Sylvain Audet- Gainar
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Note moyenne : 9/10Nombre d'évaluations : 2
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On se retrouve ici dans un thriller avec une double enquête. Le chapitre 1 est une sorte de prologue où on découvre un peu l'univers de ce roman. Le personnage principal va être papa et souhaite afin de connaître ses origines découvrir qui est son père. Il va donc mener une enquête, durant ces recherches il va y avoir quelques obstacles sur sa route. Il va devoir faire face à plusieurs péripéties donc une grosse. En effet, il va faire face à un harceleur et va donc mener une seconde enquête pour savoir qui est cette personne. La plume de l'auteur est fluide et agréable à lire malgré le fait que par moment le narrateur et interne parfois externe, c'est un peu déroutant. Un bon roman que je recommande à tous les amateurs de thriller.
Afficher en entierJe remercie encore une fois les Editions Ex aequo pour leur confiance.
Micmac à Bucarest correspond à la suite de « Du rififi à Bucarest » du même auteur, mais les deux romans peuvent se lire indépendamment. D’ailleurs c’est ce que j’ai fait puisque je n’ai lu que ce second tome. Et je vous rassure tout de suite, il n’y a aucunement besoin de lire le premier pour comprendre.
Dans cette histoire Arthur Weber, va être confronté à deux enquêtes. La première liée à des morts qui lui sont reprochés et la deuxième est en lien avec son père biologique. Est-ce que ces deux affaires sont liées ?! A vous de lire ce roman pour le découvrir.
J’ai beaucoup aimé ce bouquin et surtout ses personnages hauts en couleur (et je pèse mes mots). Ce roman nous plonge directement dans l’histoire puisqu’il nous présente la fin de notre première victime… Et puis, on pense que les choses vont se calmer, mais on se trompe lourdement. Arthur va donc être confronté à une multitude d’événements qui ne lui laisseront aucun moment de répit. Et donc nous en tant que lecteur on ne s’ennuie pas une seule seconde.
Avec cette histoire on visite Bucarest, on découvre ce pays et son histoire. J’ai beaucoup apprécié le fait d'apprendre des choses sur cet endroit que je ne connais absolument pas. Les notes de bas de pages documentent bien l’histoire et nous apportent pas mal d’informations sans pour autant nous noyer ou nous ennuyer.
L’auteur ajoute une touche d’humour dans son roman et je peux vous dire que ça marche bien malgré le thème sombre du roman. On a affaire à un humour noir, mais à aucun moment ce n’est exagéré.
Comme dis plus haut les personnages sont hauts en couleur et complètement dingues… Entre Arthur qui n’est jamais au bon endroit au bon moment… Răzvan, un petit garçon du huit ans qui met en place des vidéo Youtube avec des prisonniers. Carmen, l’avocate qui a un sacré caractère. Et enfin une bande de vieux qui se sont reconvertis pour ce roman en véritables détectives !
En bref, un bon roman que je recommande !
Afficher en entierVivement la suite !
En effet, ce roman haletant s'achève par « à suivre ». L'intervention d'un mystérieux personnage par le biais d'un coup de fil inattendu relance l'action et soulève de nouvelles questions.
Un livre haut en couleurs, qui nous propose une image intéressante de la Roumanie, à travers les yeux d'un franco-roumain, Arthur, revenu à Bucarest pour une histoire, en apparence banale, d'héritage. Mais, ce n'est au fond ici qu'une belle métaphore, habilement filée sur quel est l'héritage d'un régime communiste connu notamment pour une surveillance policière très efficace, sur les générations actuelles. Un questionnement sur le besoin de connaître son histoire familiale, où sont habilement insérées des informations historiques et culturelles sur la Roumanie. Cela va par exemple jusqu'à l'indication du décalage horaire entre la France et la Roumanie, ou de brèves réflexions sur le cinéma roumain. Beaucoup d'humour et une langue très colorée, très variée aussi, pas mal argotique, qui donne une certaine dynamique au récit.
Pour les personnages, il y un passage qui restitue fort bien leur « consistance » : « Après tout, je profite de l'aide précieuse d'une sacrée escouade ! Un pote aux petits oignons, une urgentiste aussi compétente qu'affriolante, son fripon de fils champion du monde du déguisement et toujours flanqué de son sémillant grand-père philosophe, deux historiens caractériels aux connaissances titanesques, un commissaire mordu d'espionnage, un homo expert en confession sur l'oreiller et maintenant, l'une des actrices les plus renommées de Roumanie ! »
Le titre me semble aussi très bien choisi et je me demande s'il ne constitue pas un clin d'œil à Frédéric Dard. Une lecture que j'ai beaucoup appréciée : légère et sérieuse à la fois.
Afficher en entierExcellent, lu d'une traite, une grande réussite !
Ce roman policier est dédié, entre autres, (p. 253) : « À celles et ceux qui souhaitent découvrir la Roumanie autrement ». C'est sous cette forme très populaire que l'auteur parvient très habilement à exprimer son amour pour ce pays qu'il connaît si bien comme en attestent subsidiairement les 48 notes de bas de pages toutes très pertinentes.
Pour qualifier cette réussite, il y a même cette phrase qui sonne comme une habile mise en abîme : « Arthur Weber lui permet encore une fois de connaître les frissons d'une palpitante intrigue policière » (p. 186). C'est donc le personnage de Ana Valsan qui résume le mieux cette histoire assez complexe, mais d'une lecture si aisée.
J'ai particulièrement aimé cette façon si naturelle de présenter L Histoire et la culture roumaines, par le truchement d'un haletante enquête policière. Quelques exemples mémorables : en moins d'une page (p. 184-185) est résumée toute L Histoire mouvementée du pays des dernières 85 années, l'introduction du personnage (réel) de Andrei Voiculescu, petit-fils du célèbre poète Vasile Voiculescu et de la truculente anecdote qu'il rapporte (cf. page 175), le 10 août 2018 et la manifestation anti-corruption (p. 12), l'incontournable conte populaire recueilli par Petre Ispirescu, « Jeunesse infinie et vie éternelle » (cf. p. 43-46) restitué ici dans un tordant morceau d'anthologie (« mini-cours de littérature en langue caillera »), l'idée « qu'en Roumanie, toute admiration à l'égard d'un pays considéré comme civilisé ne supporte pas la moindre nuance », (p. 65), la question des chiens errants (p. 150), la mention du cas Paul Goma (p. 142), le rôle de Radio Free Europe, la mention de Monica Lovinescu, ou celle du roman de Marin Preda, « Cel mai iubit dintre pământeni » (p. 205).
J'ai aussi savouré l'humour du romancier, ainsi que l'habilité avec laquelle il cite non seulement des auteurs antiques, mais Charles Baudelaire et Louise Labé.
Je conseille vivement la lecture de ce tome II des aventures d'Arthur Weber, après le tome I « Du rififi à Bucarest ».
Afficher en entierDédicaces de Sylvain Audet- Gainar
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Éditions Ex Aequo : 1 livre
Biographie
Sylvain Audet-Găinar a grandi dans le Haut-Beaujolais avant de faire des études de Lettres à Lyon, à Strasbourg et à Bucarest.
Fasciné par la Roumanie, il y a vécu et enseigné le français pendant de longues années.
Il a également été le traducteur de plusieurs polars roumains, avant de se lancer aujourd’hui dans l’écriture de ses propres romans.
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