Tsukasa Monma

Le rythme s’est accéléré et là violences des « fumeries » d’opium reviennent en force dans ce troisième tome !

C’est une série vraiment intéressante d’un point de vue historique (la Mandchourie est assez peu connue) mais également sur les réflexions qu’elle laisse aux lecteur : jusqu’où notre groupe de personnages principaux va-t-il aller ?

La progression dans la pègre sa fait de manière fulgurante pour notre groupe… les ennemis augmentent et les allies aussi.

C’est une série très agréable à lire car les événements s’enchaînent naturellement, le suspense est là mais dans l’ensemble l’intrigue est classique.

C’est vraiment sympa mais ça ne révolutionne pas le genre.

Le rythme reprend de plus bel dans ce tome ! Et ça ne s’arrête pas jusqu’au bout… et la fin nous laisse sur une scène intense : je vais avoir du mal à patienter jusqu’à la sortie du prochain volume.

Le dessin est toujours aussi bon et je suis fascinée par le scénario qui se tient et qui continue de me surprendre (attention ça reste quand même dans les attendus de ce type de Seinen sur des mafieux).

Un tome encore très haletant ; le suspense tient jusqu’au bout et je me demande sur quoi vont déboucher tous ces rebondissements.

Un nouveau personnage entre dans la danse… je l’apprécie déjà !

Ce premier tome est intéressant mais il annonce un manga assez violent et gore. Je vais poursuivre la lecture car le fond y est vraiment intéressant.

Pour l'instant, j'ai préféré ce deuxième tome où l'intrigue m'a pris un peu plus aux tripes. Et je trouve ça drôle de voir comment les différents personnages rejoignent le groupe petit à petit.

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/08/17/manchuria-opium-squad-tome-1/

Extrait :

Série que j’ai depuis un moment et dont le thème m’a beaucoup attiré. Pour le moment, je n’ai que quelques tomes, mais je finirais bien par lire la série entièrement. Surtout qu’il me semble qu’elle est toujours en cours (aux éditions Vega Dupuis). La série a un petit côté historique, mais reste sûrement, en grande partie, une invention. Mais il faut savoir qu’il y a vraiment eu des commerces liés à l’opium durant cette période, lors de l’occupation d’une partie de la Chine par le Japon.

TW : Violence, Nudité, Drogue, Maladie

Isamu Igata est l’un des protagonistes de l’intrigue, orphelin de père, il est donc réquisitionner afin de partir en guerre en Mandchourie. Alors que les combats font rage, des jeunes civils se plaignent d’être blessé, bon de nature Isamu s’approche donc pour les aider, sans savoir que c’était un piège. Par chance, le tir ne lui fera perdre que son œil droit, enfin, par chance… désormais considéré comme incapable de se battre, il doit alors travailler, lui et sa famille, aux champs dirigés par l’armée. Du peu qu’il nous est montré, ils ne sont pas mieux traités que les chinois, que des esclaves. Les autres soldats les considérants comme inutiles à cause de leurs blessures au combat (alors qu’eux-mêmes ne se battent pas, puisqu’ils surveillent les champs). Parfois, il en faut assez peu pour transformer certains en monstre, un peu de pouvoir et un sentiment de supériorité et voilà qu’ils en oublient la politesse (après tout, ils pourraient finir par travailler aux champs aussi).

Comme si tous ses malheurs ne suffisaient pas, sa mère finie par tomber gravement malade (la peste), pour la sauver, il lui faut certains médicaments, mais ceux-ci sont évidemment trop chers pour Isamu. A croire qu’avoir une personne atteinte de maladie contagieuse ne perturbe pas vraiment la hiérarchie, puisque personne ne fait rien (débilité quand tu nous tiens). Isamu et sa fratrie finissent par tomber, au hasard, sur un champ de pavot, la fleur servant à la réalisation d’opium. C’est là que lui vient alors l’idée d’en fabriquer et d’en vendre afin de pouvoir payer les médicaments de sa mère mourante. Il tombera alors sur Hua Li, une femme assez mystérieuse, fille de baron chinois qui cherche à s’émanciper de son daron.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/09/01/manchuria-opium-squad-tome-2/

Extrait :

Comme j’avais beaucoup aimé le premier tome, j’ai voulu lire la suite assez rapidement, je suis assez bon public en général, mais cette série a vraiment quelque chose qui donne envie de découvrir la suite. D’une certaine manière, comme l’opium, elle essaie d’hypnotiser le lecteur, avec des personnages très intéressants, une intrigue prenante, et des ennemis puissants et omniprésents. A cela s’ajoute quelques passages intéressants et représentatifs de l’histoire ou de la culture locale. Même si l’intrigue reste purement imaginative, il me semble déjà avoir entendue parler de l’opium durant cette période.

J’ai lu comme quoi cette série était assez similaire à Breaking Bad… pour ma part, même si je souhaite visionner cette série, ce n’est pas encore fait, donc j’ignore si c’est vraiment le cas. Petit à petit, Lihua et Isamu agrandisse leur groupe, après tout, pour produire, mais aussi pour vendre, ils ne peuvent pas se contenter d’être deux. Il faut qu’ils puissent maximiser leur profit, mais aussi qu’ils restent discrets car ils ne sont pas seuls. Isamu est recherché par l’armée qui le soupçonne de produire de l’opium et qui n’aiment pas ça (car c’est de la concurrence pour eux). Lihua quant à elle, est recherchée par la Qing Bang pour les avoir doublé. Ainsi, le visage des deux protagonistes est connu au moins par l’un des camps, se balader pourrait donc devenir compliqué, surtout pour Isamu qui a une cicatrice qui le rend moins discret… Agrandir l’équipe, c’est donc aussi permettre de former un autre groupe, inconnu de ses deux entités ennemies.

Ce que j’ai bien apprécié dans ce tome, aussi bref soit-il, c’est le passage avec les mongoles. Il est vrai qu’à cette période la Chine est un pays regroupant beaucoup de monde d’horizons différents. Aujourd’hui c’est toujours un peu le cas, mais ça reste quand même assez limité. C’est donc le passage où le groupe fait la rencontre d’un groupe de Mongole, leur but, les recruter afin de protéger leur nouveau champ de pavot. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et le groupe ne sait pas trop qu’elle bourde ils ont pu faire. Jusqu’à qu’Isamu se souvienne avoir marché sur le pied de l’un des mongoles (en étant bourré) et qu’il n’a pas répondu à sa poignée de main (il était bourré, comment tu veux qu’il réagisse). Heureusement, les enfants ont su les conséquences de ce geste, et Isamu a passé la nuit à potasser afin de s’excuser en bonne est du forme. Ce qui m’a plu c’est ce petit passage qui rallonge un peu l’intrigue (tout le monde ne les rejoints pas directement), et qui en profites pour montrer un peu de culture.

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Le plot de Breaking bad en Asie du 20e...

Dommage que le côté trash exagéré fasse perdre toute crédibilité à l'histoire.

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/09/12/manchuria-opium-squad-tome-3/

Extrait :

Ce nouveau tome s’éloigne un peu des deux précédents, jusqu’alors, vraiment concentré sur l’agrandissement du marché d’opium par le groupe d’Isamu. Bien sûr, celui-ci continue de progresser en parallèle, mais d’autres éléments viennent le placer en second plan. Les personnages sont toujours très impressionnants, tout comme l’ambiance vraiment malsaine qui se dégage sur cette époque. Même si c’était moins flagrant, je m’en doutais un peu, après avoir vu quelques films… mais ceux-ci concernés plus l’armée américaine, il est donc assez étonnant de constater des déboires similaires avec les Japonais qui ont pourtant une culture si différente ! Comme quoi, les hommes se ressemblent tous où qu’on aille.

Dans ce tome, Isamu porte secours à l’actrice Yôko, de son vrai nom, ce qui ne plaît pas vraiment au reste du groupe. Après tout, elle est directement liée au gang Qing Bang, et ils ne rigolent pas. Toutefois, très maline, Lihua en profite pour se faire passer pour une actrice, et ainsi intégrer et subtiliser la place de Yôko. Son but : faire sombrer le groupe dans la drogue, leur drogue. Encore une fois, sa beauté sera un atout, mais il s’avère que son caractère le sera tout autant. Elle est très douée en manipulation, et ne fera, encore une fois, qu’une bouchée de ses futurs clients. Mais il semblerait qu’il y est encore un but derrière tout ça, je vous laisse le découvrir, celui-ci prouve à quel point elle réfléchit vite et loin. Là où Isamu a vraiment tendance à être impulsif, notamment lorsque la vie de quelqu’un est en jeu.

La série montre que les japonais ont vraiment la main mise sur tout ce qui se trouve en Chine « conquise ». Le cinéma, la politique, tout y passe, et évidemment, il y a aussi de la propagande, ça ne serait pas correct sinon. La propagande passe d’ailleurs par les films où joue Yôko sous le pseudonyme de Li Yaoli. Elle est japonaise et pourtant toute sa carrière est un mensonge, puisqu’elle doit se faire passer pour une actrice chinoise. Sous l’emprise de la Qing Bang, elle est prise au piège, mais souhaite plus que tout retrouver sa liberté, et retourner au Japon. C’est par un concours de circonstance qu’elle fuie en suivant Isamu, malheureusement tout ne se déroule pas comme prévu, et un gang mafieux, ça pardonne rarement. Est-ce qu’elle va arriver à rejoindre le Japon ? Relancer sa carrière ou tout simplement changer de vie ? Après tout, redevenir célèbre quand on s’est mis à dos un gang, c’est pas la meilleure des idées. Ils ne sont établis qu’en Chine, mais rien ne dit qu’ils n’ont pas de relations qui peuvent jouer aussi au Japon. Je me demande comment son histoire va bien finir, j’ai peur que ça ne soit pas très joyeux.

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