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Tous les livres de Véronique Bizot

" Nous serons là pour le protéger, nous en sommes parfaitement capables. Absolument, a dit la femme. Nous avons l'argent. J'ai moins peur depuis que nous avons cet argent. L'argent est assurément une protection. Je me fais livrer à domicile, je ne mets plus les pieds dans le métro, pas même dans l'autobus, nous fréquentons des endroits sûrs, des endroits surveillés. Mais cette angoisse, maintenant. Un sourire de vous, voilà ce qu'il faudrait à ma femme, a dit Jacques. Sentir votre main dans la sienne, vous voir trottiner vers elle, réclamer un baiser, un gâteau, que sais-je. J'ai besoin de m'occuper, a dit la femme, je cherche une occupation qui me délivre de mon angoisse. Il me faut cet enfant. Je veux remplir des biberons. Pousser une poussette. Je ne veux plus, quand je marche dans les rues, avoir les mains vides. "

Décoré à son corps défendant et à son insu pour une importante découverte qu'il a lui-même oublié depuis longtemps, un scientifique à la retraite voit soudain son salon envahi d'admirateurs et de journalistes venus le féliciter. Sa femme de ménage, Madame Ambrunaz, qui lui cuisine inlassablement des lentilles (du Puy) pour lui donner des forces, est son ultime rempart contre l'impudeur du monde.

C'est qu'affronter les honneurs réclame un entraînement quasi-sportif auquel le narrateur n'est pas du tout prêt à se livrer. D'où la suggestion qui vire à l'injonction de Mme Ambrunaz : prendre du repos avant le grand jour et ce sera Le Touquet. Et tandis qu'elle organise l'expédition, il ne peut lutter contre les marées du passé, et c'est toute sa famille qui reflue comme à l'heure du grand bilan.

Ses deux sœurs, l'une disparue il y a trop longtemps avec « son » évêque sous des latitudes lointaines, l'autre qui ne rêve que de nettoyer son appartement de fond en combles et son frère, écrivain à succès sans illusion, absorbé par les distances qu'il maintient à toutes forces entre lui et les autres. Réminiscences et retrouvailles qui tendent à le prouver : la dame aux lentilles pourrait bien être sa seule amie. Avec l'humour légèrement amer et la noirceur singulière qui caractérisaient ses nouvelles (Les Sangliers, Les Jardiniers), Véronique Bizot approfondit dans ce premier roman son observation sans concession des effets secondaires de l'absurdité de nos vies, explore les déviations de la tendresse familiale souvent déguisée en détestations épidermiques et déshabille la logique du désespoir jusqu'aux os. Il y a dans son écriture une immédiate évidence qui frappe et laisse sans voix - voire relativement démuni face à la justesse et l'acuité de sa phrase et du regard qu'elle porte sur un monde dont la nature est de dériver… de travers. Un univers la fois dérangeant et délectable.

Paul reçoit une lettre de son frère Odd qui lui an­nonce qu’il disparaît pour un temps indéterminé et lui demande en post-scriptum s’il peut aller vérifier que le robinet d’un lavabo du deuxième étage de la maison familiale a bien été purgé. Malgré un rhume colossal, Paul prend sa voiture et parcourt les trois cents kilomètres qui le séparent dudit robinet.

Six nouvelles impeccablement (dé)réglées, impitoyablement logiques, sur le fil de la dinguerie et de l'absurde, pour découvrir un écrivain singulier chez qui l'exploration des solitudes et des angoisses déclenche un rire curieusement réconfortant. Il y a en effet dans l'étrangeté des histoires courtes de Véronique Bizot une familiarité inattendue, une qualité de décalage qui parachèvent leur charme, au sens sorcier du terme. Sa prose d'une simplicité trompeuse cultive le paradoxe : plus c'est noir et plus on rit, plus c'est bizarre et plus on s'y reconnaît. Alien tranquille, insoupçonné, Véronique Bizot feint parfaitement la normalité pour mieux traverser les apparences. Et, ce faisant, attaque de front sans jamais les nommer ni les surligner les terreurs les plus sombres, les tortures les plus intimement métaphysiques. Car il n'y a pas de doute : tout ce petit monde creuse sa tombe comme on taille des haies. Nous sommes tous des jardiniers.

Les psychanalystes sont excessifs et calmes, du moins ceux qui sont ici, ils portent de grands chapeaux de paille souple et des pantalons flottants, leurs bagages ont déversé quantité de livres annotés partout dans la maison et ils font à tout propos, d’un ton pondéré, de subtiles plaisanteries. C’est un été incroyablement chaud au point que l’eau de la mer ne rafraîchit personne, ni la nuit. Mais rien ne semble impossible.

Une île où se sont installés pour l’été quelques amis. Une maison où s’éploient le désordre et la nonchalance, des nuits courtes et festives, délicieuses. Des êtres aimés ou croisés, équilibristes insolents mais fragiles, peuplent ce livre solaire à l’humour décapant. Virtuose de l’histoire courte, d’une élégance et d’une singularité toujours plus subtiles, Véronique Bizot excelle ici plus que jamais.

Dans une campagne isolée et vaguement montagneuse, quatre hommes se rendent visite ; et s'ils ne se disent pas grand-chose, ils s'entendent et la circulation de l'inattendu les emmène en voyage. Raconté par un tout jeune homme mutique, Ame qui vive plonge le lecteur dans le vertige paradoxal d'un silence habité, loquace et palpitant, animé d'une drôlerie funambule. Comme toujours chez Véronique Bizot, ce qui se joue entre ces trois maisons vides et ces quatre hommes seuls échappe au saisissable : la tragédie est source de perplexité, la place de l'Etoile est exotique, les tropiques menaçants et la famille un pur mystère. Rien ne se passe comme prévu et tout peut arriver. Radical et buté, le silence qui règne sur ce ballet de solitudes solidaires est chaleureux et le roman distille une surprenante douceur, désertant les environs du désespoir pour, aux confins de l'improbable, faire jaillir une lumière orageuse mais enveloppante : la possibilité d'un avenir.

Tout est simple et tout se complique, rien ne se passe (en apparence) et pourtant tout arrive – tout peut arriver – dans les nouvelles à l’humour noir et lumi­neux de Véronique Bizot : un homme se fait construire une maison invivable, un assassin se produit dans un théâtre, un reporter de guerre meurt dans un déjeuner de famille, un frère et une sœur achètent une voiture. Des hommes et des femmes ordinaires ou presque affrontent avec une forme de grâce modeste et néan­moins récalcitrante l’impitoyable vertige d’exister, lequel surgit dans les infimes recoins du quotidien, de la mémoire, de l’espérance.

Voici donc onze histoires imprévisibles, souvent traversées du désir de vies nouvelles, d’envolées possibles, de futurs parfaits ; des histoires qui organisent, observent et exaltent la collision entre la vie et la fiction, accidents ou plaisanteries du destin, virages en apesanteur, échappées narratives, feintes de l’imagination qui font naître la surprise d’un rapport très concret aux choses de la vie.

(Source : Actes Sud)

Une grande maison vide, un mort, un mystère. Et pas une goutte de sang, pas un suspect. Quelqu'un qui regarde, quelqu'un qui voit tout. Un tueur, commandité par d'inflexibles services secrets, qui se heurte à la fatalité de l'amour. Une histoire où, sur fond de campagne française et de lande écossaise, Véronique Bizot avance en romantique masquée.

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