Tous les livres de Thomas Gosselin
Francesca Murphy! Thomas Gosselin de c’est le livre nouveau, dans lequel portrait il dresse le d’une science-fiction aspirante de écrivaine, parasitée une biographie romanesques par ses projets (temporel voyage, parallèles dimensions, etc. voitures volantes, scatologie expérimentale,) ça et tout, désordre le raconté dans. oui Eh.
«Si l’on crie mon nom, “Francesca Murphy!” c’est sous la surprise que ma vie entière est parasitée par mes projets romanesques : voyages dans le temps, dimensions parallèles, écartèlements spirituels, machines stupides, stimulation de pictogrammes, gigantisme et apocalypses, au gré d’événements ridicules ou décisifs. Mon autobiographie est dans le désordre et moi, Francesca, grâce à mon œil dans l’autre monde, je ne connais aucun centre, sautillant entre souvenirs falsifiés et projections orgueilleuses, à chaque fois que je regarde par la fenêtre ou que je me vois dans un miroir, à la recherche de mes amours, de mes colères, de mes ennuis, de mes trahisons et de la gloire qui n’arrive jamais, mais qui me tient en haleine.»
(Source : Éditions Atrabile)
Attention: un livre peut en cacher mille autres! Lettres d’amours infinies, le nouveau livre de Thomas Gosselin, se compose de plusieurs lettres et histoires d’amour, autant de pistes et de récits laissés en suspens, inachevés et donc «infinis». A travers une narration qui fait la part belle à la forme épistolaire, le livre nous entraîne dans un labyrinthe d’aventures à tiroirs, rempli de divagations sur des univers parallèles et des enquêtes fractales, où se bousculent et se chassent exotisme et quête d’exil, animaux artificiels, centre de tri postal, le tout enchâssé par des forces (orages, frustrations), traversé de motifs (feuillages, cachemire) et d’objets (cicatrices, amphores), dans un jaillissement ininterrompu d’idées, de concepts et de couleurs. De bout en bout, Lettres d’amours infinies offre une lecture aussi déstabilisante qu’excitante, un tour de force narratif bluffant sans réel équivalent – bien que l’on pourrait, sans doute, y trouver des échos à des œuvres comme Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo Calvino ou Les Mille et Une Nuits. Derrière tout ça se cache ce que l’auteur appelle «l’ivresse des débuts incertains», cette ivresse qui nous envahit lors des premiers pas dans une histoire – et que l’on cherche à retenir par des jeux gigognes de tiroirs dans des tiroirs, mais des tiroirs qui, activement incomplets, peuvent être remplis et poursuivis à volonté.
(Source : Éditions Atrabile)
Au départ, un groupe de «blackface» composé d’une dizaine de comédiens. Quand le dénommé Hip ne semble plus capable de monter sur scène à cause d’une légère addiction à l’opium, nos valeureux artistes – qui malgré leur goût prononcé pour la caricature raciale savent soliloquer et philosopher avec talent – engagent comme remplaçant un certain Hop, un «vrai» noir. Mais cette nouvelle arrivée, qui n’est pas sans provoquer de légitimes questions (comme «devra-t-il quand même se maquiller?»), permettra-t-elle de leur éviter le courroux des dieux uniques perchés dans les cieux? Car l’existence même des artistes semble tenir à ce commandement divin: pour pouvoir continuer à exercer leur art, il leur faudra être plus de 9, mais moins de 10. Puis l’emprise du vaudou, par l’entremise de Hop, va transfigurer de manières différentes chaque membre de la troupe, juste avant que ceux-ci, comme les dix petits nègres de la comptine, ne se mettent à disparaître, les uns après les autres. Si on rajoute encore que tout le livre est parcouru de questionnements touchant aussi bien aux mathématiques qu’à la philosophie, qu’il regorge de logiques aux développements aussi rigoureux que tortueux, on devinera alors aisément qu’une œuvre de cet acabit ne peut venir que de l’esprit foisonnant de Thomas Gosselin, qui signe ici sans doute son livre le plus complexe, et le plus riche.
(Source : Éditions Atrabile)
Au Recommencement, est un récit fantastique narré par un homme-dont-le-visage-est-l’Univers, mais vécu avant tout par son épouse, qui, toujours un peu perdue, toujours un peu intruse, mais jamais suffisamment paranoïaque, emménage dans une nouvelle ville. Psychogéographie de bazar, angoisses de fin du monde, hésitations spatio-temporelles, confusion d’identités, métamorphoses d’objets, néologismes barbares, rien ne lui sera épargné… Est-ce que tous les autres habitants sont au courant de quelque chose qu’elle ignore ? Pour son premier ouvrage chez Atrabile, Thomas Gosselin renoue avec une certaine science-fiction façon Quatrième Dimension, tout en la portant hors des limites du genre, grâce à une inventivité débridée et un goût marqué pour les logiques folles.
(Source : Éditions Atrabile)