Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 956
Membres
1 014 489

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Slavoj Zizek

L'analyse politique contemporaine ne peut faire l'impasse sur la culture de masse, qui est aujourd'hui l'un des champs de bataille idéologiques centraux de notre époque. De Richard Wagner à Mel Gibson, en passant par Matrix et Alfred Hitchcock, Slavoj Zizek explore l'imaginaire collectif occidental à partir des mutations subjectives à l'oeuvre dans l'art moderne, par le biais d'une pensée de l'esthétique qui ne s'embarrasse pas de hiérarchisation et ne se dissocie pas de la question politique et psychanalytique.

Zizek, persuadé que la notion de subjectivité doit aujourd'hui être réinventée, tente de mieux comprendre la nouvelle donne subjective et idéologique. Le cybersexe, la psychanalyse, l'événement politique, l'opéra, le cinéma viennent nous rappeler la dimension toujours hautement problématique du rapport au réel. "Inclassable, Zizek tient à une pensée, comme l'on disait jadis, essentiellement critique, qui ne fait grâce à aucun bord que ce soit, évoquant, dans ses meilleurs moments, les Minium, moralia d'Adorno.

En interrogeant de façon excessive, sinon injuste, le monde actuel, cet imprécateur nous pousse à agir sur lui pour le rendre plus vivable" (Patrice Bollon, Le Figaro littéraire).

Présentation de l'éditeur

" Bienvenue dans le désert du Réel "... C'est ainsi que Morpheus, dans le film Matrix, introduisait un Néo stupéfié à la " vraie réalité " d'un monde dévasté : un ground zero planétaire. Slavoj Ziiek se propose d'analyser les investissements pulsionnels et idéologiques qui ont façonné notre nouvel ordre mondial depuis l'effondrement des tours du World Trade Center, le 11 septembre 2001 à New York. La tâche critique consiste aujourd'hui à replacer l'" événement " dans le contexte des antagonismes du capitalisme mondial. Le vrai choc des civilisations pourrait, dans cette perspective, se révéler n'être qu'un choc à l'intérieur de chaque civilisation. L'alternative idéologique opposant l'univers libéral, démocratique et digitalisé, à une radicalité prétendument " islamiste " ne serait en définitive qu'une fausse opposition, masquant notre incapacité à percevoir les vrais enjeux politiques contemporains. Le seul moyen de nous extraire de l'impasse nihiliste à laquelle nous réduit cette fausse alternative est une sortie de la démocratie libérale, de son idéologie multiculturaliste, tolérante et postpolitique.

La parallaxe est le déplacement apparent d'un objet que provoque un changement du point d'observation. Le philosophe ajoutera que la différence observée n'est pas simplement subjective. Dans la terminologie hégélienne, on dira plutôt que le sujet et l'objet sont en fait intrinsèquement " médiatisés " si bien qu'un changement épistémologique dans le point de vue du sujet traduit toujours un changement ontologique dans l'objet lui-même. On connaît aujourd'hui toute une série de parallaxes, dans des domaines très différents. Dans la physique quantique (la dualité de l'onde et du corpuscule) ; dans la neurobiologie (l'écart entre le cerveau et la pensée) ; la parallaxe de la différence ontologique la discordance entre l'ontique et l'ontologique ; la parallaxe du Réel (le réel lacanien n'a aucune positivité substantielle, il est juste l'écart entre la multiplicité des points de vue qui le visent) la parallaxe de l'inconscient, qui commande l'absence de mesure commune entre les deux aspects de l'édifice théorique de Freud l'interprétation des formations de l'inconscient et la théorie des pulsions ; et enfin la parallaxe politique, dont le vieux nom est " lutte des classes ". Finalement, ce livre tente de renouveler le matérialisme dialectique, tout en restant fidèle au projet communiste.

Le cœur subversif de l'héritage chrétien est bien trop précieux pour être abandonné aux intégrismes et à la multitude des spiritualismes New Age. Christianisme et marxisme doivent combattre main dans la main, agripper le principe de charité, et défendre cette Altérité utopique dont toute position révolutionnaire devrait s'inspirer. Zizek met en place une discussion théologique qui confronte le Décalogue avec les droits de l'homme. Il retrace la genèse de l'Absolu, tant sur le plan philosophique (Schelling, Hegel, ou Heidegger) que théologique (saint Paul) et psychanalytique (Freud), à la lumière du paganisme, du néopaganisme, du judaïsme et du christianisme. Puis il démontre la vocation révolutionnaire de l'agapè paulinien qui tend moins à suspendre la Loi que son cercle vicieux, induit par le désir de transgression. Et si le pari chrétien n'était pas la rédemption, mais cette forme de " haine " prescrite par le Christ quand il appelle l'homme à se " débrancher " de la communauté ? Et si le dépassement de cette Loi même plaidait pour son abandon ? Un essai qui relance, dans une perspective passionnante, les enjeux ontologiques et anthropologiques de la religion.

Un spectre hante les intellectuels occidentaux, le sujet cartésien, prétendument dominateur, exploiteur de la nature et aveugle aux particularismes. Ils ont beau se livrer officiellement une lutte à mort, tous sont unis en une Sainte-Alliance destinée à exorciser ce spectre : l'obscurantiste New Age et le déconstructionniste postmoderne ; le théoricien habermassien de la communication et le partisan heideggérien d'une pensée de l'Etre ; le scientifique cognitiviste et l'écologiste intégriste ; le (post) marxiste critique et la féministe. Le Sujet qui fâche s'engage au contraire à réaffirmer le sujet cartésien, à démontrer que l'attitude productiviste moderne ne constitue pas la réalisation de son potentiel profond. Il ne propose pas un retour au cogito dans la forme sous laquelle cette notion a dominé la pensée moderne (le sujet pensant transparent à lui-même), mais tente de mettre en lumière son envers oublié, le noyau non reconnu du cogito, toujours en excès, très loin d'une image pacifiante du Soi. Slavoj Zizek entreprend une confrontation détaillée avec la tradition de l'idéalisme allemand, Heidegger, Kant, Hegel ; puis avec les quatre philosophes actuels qui, d'une manière ou d'une autre, ont pris Althusser pour point de départ avant de développer leur propre théorie de la subjectivité politique : Laclau, Balibar, Rancière et Badiou. Enfin, il analyse le glissement " déconstructionniste " de la problématique du sujet vers celle de la multiplicité des positions subjectives et des modes de subjectivation, en discutant notamment la théorie de la formation du genre de Judith Butler. Mais la portée de ce livre n'est pas seulement philosophique. Il s'agit d'une intervention politique engagée, qui traite la question de notre époque : comment reformuler un projet politique anticapitaliste de gauche à l'époque où dominent le capitalisme mondialisé et son complément idéologique, le multiculturalisme libéral-démocrate ?

Présenter la globalisation comme une menace pour les particularismes identitaires est faux, puisque la véritable opposition se joue entre globalisation et universalisme. Le monde nouveau qui s’annonce est global, mais pas universel. Cet ordre nouveau, plutôt que de nier le particulier, octroie, voire impose à chacun une place bien définie avant de la folkloriser. Par conséquent, ce ne sont pas les particularismes qui se voient menacés par la globalisation, mais bien l’universalisme. Si l’on veut aller un peu au-delà de l’éloge simpliste du particulier, il est nécessaire de penser à la fois la globalisation et la valorisation des particularismes identitaires comme faisant partie d’une double dynamique propre au capital. Nous assistons ainsi à une sorte de pacte étrange entre le capitalisme global postmoderne et les sociétés pré-modernes. Dans ce contexte, un Eurocentrisme susceptible d’entretenir un rapport actif avec l’héritage culturel du continent est seul à même de défendre cette notion d’universalisme, à condition de savoir le penser ! Il faut donc être sévère à l’égard de la vision de l’Europe telle qu’elle est envisagée par nos élites bureaucratiques : Que veut l’Europe ? Comment faire pour qu’elle ne débouche pas sur une arrogance à l’américaine ? Un dialogue extrêmement critique avec ce projet s’impose. Car comment se permettre de critiquer les États-Unis sans critiquer dans un premier temps l’Europe ? Slavoj Zizek pose un certain nombre de bonnes questions : Sommesnous en guerre, et avons-nous un ennemi ? Pour quelles raisons adorons-nous tous détester Jorg Haider ? Comment et pourquoi Vaclav Havel a abdiqué face à la logique du capitalisme ? Comment pouvons-nous nous approprier l’histoire européenne d’une manière radicalement nouvelle ?

Un essai essentiel pour comprendre les ressorts des turbulences de notre monde. Des clés pour les penser et y résister.

L'avènement du capitalisme, voire de la civilisation, cause-t-il plus de violence qu’il n’en empêche ? Existe-t-il de la violence dans la simple idée du « voisin » ? Et se pourrait-il que la forme d’action la plus appropriée contre la violence soit aujourd’hui de la contempler, de penser ?

Dans cet appel passionné à la prise de conscience, Žižek pose son regard implacable sur nos démocraties capitalistes et les soulèvements qui les ont marquées ces dernières années (émeutes des banlieues parisiennes en 2005, ou violences suivant l’ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans). Il explore les régimes totalitaires sanglants du siècle dernier et cette violence qualifiée de « divine ».

En s’appuyant sur les cultures académique et populaire, Kant, Lacan, les blagues, la littérature et le cinéma contemporains, cet ancien universitaire, devenu icône philosophique, discute la violence inhérente à la mondialisation, au capitalisme, aux fondamentalismes et au langage. Cet ouvrage confirme sa position parmi les plus érudits – et les plus incendiaires – des penseurs actuels.

« Žižek est le plus brillant héraut de la psychanalyse, et même de la théorie culturelle en général, qui ait vu le jour en Europe depuis des décennies. »

Terry Eagleton, université d’Oxford

« Un critique étonnant et audacieux, qui ne regarde pas en arrière et ne respecte pas les chapelles. Il virevolte dans l’ère des images globalisées et des réalités fabriquées. »

Times Literary Supplement

« Il met la culture en pièces. Žižek pense l’après-guerre en avance rapide. »

Village Voice

Aucun doute n'est plus permis : le système capitaliste global entre à toute vitesse dans sa phase terminale.

Crise écologique mondiale, révolution biogénétique, marchandisation effrénée et croissance explosive des divisions sociales sont, selon Zizek, les quatre cavaliers de l'apocalypse à venir. Mais la mort du capitalisme doit-elle entraîner, comme le croient beaucoup, la fin du monde ? Non. Il y a un espoir. Nos réponses collectives à la catastrophe correspondent précisément aux étapes du deuil décrites par la psychologue Elisabeth Kübler-Ross : déni, explosion de colère, tentatives de marchandage, puis dépression et, enfin, acceptation.

C'est après avoir atteint le point zéro, après avoir traversé le traumatisme absolu que l'individu, devenu sujet, pourra discerner dans la crise l'occasion d'un nouveau commencement. Mais la vérité traumatique doit faire l'objet d'une acceptation et se vivre pleinement pour qu'ait lieu ce tournant émancipateur. Notre salut viendra d'une réaction à l'idéologie multiculturaliste hégémonique qui entrave notre prise de conscience politique, mais aussi par la lutte.

La lutte contre l'autorité de ceux qui sont au pouvoir ; contre l'ordre global et la mystification qui l'étaye, contre nos propres mécanismes d'évitement et d'aveuglement qui nous conduisent à inventer des remèdes ne faisant qu'aggraver la crise. Dans une analyse magistrale, où la géopolitique tient une place de choix, Zizek nous engage, au vu de l'inéluctable prolétarisation qui entraîne la subjectivité contemporaine vers le chaos, à repenser radicalement le concept d'exploitation.

Et il détecte en même temps les indices d'une culture communiste possible dans des utopies comme le " peuple des souris " de Kafka, ou dans celles que suggère le collectif des surdoués déjantés des Plus qu'humains de Theodore Sturgeon ou le groupe de rock Rammstein.

Dans un court essai écrit à chaud, le philosophe slovène Slavoj Zizek revient sur les attentats perpétrés le 7 janvier 2015 dans les bureaux de Charlie Hebdo. Les terroristes sont-ils de vrais fondamentalistes ? Quel est leur rapport à la modernité ? Et si les idées véhiculées par l’islam radical portaient déjà la marque d’une défaite idéologique face au modèle occidentalo-capitaliste ? Qu’a à nous dire la psychanalyse lacanienne du voile ? Dans des pages incisives et roboratives, Zizek met en perspective un événement encore largement impensé.

- Connaissez-vous la mâchoire de Norman Bates ?

- Que se passe-t-il réellement chez Ernie ?

- Pourquoi le théâtre est-il l'endroit idéal pour mourir ?

- Quel rapport entre Charlie et Charlie ?

- L.B. Jefferies est-il aveugle ?

- Qui est le vrai coupable ?

Une nouvelle traduction et édition de l'ouvrage-culte d'une figure majeure de la pensée contemporaine. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Lacan sans jamais oser le demander à Hitchcock revisite les chefs-d'oeuvre d'Hitchcock à travers les concepts de la pensée de Jacques Lacan : Vertigo, L'Homme qui en savait trop, Psychose, La Mort aux trousses...

Le titre, inspiré de Woody Allen, reflète également la méthode provocatrice de ce grand livre: comprendre le cinéma via la psychanalyse, mais aussi la psychanalyse via le cinéma !

Slavoj Zizek a dirigé cet ouvrage collectif réunissant de nombreux auteurs dont notamment le grand philosophe américain Fredric Jameson.

Faut-il ranger le Manifeste du parti communiste parmi les documents qui jettent un regard éclairant sur le passé, et rien de plus ? Dans un paradoxe proprement dialectique, même les impasses et les échecs du communisme du siècle, clairement fondés sur les limites du Manifeste, témoignent de l actualité de ce texte : la solution marxiste classique a échoué, mais le problème demeure. Le communisme, aujourd hui, n est pas le nom d une solution mais celui d un problème, celui des communs dans toutes leurs dimensions : les communs de la nature, menacés par la pollution et l exploitation ; les communs biogénétiques le transhumanisme devient une perspective réaliste ; nos communs culturels, au premier rang desquels le langage, nos outils de communication et d éducation, mais aussi les infrastructures ; et, last but not least, les communs comme espace universel de l humanité, un espace dont personne ne devrait être exclu.

Après plus de cent ans de luttes féministes. mais aussi plus de cent ans de psychanalyse, pourquoi le rapport entre les sexes ou, plutôt, le rapport de l'être au sexuel est-il toujours déséquilibré ?

Guerre des sexes, émancipation des femmes, contestation de l'hégémonie hétérosexuelle, mariage gay, LGBT : l'éclatement du sexuel semble illimité, en même temps que de nouvelles transformations identificatoires cherchent à s'imposer, ce qui confirme si besoin était, à quel point toute forme de sexualité implique peu ou prou une norme.

Mais toute norme contient à son tour ses propres lois restrictives, de telle sorte que le malaise auquel Freud pouvait faire allusion, loin de s'estomper, perdure toujours : ce qui semble nouveau porte surtout la trace de l'ancien qu'il essaie de surmonter.

La sexualité comme telle doit être ainsi remise en question. Jean-Claude Milner, Slavoj Zizek et Juan Pablo Lucchelli entrent en dialogue à partir des champs au départ bien distincts et ne craignent pas d'aborder des sujets qui fâchent et divisent l'opinion.

Ils tentent ainsi de poser des balises et d'ouvrir des trouées dans les discours sur les sexualités.

Ils suivent en cela les conseils d'un James Joyce : "Si nous ne pouvons pas changer le pays, changeons au moins de conversation".

L'idée que le plus grand danger réside dans les différentes formes d'intolérance, de nature ethnique, religieuse ou sexuelle fait aujourd'hui consensus. Mais doit-on forcément la partager ? Le modèle de tolérance multiculturelle dominant est-il si innocent que cela ? Il se pourrait bien, en fait, que se dissimule derrière ce principe d'indulgence un processus de dépolitisation généralisé, voire le glas de toute politique véritable, c'est-à-dire conçue comme production d'" universels concrets" aptes à donner un sens à notre agir. Le multiculturalisme dépolitisé est la nouvelle idéologie hégémonique du capitalisme global, partagée aussi bien par la droite que par la gauche. Il est donc nécessaire de réaffirmer l'importance de la passion politique, fondée sur la discorde.

Slavoj Zizek émet ici l'idée qu'une forte dose d'intolérance est nécessaire pour élaborer une critique pertinente de l'ordre présent des choses. Il est indispensable d'attaquer les prises de position multiculturelles défendues habituellement avec zèle, et de plaider pour une nouvelle politisation de l'économie. La tolérance, il ne devrait même pas y avoir de maisons pour cela...

L’Europe est à la croisée des chemins. Le flux des réfugiés et le terrorisme islamiste ont plongé le continent dans la plus grande crise depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans un monde qui fonctionne en excluant des régions et des populations entières, est-ce si surprenant que les sociétés s’effondrent, que les hommes se radicalisent ou qu’ils aspirent à rejoindre l’Europe ? Il ne s’agit pas un choc des civilisations mais d’une nouvelle lutte des classes.

C’est pourquoi nous devons impérativement défendre les valeurs européennes, qui sont les seules à même de lutter contre les causes économiques des flux migratoires et du terrorisme. Une telle solidarité globale est peut-être une utopie, mais si nous ne nous y engageons pas, alors nous méritons d’être perdus.

Le best-of des idées pour 2020 !

Les meilleurs articles des grands penseurs de notre temps parus dans la presse internationale, sélectionnés et présentés par la rédaction de Philosophie magazine.

Quelles sont les grandes transformations de notre temps? Quels penseurs permettent de les saisir? Dans quels textes ont-ils formulé leurs visions du monde?

Rédigés par des philosophes, des écrivains et des historiens pour éclairer à chaque fois une question précise de notre temps, ces textes permettent de dresser un véritable panorama des idées contemporaines.

Peut-on encore se dire «communiste» après le goulag ? La question anime et divise celles et ceux qui ne se résignent pas à l’ordre capitaliste et à son cortège d’injustices. La crise de 2008 a suscité un intérêt renouvelé pour la pensée de Karl Marx, a ravivé la lutte des classes et a redonné du crédit aux thèses anticapitalistes. La jeune génération militante, qui se mobilise contre l’austérité, contre le racisme, contre le sexisme et pour le climat, lutte pour une société qu’elle ne sait comment nommer. Est-ce ici un désir de communisme qui refait surface ? Peut-on revivifier l’idéal communiste en passant outre les régimes qui l’ont incarné (ou ont prétendu l’incarner) au siècle passé ?

Manuel Cervera-Marzal a posé ces questions à quatorze figures majeures de la pensée critique contemporaine.

Cet ouvrage polyphonique est un espace de débat accueillant des intellectuels aux sensibilités multiples. Leurs avis divergent, parfois fortement, face à cette interrogation: «est-il possible et souhaitable de réinvestir le signifiant “communiste” et de le doter d’un contenu positif, désirable, mobilisateur?».

Nous vivons un tournant historique.

Non, nous n'avons pas assisté à " la fin de l'Histoire ". Loin de marquer le début du règne d'une démocratie universelle et d'un capitalisme heureux, la chute du mur de Berlin a inauguré une période de tourments politiques.

Ascension de partis nationalistes (pensons par exemple au Front national), démagogie (telle que l'incarne Donald Trump), souverainisme (Brexit), tendances autoritaristes d'Europe centrale et d'Europe de l'Est (Hongrie et Pologne), appels à la " grandeur " et à la " pureté " nationale (Narendra Modi en Inde, Vladimir Poutine en Russie), vague générale de xénophobie et de crimes haineux, brutalisation des discours politiques, complotisme, " ère post-vérité ", appels à l'érection de murs toujours plus nombreux, toujours plus hauts...

Tout se passe comme si nous assistions à un grand retour en arrière.

Comme si la peur, la violence et le repli sur soi l'emportaient sur les espoirs jadis nourris par la mondialisation.

Quinze intellectuels, chercheurs et universitaires de renommée internationale explorent les racines profondes de la situation qui est la nôtre aujourd'hui, et qu'il est permis d'appeler une " grande régression ". Ils la replacent dans son contexte historique, s'attachent à élaborer des scénarios possibles pour les années à venir, et débattent des stratégies susceptibles de la contrecarrer.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode