Steinunn Sigurdardottir
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Note moyenne : 8/10Nombre d'évaluations : 3
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Les derniers commentaires sur ses livres
Je suis dans une longue série de livres qui me laissent perplexe. Celui-là en fait partie. Je ne peux pas dire que j'ai aimé et pas dire non plus que j'ai détesté. Les 2/3 du début m'ont semblé embrouillé, confus. On passe du passé au présent, entre le médecin et sa femme, le médecin et son ami. Ça ne manque pas d’intérêt mais un peu de clarté aurait été la bienvenue. Par contre la dernière partie m'a plus plu. Les choses sont plus claires, on arrive à la fameuse révélation de ce qui s'est passé quand il était enfant, qu'on avait déjà senti venir mais qui est clairement expliqué. Le personnage est perdu dans des sentiments contradictoires. Vivre, mourir, tuer ou pardonner. C'est à ce moment qu'on s'aperçoit que l'amitié le sauve. Finalement, plus de positif que de négatif dans ce livre malgré un début de lecture difficile.
Afficher en entierUn livre éprouvant et pourtant, lumineux, plein d'espoir. Le dilemme de Martin Montag fait monter en lui une pression qui le pousse à envisager le pire. Une alternative de toute façon imparfaite. L'amitié entre ce médecin brillant et son ancien patient, ex-SDF, est au coeur de ce livre, encore plus porteuse d'espoir que l'amour de Martin pour Petra. Une amitié pour se comprendre, pour survivre...
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2013/11/le-monstre-est-une-tumeur.html
Afficher en entierMalgré un titre accrocheur et un début d'histoire prometteur, ce petit livre empile les clichés, aussi bien en amour que sur Paris. La précision des lieux et des rues est à saluer mais on regrette bien vite la tournure des événements, prévisibles et finalement peu intéressants. L'histoire et son dénouement décousu en trois chapitres qui n'ont pas réellement grand chose à voir les uns avec les autres n'est tout simplement pas à la hauteur du thème traité : l'amour impossible. Se frotter aux sentiments humains est dangereux, encore plus lorsque l'on prend Paris pour cadre et que l'intrigue amoureuse implique une étudiante et son professeur. En plus de ne pas tenir la route, l'ennui se fait parfois sentir et les sentiments contradictoires et peu réalistes de cette Islandaise mettent mal à l'aise. Ajoutez à cela une pincée de dialogues à l'eau de rose et c'est à se demander si Steinunn Sigurðardóttir est vraiment Islandaise tant son histoire, son style d'écriture et ses personnages semblent éloignés de ce que proposent les autres auteurs Islandais. Une amère déception et un sentiment étrange d'avoir entre aperçu un potentiel qui pouvait (aurait pu faire ?) beaucoup mieux nous envahit lorsque l'on tourne la dernière page. Car entre les clichés, les dialogues faciles et les situations peu réalistes, il y a la lueur d'un espoir et ce bruit symbolique de "la brise agitant la nappe des bambous" tel cent portes battant aux quatre vents. Après, est-il possible de parler de "potentiel" quand on sait que l'auteure a sorti ce livre à 60 ans passés...
Afficher en entierToute l'histoire, racontée par la narratrice Maria, est écrite à la première personne, mais un détail intriguant: parfois, sans aucune transition, elle parle d'elle à la troisième personne, comme si elle prenait du recul par rapport à elle-même, dans un souci de dédramatisation: "Maria Holm est le dernier maillon dans la chaîne de froid de ses ancêtres. Ça a commencé tôt, au travail dans les champs, à la campagne, quand j'étais enfant et adolescente, aux foins, au rassemblement des moutons -une enfance islandaise d'autrefois à cent pour cent." (Page 178).
Aucune présentation de la situation de départ ou des personnages: le récit se déroule de suite. Le style de l'auteur oscille entre réalisme très pragmatique et douceur poétique, créant ainsi une atmosphère particulière, parfois drôle, parfois surréaliste, parfois insolente.
Maîtresse Femmes explore le rôle des femmes dans la société moderne, posant des questions telle que féminisme radical, homosexualité, compatibilité entre maternité et vie sociale et professionnelle, pouvoir réel ou supposé. L'auteur ne propose aucune solution mais nous incite à réfléchir à cette question au coeur de l'actualité: quelle peut être la place des femmes dans une société moderne en pleine mutation, déchirée entre traditions et modernisme, dont les codes et les repères ont complètement changé depuis à peine trois générations?Maîtresses Femmes est un roman tout à fait surprenant: certes, les thèmes abordés sont classiques, au cœur de la réflexion qui anime nombre de débats et conflits, mais Steinunn Sigurdardottir en parle d'une façon innovante et parfois attendrissante en créant le personnage de Maria, femme en proie à ses doutes, ses valeurs et ses désirs, nous faisant partager son intimité. Un roman qui se lit d'une traite, dessinant parfois sur nos lèvres un sourire de connivence, faisant couler sur nos joues des larmes d'émotion, suscitant en nous questions et réflexions.
Afficher en entierDédicaces de Steinunn Sigurdardottir
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Biographie
Ecrivain islandaise
[Littérature étrangère]
Née à Reykjavik en 1950
Ancienne journaliste, Steinunn Sigurdardottir est un des écrivains les plus connus d'Islande. Diplômée de psychologie et de philosophie à l'université de Dublin, elle se lance dans l'écriture à l'âge de 30 ans, publiant romans, contes pour enfants et pièces de théâtre. Ses oeuvres les plus connues sont 'La Place du coeur' et 'Le Cheval de soleil'. Petit à petit son succès en vient à dépasser les frontières de son pays où elle est très célèbre, son roman 'Le Voleur de vie' a notamment été adapté pour le cinéma par le réalisateur français Yves Angelo.
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