Tous les livres de Stéphane Bourguignon
La vision lucide et drôle qu'a Stéphane Bourguignon des relations hommes-femmes et son utilisation moderne, visuelle de la langue font de L'Avaleur de sable un roman phare de notre époque
Julien, en deuil de Florence, se jure que jamais il ne retombera dans le piège des femmes. Mais voilà : à 26 ans, on a souvent tendance à surestimer ses forces. Tout comme Pierrot, son meilleur ami, il repiquera du nez dans l'amour...
Au retour d'un souper chez Claire et Michel, les amis de toujours, Édouard arrive au moment où son fils Maxime quitte la maison pour aller vivre chez sa mère. Littéralement sous le choc, Édouard est victime d'un malaise physique qui l'amène à réaliser que sa vie a pris une tangente peu souhaitable. Pour se sortir de cette impasse, il tente la confrontation. Au rendez-vous, il y aura Véronique, son ex-femme, puis Simone, sans compter Claire et Michel… un jardin rocambolesque, une vasectomie shakespearienne, un fusil bien encombrant et de la tendresse, beaucoup de tendresse. Se sortira-t-il indemne de cette prise de conscience ?
C'est bien, les vacances. Quand le ciel est clément. Quand la mer est chaude. Et surtout quand on ne prend pas brusquement conscience que les pilotis sur lesquels on a érigé toute sa vie sont pourris jusqu'au coeur…
Il y a cette femme retrouvée morte en bordure de la rivière. Anonyme. Et il y a Laurie Rivers. Enseignante dans une petite ville du Midwest américain en apparence sans histoire, Laurie tente de faire bouger les choses en sa qualité d’enseignante. N’a-t-elle pas le mandat d’éduquer les plus jeunes et de leur en montrer un peu plus que ce que leur Idaho natal leur propose ? C’est donc plein d’idéal et de bonne volonté qu’elle s’occupera du cas particulier d’Alice Hubbard, jeune fille obèse fraîchement débarquée de Houston.
Mais voilà, à trop vouloir aider les autres, on risque de se perdre un peu soi-même, et le passé de Laurie lui revient comme une gifle et finit par la détourner de ses belles intentions. La jeune Alice prend son envol mais Laurie, elle ?
Julien, en deuil de Florence, se jure que jamais il ne retombera dans le piège des femmes. Mais voilà : à 26 ans, on a souvent tendance à surestimer ses forces…
«Écoute, on oublie ça, excuse-moi, c’est pas correct… j’aurais pas dû te courir après.»
Je déconne complètement, dans deux secondes, je vais carrément m’excuser de m’être fait voler. Pour un gars qui a renoncé aux filles, je trouve que je m’accroche drôlement. … le côté transpercé par un point fulgurant, je trottine de peine et de misère derrière elle, comme un petit poucet qui cherche à rattraper son père.
«— Au fond, dis-je, c’était peut-être une façon d’engager la conversation.
— Va chier crotté!»
Je m’arrête. Pas elle. Une femme qui s’éloigne, c’est horriblement beau. Je le sais, j’en ai connu toute une panoplie comme ça.