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Là où j'ai eu plus de mal, c'est qu'à part son érudition et son côté disciple d'Ambroise Paré et promoteur de certaines intuitions et pratiques médicales modernes, le Michel de Nostre-Dame campé ici est un homme qui a peur (à raison d'ailleurs), qui au moins dans ce premier tome vit en permanence dans une préoccupation maladive des apparences, de la respectabilité et du conformisme pour tenter de faire oublier ses origines juives, et dans la fuite quand ça ne suffit quasiment jamais.
Et cette peur constante l'amène à traiter fort peu dignement certains membres de son entourage, comme les mœurs de son époque l'y autorisent voir l'y encouragent plus ou moins, mais en assez étrange contraste avec l'ouverture intellectuelle et le contact avec les idées humanistes qui sont par ailleurs les siens.
Le Roman de Nostradamus, tome 1 : Le Présage
L'absence de remise en place des événements et des personnages dans un cadre plus global fait qu'à moins d'aborder l'œuvre après d'autres la précédant dans la série, on suivra ces aventures parallèles mais apparemment dissociées en dehors de certains échos et thèmes communs sans trop savoir *pourquoi* elles nous sont ainsi racontées de front.
Le tout n'est cependant pas trop mal raconté, même si les épisodes concernant le protagoniste moderne tendent à être éclipsés assez allègrement par les péripéties médiévales de l'inquisiteur de choc Nicolas "Dieu reconnaîtra les siens" Eymerich.
Le Corps et le sang d'Eymerich
Le Roman de Nostradamus, tome 1 : Le Présage
Un témoignagne historique édifiant des mouvements ouvriers, sociaux et syndicaux des USA de 1877 à 1914, histoire difficilement accessible par d'autres biais que une littérature scientifique / sociologie de niche.
On y suit un briseur de grève, un espion infiltré du capitalisme pour dénoncer les activistes, les faire virer ou pendre. Un être des plus abjects qui ne peut faire naître qu'un sentiment : Révolte !
La violence et la misère sont partout, sordides au possible. Cependant loin d'un Zola, l'écriture est palpitante, vogue au rythme des grèves et émeutes, actions et suspens garanti.
Briseurs de grève
Nicolas Eymerich, inquisiteur
Le Château d'Eymerich
Là, rien de tout ça. Des incohérences. Un vocabulaire maritime utilisé n'importe comment , à ce niveau là, par moments, pour moi qui suis un spécialiste, c'est vraiment du grand n'importe quoi. J'imagine que le traducteur n'a pas fait l'effort de s'intéresser à la chose...
Donc très déçu !
Tortuga
Le Château d'Eymerich
J’attendais de Tortuga un récit certes réaliste et cohérent, mais je ne lui aurais pas tenu rigueur de quelques libertés prises avec l’histoire. Les personnages, en revanche, étaient mon exigence principale. Il y a tant à dire sur un sujet aussi fascinant ! Comment et pourquoi devient-on pirate, que se dit-on, pendant un quart de nuit sur le pont, pour justifier à ses propres yeux cette vie dangereuse qui malmène la conscience, quels sont les espoirs d’une après-piraterie. On peut traiter de patriotisme, de liberté, d’avidité, de brutalité, de gloire et de richesse, de tous les idéaux possibles… et de toute l’abjection de l’âme humaine. Chez les pirates comme partout, on trouvait de tout.
Mais le personnage principal est malheureusement incohérent; il a l'air de changer complètement de mentalité à quelques pages d'écart. Les personnages secondaires ne sont pas bien plus logiques : quand on tient un équipage par la menace, ne pas la mettre à exécution reviendrait rapidement à ne plus rien tenir du tout. Sauf dans Tortuga.
Par ailleurs, les dialogues m’ont déplu au premier regard. Les personnages ont la fâcheuse habitude de raconter leur vie ; les informations relatives au contexte et aux événements antérieurs à l’embarquement de Rogério sont négligemment exposées par quelques exclamations artificielles.
Mais ce final ! Il suffit à racheter Tortuga. Je pardonne à Valerio Evangelisti ses dialogues, ses incohérences, ses personnages parfois évanescents. En une trentaine de pages est résumé le plus pur esprit de la piraterie. Ce qui apparaissait jusque-là comme une lecture peu intéressante, voir même une perte de temps, se dédouane totalement et laisse l’une de ces impressions mémorables comme je les adore. Tortuga, c'est 80% d'ennuyeux et 20% de mémorable.
Tortuga
La fin est pour moi un retournement sans nom, teintée d'une ironie amère que j'ai beaucoup apprécié. Pour une fois que je ne regrette pas un écart de lecture, je classe Tortuga directement en Or.
Tortuga
Tortuga
Tortuga
Les Chaînes d'Eymerich
J'ai cependant dût lutter pour arriver au bout de ce premier livre. Je ne sais pas pourquoi, car en y repensant, presque un an après l'avoir lu, il avait tout pour être intéressant ce bouquin. Peut être une écriture qui tire en longueur ? Une lenteur dans les actions ?
Le mieux est que vous le lisiez vous-même pour vous en faire votre idée ! ;)
Nicolas Eymerich, inquisiteur
J'ai aimé le décor, la mer des Caraïbes, l'île de la Tortue, les grands bateaux à voiles, ce monde inconnu et disparu. Je n'ai pu résister à un certain vent de liberté...même si les mœurs barbares empêchent toutes envies de monter à bord!
cecil-a-lu.webnode.fr
Tortuga