelle du lecteur, l'incitant à partager l'urgence de Walsh à démêler les fils de cette affaire.
L'assassinat du mafieux Anthony Costello sert de point de départ à une série d'événements mystérieux, avec trois femmes apparemment disparues depuis ce moment crucial. Patterson réussit à susciter l'intérêt du lecteur en présentant un dilemme intrigant : ces femmes sont-elles des victimes innocentes ou des complices fugitives ?
Le style de Patterson offre une lecture fluide et accessible, tandis que son talent pour maintenir une tension constante rend chaque rebondissement palpitant. Ce thriller captivant révèle un auteur talentueux, maître dans l'art de la construction narrative et de la manipulation des attentes du lecteur.
En conclusion, "Trois femmes disparaissent" est un ouvrage incontournable pour les amateurs de suspense et de thrillers bien ficelés. James Patterson livre une performance impressionnante avec cette histoire captivante, démontrant pourquoi il est reconnu comme le maître incontesté du suspense mondial. Une découverte incontournable pour ceux qui apprécient les intrigues intelligentes et les rebondissements surprenants.
Afficher en entierCe roman est bien la preuve qu’un auteur ayant une certaine notoriété continue à être publié malgré la proposition d’une intrigue médiocre. Effectivement, Trois femmes disparaissent est un roman qui n’aurais jamais du être accepté par une maison d’éditions.
L’intrigue, très alléchante à la lecture du résumé, devient totalement inexistante dès la première page. En effet, alors que l’on pouvait d’attendre à la disparition des trois jeunes femmes, ces dernières sont interrogées les unes après les autres après leur soi-disante cavale en solitaire. Malheureusement, l’alternance narrative ne parvient pas à rendre intéressantes ces disparitions suite à l’homicide du mafieux.
A moins d’être dénué d’un minimum de logique et de réflexion, le coupable est très rapidement identifié après quelques pages seulement. Sans connaitre les raisons du passage à l’acte, il est néanmoins impossibles de se tromper quant à l’identité de l’assassin. Ensuite, les 250 pages qui suivent ne sont que du remplissage de très mauvaise qualité. Les détails inutiles sont légions et détruisent la dynamique d’une intrigue qui, finalement, est restée au point mort.
Le dénouement final, très attendu, ne parvient pas à rattraper le fiasco qui précède. Les rebondissements sont inexistants et peu nombreux sont les lecteurs qui parviendront à arriver au bout de leur lecture. Une preuve est d’ailleurs présente dans ce roman. Au fur et à mesure des pages, le travail de correction de la maison d’édition française est de plus en plus mauvais. Les erreurs sont effectivement très nombreuses dans les derniers chapitres où une simple lecture auraient permis de les éviter (oubli de mots, inversion de mots, faute d’orthographe…).
Une immense déception de la part d’un auteur qui nous avait habitué à mieux. A quoi bon vouloir à tout prix publier 5 à 6 romans chaque année si c’est pour proposer cette médiocrité ? L’argent est-il donc le moteur des auteurs les plus prolifiques ?
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